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Archive pour la catégorie 'WILDER Billy'

Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) – de Billy Wilder – 1950

Posté : 23 novembre, 2018 @ 8:00 dans * Films noirs (1935-1959), 1950-1959, KEATON Buster, WILDER Billy | Pas de commentaires »

Boulevard du crépuscule

Serait-ce le plus beau film sur le cinéma ? Peut-être bien. Un immense film noir en tout cas, chef d’œuvre de cruauté qui est en même temps une magnifique déclaration d’amour à Hollywood et à son premier âge d’or. Pas dupe, pas cynique non plus, Billy Wilder prend un tout autre parti que Minnelli dans Les Ensorcelés : Hollywood peut tuer, littéralement, mais reste la plus belle des machines à fabriquer du rêve.

La séquence où Norma Desmond, star oubliée du muet, remet les pieds sur un plateau de cinéma après des années, voire des décennies d’absence, est d’une beauté troublante et enthousiasmante. C’est toute la magie de la grande machine hollywoodienne qui se met alors en branle sur ce gigantesque plateau dirigé par Cecil B. De Mille, le vrai, avec les techniciens qui s’animent et reconnaissent cette diva, symbole d’un cinéma déjà révolu pour lequel ils seraient prêts à tout donner.

Elle est belle cette scène, aussi parce qu’elle confronte deux époques, et deux réalités bien différentes. D’abord la star dépassée par l’évolution du cinéma, et par son propre vieillissement. Et puis le réalisateur, celui de ses débuts, qui lui est toujours bien vivant. Un contraste qui souligne rudement le dictat du physique pour les idoles du moment, et celles d’hier, qui vivent avec le souvenir d’une gloire oubliée. La présence de De Mille, qui a effectivement dirigé Gloria Swanson dans sa jeunesse, renforce ce sentiment.

La nostalgie pourrait être douce, elle est cruelle au contraire. Gloria Swanson, magnifique actrice du muet, est tout simplement immense en diva rêvant sur un retour qui n’arrivera jamais, vivant avec les fantômes de sa gloire. Y compris un majordome qui fut son réalisateur, l’un des plus beaux rôles d’Erich Von Stroheim. Là encore, le trouble biographique est fort : Stroheim dirigea lui-même Swanson dans Queen Kelly en 1929… son dernier film en temps que réalisateur.

L’arrivée du jeune William Holden dans la villa mal entretenue, presque en ruines, est saisissante. La simple vision de ce lieu à l’abandon dit plus sur le poids des souvenirs que n’importe quel dialogue, avec cette piscine vide depuis longtemps et dont on sait dès la première image qu’elle sera le théâtre d’un drame. Parce que six ans après l’immense Double Identity, Wilder utilise une nouvelle fois la voix off de manière magistrale… en la confiant à un mort.

Bref. Sunset Boulevard est un film immense, une merveille dont la moindre image imprime la rétine pour toujours. De la toute première, cette vision d’un corps flottant dans la piscine soudain pleine de vie ; à la toute dernière, où Stroheim, bouleversant, renoue avec les gestes de son ancienne vie sacrifiée. Superbe.

La Garçonnière (The Apartment) – de Billy Wilder – 1960

Posté : 2 avril, 2018 @ 8:00 dans 1960-1969, WILDER Billy | Pas de commentaires »

La Garçonnière

C’est le deuxième des sept films de Wilder avec Jack Lemmon (qui venaient de tourner Certains l’aiment chaud), et le moins ouvertement comique, le plus ancré dans la réalité. Celui, sans doute, qui doit le plus à la veine « lubitschienne » de Wilder, lui qui fut scénariste de Lubitsch (pour La huitième femme de Barbe Bleue et Ninotchka).

L’idée de départ est formidable : un petit employé de bureau grimpe les échelons parce que ses supérieurs utilisent son appartement pour recevoir leurs maîtresses. Un sujet qui est une source infinie de comédie, le pauvre gars étant condamné à rester à la porte de chez lui jusqu’à pas d’heure, quel que soit le temps. Mais qui permet aussi à Wilder de signer une critique édifiante du monde du travail.

Imaginée initialement pour le théâtre, cette histoire n’y aurait sans doute pas eu la même force : la puissance du film doit quelque chose à ses décors extraordinaires, comme cet immense open space (que l’on doit à Alexandre Trauner) où les bureaux, tous identiques, s’étalent visiblement sans fin, CC Baxter (Lemmon) étant un employé lambda parmi des milliers d’autres.

Wilder souligne ainsi l’inhumanité et la vacuité de l’administration : jamais on ne sait ce que CC Baxter fait réellement. Et dès qu’il gravit les échelons, on ne le voit plus jamais faire autre chose dans son bureau que gérer le planning de son appartement…

La Garçonnière, c’est aussi un beau triangle amoureux : Jack Lemmon, l’employé lambda invisible et totalement dévoué aux autres ; Fred McMurray, le patron qui sait pouvoir manipuler son monde et le fait sans cligner des yeux ; et Shirley McLaine, douce innocente qui fait logiquement le lien entre le monde d’en haut et celui d’en bas, puisqu’elle liftière.

Tendre, drôle, cruel, cynique… La Garçonnière a décroché l’Oscar du meilleur film, son second après Le Poison. De là à dire qu’on est dans là dans ce que Wilder a fait de mieux, il y a un pas que je ne ferais pas : Assurance sur la mort, quand même… Mais McMurray est ici aussi bien que dans le chef d’oeuvre noir de Wilder, dans un registre à peu près opposé. Et le film est d’une justesse rare dans sa manière d’évoquer les rapports entre les personnages, les rêves et les blessures de chacun. Une jolie comédie douce-amère, enthousiasmante.

La Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes) – de Billy Wilder – 1970

Posté : 18 juin, 2017 @ 8:00 dans * Polars européens, 1970-1979, Sherlock Holmes, WILDER Billy | Pas de commentaires »

La Vie privée de Sherlock Holmes

Entre Wilder et Sherlock Holmes, la rencontre était loin d’être évidente. L’élégante légèreté et l’ironie mordante du premier était-elle vraiment compatible avec la logique et le cynisme du plus célèbre des détectives ? Eh bien oui. Non seulement Wilder réussit son pari, mais il signe tout simplement l’un des meilleurs « Sherlock Holmes movies », pour ne pas dire le meilleur.

La grande force du film, c’est justement cette alliance improbable. Entre les deux univers, Wilder choisit de ne pas choisir. Et c’est un mariage heureux qui en sort. L’atmosphère des récits de Conan Doyle a-t-elle déjà été aussi bien mise en image ? Pas sûr. La rigueur (la raideur, même), de Sherlock Holmes est bien là, son sens de l’observation, son verbe haut, sa relation avec le Docteur Watson, son penchant pour la drogue qui occupe son cerveau incapable de rester au repos… Bref, Sherlock Holmes tel que Conan Doyle l’a créé, et tel qu’on se l’imagine.

Mais l’ironie de Wilder est bien là. Et son Sherlock Holmes (joué par Robert Stephens), tout en superbe, a beau être le détective star que tout Londres s’arrache, jusqu’à la reine elle-même, jamais il ne fait réellement avancé l’intrigue. Pire, il révèle peu à peu une propension peu commune à se laisser manipuler, victime de son propre ego. Il semble même être ramené au rang de .gamin au contact de son frère Mycroft (Christopher Lee, qui retrouve l’univers de Sherlock Holmes après Le Chien des Baskerville), qui semble lui faire perdre ses moyens.

C’est là toute la réussite du film : la capacité qu’a Wilder (et le scénariste I.A.L. Diamond, avec qui il écrit cette aventure originale du détective) à jouer avec la réputation de Holmes, et avec la perception qu’en ont les Londoniens… et les spectateurs. Cela donne les plus belles scènes, notamment celle où Holmes, pour échapper à la troublante proposition d’une célèbre ballerine, laisse entendre qu’il file le parfait amour avec Watson… C’est drôle, brillant, et passionnant.

Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole / The Big Carnival) – de Billy Wilder – 1951

Posté : 30 septembre, 2016 @ 8:00 dans 1950-1959, DOUGLAS Kirk, WILDER Billy | Pas de commentaires »

Le Gouffre aux chimères

Décidément très sombre, Billy Wilder, au tournant des années 50. Tourné après Sunset Boulevard, ce Ace in the Hole est sans doute le plus cynique de tous ses films, une charge d’une rare violence contre… Contre quoi d’ailleurs ? Le comportement des journalistes prêts à manipuler la vérité (et la vie des gens) pour une bonne histoire ? Celui de leurs lecteurs avides de drames humains qui se précipitent sur les lieux d’une tragédie comme ils se rendent à une fête foraine ?

Et ce n’est pas une simple formule. Autour de la mine où un homme est coincé depuis des jours, c’est effectivement une véritable foire qui se forme, « grâce » aux arrangements avec la vérité d’un journaliste prêt à tout pour retrouver les grâces des grands journaux nationaux, lui qui se morfond depuis des mois dans un petit canard de province qu’il méprise avec toute la force de son dédain.

C’est Kirk Douglas, dans l’un de ses très grands rôles. Un sale type, qui ne se cache pas. Une vision détestable du journaliste, l’antithèse en quelques sortes du Bogart de Bas les masques. Un homme pourtant, à qui il faudra du temps pour réaliser que derrières les histoires qu’il livre au lecteur comme on nourrit un vautour, il y a des drames humains. Et qu’il y joue un rôle quoi qu’il en dise, lui qui répète sans cesse qu’il relate les mauvaises nouvelles, qu’il ne les crée pas…

Pas réjouissante, la vision de l’humanité de Wilder dans ce film. On y croise aussi des flics corrompus, des Indiens avides ou encore une épouse pas vraiment éplorée, tous bien décidés à profiter du drame. Et au milieu de ce grand carnaval, un homme enseveli et son père qui erre au milieu de la foule, toujours plus seul à mesure que cette dernière grandit. Les images de ce petit homme infirme claudiquant de dos au cœur de la foule sont peut-être les plus belles de ce film fort et cruel.

Assurance sur la mort (Double Indemnity) – de Billy Wilder – 1944

Posté : 12 janvier, 2014 @ 11:26 dans * Films noirs (1935-1959), 1940-1949, STANWYCK Barbara, WILDER Billy | Pas de commentaires »

Assurance sur la mort
Billy Wilder n’était pas tout à fait un débutant lorsqu’il a réalisé Double Indemnity. Déjà scénariste réputé en Allemagne puis aux Etats-Unis (La 8ème femme de Barbe-Bleue et Ninotchcka pour Lubitsch, Boule de Feu pour Hawks), et réalisateur d’une poignée de films très réussis dans différents genres (la comédie avec Uniforme et jupons courts, le film de guerre avec Les Cinq secrets du désert), Wilder n’entre pourtant dans la légende qu’avec ce chef d’œuvre inaugural et ultime du film noir.

Avec ce monument, Wilder, qui adapte le roman de John M. Cain avec Chandler, avait pour ambition de dépasser le glamour et le romantisme des habituelles productions du genre. D’où la construction en flash-backs : dès la première image, on sait que toute cette histoire finira très mal. Comme on sait dès le premier regard de Barbara Stanwyck que cette femme qui apparaît en peignoir dans sa belle villa apporte la mort et le mensonge. Et comme on sait dès le premier contre-champs sur Fred McMurray qu’il ne demande qu’à se laisser emporter vers cette voie fatale.

Formidable dans un rôle de brave type à contre-emploi, détective brillant et honnête d’une compagnie d’assurance, Edward G. Robinson n’y peut rien. Son charisme, son flair, son sens de la déduction se heurtent au machiavélisme du couple maudit, à son sens du mensonge, qui est le sujet central de ce film tout en dissimulations.

Les personnages sont constamment plongés dans l’ombre, ou se dissimulent du regard des autres. En se cachant derrière une porte dans un couloir trop éclairé ; en tournant le dos à un témoin gênant sur la plate forme trop exiguë d’un train en marche ; ou en se croisant dans les allées anonymes d’un supermarché… Toute la mise en scène de Wilder tourne autour de la dissimulation et du mensonge, et c’est absolument brillant.

Modèle de construction, modèle d’interprétation, modèle de réalisation… Double Indemnity ne cessera jamais d’être copié. Billy Wilder n’invente pas le film noir : d’autres avant lui avait raconté les histoires de ces hommes marqués par le destin implacable (Lang dans J’ai le droit de vivre en particulier). Mais celui-ci ne cessera jamais d’être copié. Le classique des classiques…

• Le film a été édité il y a quelques années chez Carlotta dans un magnifique coffret double DVD esthétiquement superbe, et au contenu passionnant : fin alternative, analyses, documentaires, et une curiosité : un remake (un peu pourri) réalisé pour la télévision dans les années 70 avec Richard Crenna, Samantha Eggar et Lee J. Cobb dans les rôles principaux.

Les cinq secrets du désert (Five graves to Cairo) – de Billy Wilder – 1943

Posté : 19 janvier, 2012 @ 7:10 dans 1940-1949, WILDER Billy | Pas de commentaires »

Les cinq secrets du désert

Billy Wilder devra attendre son film suivant, Assurance sur la mort, pour être reconnu comme le grand cinéaste qu’il est. Mais ses films de jeunesse sont loin d’être de simples brouillons. Après la réjouissante comédie Uniforme et jupons courts, Les cinq secrets du désert est un film de guerre et d’aventure sur fond de guerre qui a, a priori, tout du film de commande, mais que Wilder tire vers le haut grâce à une mise en scène virtuose quasiment sans la moindre faute de goût.

Ce film de guerre sans scène de guerre se déroule intégralement (exceptés deux courtes scènes ou début et à la fin du film) dans une espèce d’hôtel perdu au milieu du désert, à quelques dizaines de kilomètres du Caire, alors que les Alliés viennent de perdre Tobrouk. Seul rescapé d’un char transformé en cercueil roulant, comme animé d’une troublante force propre, un soldat anglais trouve refuge dans cet hôtel déserté, uniquement habité par le propriétaire, rondouillard et sympathique (l’excellent Akim Tamiroff), et par une serveuse immédiatement hostile à ce soldat perdu, pour une raison qu’on ne connaîtra que bien plus tard (Anne Baxter, actrice tombée dans l’oubli, qui a tourné pour quasiment tous les grands maîtres dans des films souvent méconnus : La Loi du Silence pour Hitchcock, La Ruée vers l’Ouest de Mann, La Ville abandonnée de Wellman…).

Peu après l’arrivée du Britannique, c’est toute l’armée allemande qui débarque et prend ses quartiers dans l’hôtel, armée dirigée par Rommel en personne, auquel Erich Von Stroheim (à qui Wilder donnera un autre rôle mémorable quelques années plus tard, dans Boulevard du crépuscule) apporte une impressionnante stature, qui rappelle ses propres films du muet. Film de guerre, Five graves to Cairo se transforme alors en un génial jeu du chat et de la souris entre le soldat qui se fait passer pour un agent double, et les Allemands. Brillant, le film utilise merveilleusement bien cet étrange décor de l’hôtel isolé : le désert qui l’entoure apparaît comme des obstacles nettement plus contraignants que les barreaux d’une prison.

Curieusement, Wilder, l’Autrichien ayant fui le nazisme au début des années 30, évite consciencieusement toute approche manichéenne. On est en pleine guerre, alors que tout Hollywood se mobilise pour participer à l’effort de guerre. Wilder aussi, bien sûr, mais il instille dans son propos un sous-texte humaniste assez osé, en faisant des soldats allemands des hommes avec leurs défauts, mais aussi leurs qualités, des êtres somme-toute sympathiques. Même le terrifiant Rommel a des bons côtés, et respecte ses ennemis, partageant même un repas on ne peut plus cordial avec des officiers anglais prisonniers. Sans même parler de l’officier-ténor italien, sans doute le personnage le plus avenant, qui apporte une touche d’humour bien agréable à ce film de jeunesse à découvrir.

Stalag 17 (id.) – de Billy Wilder – 1953

Posté : 15 août, 2010 @ 5:59 dans 1950-1959, WILDER Billy | Pas de commentaires »

Stalag 17 (id.) - de Billy Wilder - 1953 dans 1950-1959 stalag-17

Le film d’évasion est un genre en soi, qui donne parfois des œuvres très belles. Stalag 17 fait partie de ces réussites, sans doute plus proche de La Grande Illusion que de La Grande Evasion : le film de Wilder est bien davantage la chronique d’un groupe d’hommes condamnés à vivre entre eux en vase clos, que l’histoire héroïque de soldats prêts à tout pour s’évader. En guise de héros, on n’a que des hommes « normaux », dont les moindres relents d’héroïsmes sont torpillés par un comportement désespérément commun. Si l’officier est torturé, c’est parce que son compagnon n’a pu s’empêcher de se vanter de ses exploits ; si les évasions échouent, c’est parce que les prisonniers ne savent pas garder leur langue ; si le personnage de William Holden manque de se faire lyncher, c’est à cause d’un jugement « au faciès », on ne peut plus courant.

Stalag 17 est l’unique film de guerre de Wilder (avec Les Cinq Secrets du Désert, une charmante œuvre de jeunesse tombée dans l’oubli), mais la guerre n’y a que peu d’importance (on n’en verra rien, d’ailleurs) : le film, quasiment dénué de tout humour (ce qui est plutôt rare dans l’œuvre de Wilder), est bien plus une étude de mœurs, d’une grande justesse et parfois terriblement émouvante. Le bref sursaut de lucidité de ce jeune prisonnier, plongé dans une sorte de catatonie permanente, est bouleversant. Tout comme cette grosse brute qui ne rêve que d’obtenir un rancard avec Betty Page, et qui s’imagine un instant dansant avec elle.

Le suspense est également très réussi. Parce que, même si un doute persiste pendant une grande partie du film, on imagine bien que William Holden n’est pas le traitre que ses co-détenus pensent. On se doute bien, aussi, que c’est lui qui finira par démasquer le vrai coupable. Holden a obtenu un Oscar pour sa prestation, et il faut bien reconnaître qu’il est bluffant. Totalement en retrait pendant le premier tiers du film, il subit simplement les événements dans réagir, affichant parfois une suffisance et un mépris qui le rendent même assez antipathique. Mais au fur et à mesure que le ressentiment grandit autour de lui, son visage et son attitude trahissent toutes sortes d’état : la colère, la méfiance, la peur, la panique même. C’est un grand numéro que nous livre l’acteur.

Face à lui, tous les comédiens sont excellents. On retrouve avec plaisir un tout jeune Peter Graves, qui n’est pas encore devenu le Jim Phelps de la série Mission : Impossible. On est aussi surpris de voir le cinéaste Otto Preminger interpréter avec sadisme (et beaucoup de conviction) le chef de camp. On est affligé, enfin, de se souvenir que ce film sombre et sérieux a inspiré une série télévisée plus proche de Benny Hill que du drame de guerre : Papa Schultz. Pas sûr que Wilder ait apprécié outre mesure…

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