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Archive pour la catégorie 'SCOTT Tony'

Jours de tonnerre (Days of thunder) – de Tony Scott – 1990

Posté : 10 mars, 2019 @ 8:00 dans 1990-1999, CRUISE Tom, SCOTT Tony | Pas de commentaires »

Jours de tonnerre

« D’après une histoire de Tom Cruise et Robert Towne ». Moi je veux bien qu’on mette en valeur le nom de la star, histoire de montrer qu’il s’implique dans ses films et ne se contente pas de prendre le chèque. Même à l’époque, on pouvait d’ailleurs difficilement reprocher à Cruise de paresse ou de facilité : il venait alors d’enchaîner Rain Man et Né un 4 juillet, et quels que soient les défauts et qualités de ces deux films, au moins témoignaient-ils d’une réelle ambition de la part de l’acteur.

N’empêche : comment peut-on mettre en valeur le fait que la star soit à l’origine de cette histoire ? Parce que ça a peut-être échappé à quelqu’un, mais… comment dire… eh bien il n’y a pas d’histoire dans ce film vrombissant. Ou si peu : de simples clichés éculés vus et revus dans des dizaines (des centaines, des milliers même) de films sur le sport. En bref : un jeune loup qui perd confiance, puis qui retrouve confiance. En chemin, il se fight avec un adversaire qui finira par devenir un pote, et tombe amoureux.

Est-ce qu’on s’ennuie ? Non, pas vraiment : Tony Scott filme les bagnoles plutôt bien, aussi bien en tout cas que les avions de Top Gun. Et même s’il n’évite pas l’impression répétitive du truc, enchaînant les courses pour masquer le vide du propos, sa volonté de nous embarquer littéralement au cœur de la course (l’univers des stock cars, pour ceux que ça intéresse) est payante, et il y a un vrai rythme dans ces innombrables séquences de course.

Quant à Tom Cruise, il est en roue libre, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. Comme absent, on ne l’a jamais vu aussi fade, ni avant ni après. Et Nicole Kidman? Pas mieux… De son personnage de médecin sexy et inconsistant, la belle ne sait pas trop quoi faire. Jamais l’histoire d’amour de ces deux-là ne fait d’étincelle : on sent bien que jamais les deux acteurs ne pourraient être ensemble dans la vraie vie. Si ?

Top Gun (id.) – de Tony Scott – 1986

Posté : 1 juillet, 2014 @ 8:13 dans 1980-1989, CRUISE Tom, SCOTT Tony | 1 commentaire »

Top Gun

La sortie dans une belle édition blue ray de ce film étendard de la culture pop des eighties est l’occasion de redécouvrir le film qui a fait de Tom Cruise la plus grande star de sa génération à seulement 24 ans, lui qui venait d’être remarqué dans Risky Business (un succès) et Legend (un échec), sans doute le film le plus oublié de Ridley Scott.

Changement de style, donc, avec l’autre frangin Scott qui, avec ce Top Gun, crée une imagerie qui fera école dans les dix ans qui suivront. Pour le pire plus que pour le meilleur, d’ailleurs : héroïsme primaire, glorification du corps et de l’uniforme, musiques sirupeuses et esthétique criarde, Top Gun est le symbole de ce qui s’est fait à peu près de pire dans le cinéma américain.

Le scénario tient sur une plaque d’identification, et le film étire à l’envi des scènes qui n’apportent rien d’autres que des images qui renforcent la cool attitude des personnages : une interminable partie de beach volley pour mettre en valeur les corps musclés et bronzés des pilotes, d’innombrables chevauchées à moto de Tom dans le crépuscule… Le film semble bien souvent n’être qu’une succession de clips illustrant des chansons guimauve qui furent des tubes.

On devrait le détester, ce film, et pourtant… Est-ce pour les images, tout de même souvent très belles ? Est-ce pour les répliques cool et cultes qu’on se récitait en boucle dans les cours de récréation ? Est-ce pour la naissance de la star Tom Cruise ? Toujours est-il que le film garde une vraie côte de sympathie, malgré des séquences aériennes trop longues, et une histoire d’amour qui paraît hors de propos.

Non, Top Gun est une histoire d’hommes entre eux. La vraie love story, ce n’est pas celle qui unit Tom Cruise à Kelly McGillis, mais celle entre l’interprète de Maverick et celui d’Iceman, Val Kilmer. Leur attirance-répulsion, marquée par l’admiration, la rivalité, et une espèce d’amour vachard, est le vrai sujet de ce film qui, malgré tout ses aspects typiquement années 80, supporte plutôt bien l’épreuve du temps.

Et puis il y a Tom Cruise, à la jeunesse insolente, qui donne le ton au film. Sa performance, ici, n’est pas particulièrement nuancée. Mais il est de toutes les scènes, et son charisme, sa présence hors du commun, font énormément pour la réussite du film. Autant que ce que le film a apporté à la carrière de la star…

• Le digibook que Paramount vient d’éditer propose une quantité de bonus sur le blue ray, notamment un très long et très intéressant making of dans lequel interviennent aussi bien Tom Cruise que Jerry Bruckenheimer, Tony Scott ou Val Kilmer. Le livre, lui, est essentiellement une succession de belles illustrations et de citations du film.

Unstoppable (id.) – de Tony Scott – 2010

Posté : 29 novembre, 2013 @ 3:37 dans 2010-2019, SCOTT Tony | Pas de commentaires »

Unstoppable

Ils sont forts ces Américains : réussir à tenir un suspense impeccable pendant deux heures avec une histoire de train incontrôlable particulièrement pauvre en rebondissements. L’histoire est vraie : un mécano a laissé filer un train chargé de matières hautement explosives, sans conducteur, qui s’est dirigé à toute allure vers une région très peuplée… Deux mécanos dont le train de marchandise se trouvait sur la ligne ont décidé de braver les ordres pour arrêter le train fou.

Mis à part une tentative malheureuse, et le dénouement, il n’y a rien de vraiment spectaculaire ici. Mais Tony Scott a un vrai talent pour filmer la moindre scène de dialogue comme une séquence d’explosion. D’où l’impression d’assister à l’un de ces films d’action non-stop, alors qu’Unstoppable vaut surtout pour son décor et ses personnages : des mécaniciens ferroviaires aux vies modestes et difficiles.

Mais qu’il filme ces gens simples (Denzel Washington et Chris Pine, impeccables mais sans surprise) confrontés à une situation exceptionnelle, ou qu’il plonge dans les affres de l’espionnage (Spy Games, son meilleur film), Tony Scott adopte toujours le même style visuel, montage syncopé et couleurs saturées. C’est à la fois la force et la limite du film : son efficacité et son manque d’originalité.

Le Dernier Samaritain (The Last Boy Scout) – de Tony Scott – 1992

Posté : 21 décembre, 2012 @ 2:18 dans * Thrillers US (1980-…), 1990-1999, ACTION US (1980-…), SCOTT Tony | Pas de commentaires »

Le Dernier Samaritain

Une petite pensée pour Tony Scott qui, à défaut d’avoir été un grand auteur, a incarné tout un pan du cinéma populaire hollywoodien des années 80 et 90. On peut lui reprocher ou lui en donner crédit, mais le benjamin des frères Scott a contribué à inventer un nouveau type de films d’action, mélange souvent douteux de cool attitude, de punchlines plus ou moins drôles, de noirceur sidérale, et d’action tous azimut.

Dans le genre, The Last Boy Scout est un petit classique, l’un de ces buddy movies improbables (un détective privé miteux associé à une ancienne gloire du football américain) qui se tournaient à la chaîne à l’époque. L’action est très spectaculaire (même si la mise en scène clipesque de Scott a tendance à atténuer l’effet percutant de ces séquences) ; l’humour très… trop… enfin, bien gras ; les personnages bien sombres (Bruce Willis dans son numéro d’alcoolique usé jusqu’à la corde qu’il continue à égrener, 20 ans plus tard), et en même temps très, très cools…

Pas grand-chose de plus à dire sur ce film peuplé de méchants caricaturaux, si ce n’est que la victime qui se fait dessouder au début est jouée par une inconnue nommée Halle Berry, que Damon Wayans est plutôt moins tête à claque que la plupart des sidekicks dont on affublait les héros à l’époque…

Bruce Willis fait du Bruce Willis. Mais même quand il fait le minimum syndical, ce type est l’incarnation la plus parfaite de ce cinéma d’action hollywoodien. Et au début des années 90, il est au sommet de son charisme.
C’est peut-être pas énorme, mais ce nanar agaçant et plutôt bien foutu supporte assez bien l’épreuve du temps. Vingt ans après, ça reste un bon actioner qui n’est violent et cruel que pour le fun. No hard feeling…

 

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