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Archive pour la catégorie 'SARGENT Joseph'

Un espion de trop (One spy too many) – de Joseph Sargent – 1966

Posté : 28 février, 2022 @ 8:00 dans * Espionnage, 1960-1969, SARGENT Joseph | Pas de commentaires »

Un espion de trop 1966

Petite envie de me replonger dans l’atmosphère de l’une de ces séries qui ont bercé mon enfance (lors d’une énième rediffusion bien sûr : lors de leur diffusion initiale, mes parents étaient encore fort jeunes). Des agents très spéciaux, ou l’histoire d’un agent secret britannique et d’un confrère russe qui font équipe au sein d’une agence d’espionnage internationale. L’anti-guerre froide, en quelques sortes. Un duo mythique, interprété quatre saisons durant par le suave Robert Vaughn et le raide David McCallum.

Bien avant le remake ciné qu’en a fait Guy Ritchie en 2015, huit longs métrages étaient sortis en salles, parallèlement à la diffusion télévisée de la série. Celui-ci est le troisième de la liste. Et comme tous les autres, il s’agit en fait du remontage de deux épisodes télé, et pas d’une histoire originale pour le cinéma. Ce qui explique pourquoi le style, et le rythme, évoquent immédiatement les séries télés des années 1960. Et pourquoi on comprend vite qu’on n’arriverait plus aujourd’hui à revoir la centaine d’épisodes de la série.

L’histoire elle-même est bourrée de clichés, et flirte avec la pure parodie : nos agents doivent lutter contre un mégalomane qui a décidé de devenir le maître du monde en violant les dix commandements. Oui, ne cherchez pas à comprendre la subtilité du truc : c’est juste comme ça. Une fois ce principe admis, il faut passer outre le jeu étrangement outré de Rip Torn, qui campe un Alexander se rêvant en « Alexander the greater » assez peu terrifiant. Puis chercher à retrouver la complicité entre un Robert Vaughn moyennement impliqué et un David McCallum carrément en retrait…

Pour le reste : de l’action mou du genou, un humour volontiers potache… Tout ça a quand même pris un méchant coup de vieux. On peut quand même s’amuser de cette exploration d’un immense tombeau de carton pâte qui annonce les exploits d’Indiana Jones. Du look et des allures de Robert Vaughn en ersatz de James Bond. Ou du même Vaughn s’accrochant à un avion qui décolle, cinquante ans avant Ethan Hunt dans Mission Impossible 5. S’en amuser, ou se dire que la comparaison est bien cruelle pour le film de Joseph Sargent, qui sera aussi le réalisateur de The Taking of Pelham 1, 2, 3 (tiens…) et des Dents de la mer 4 (ah d’accord…).

Les Pirates du métro (The Taking of Pelham 1-2-3) – de Joseph Sargent – 1974

Posté : 24 mai, 2019 @ 8:00 dans * Polars US (1960-1979), 1970-1979, SARGENT Joseph | Pas de commentaires »

Les Pirates du métro

Oubliez le pauvre remake de Tony Scott, et (re)voyez de Taking of Pelham 1-2-3 première version, modèle du polar 70s, porté par un Walter Matthau parfait en flic du métro, confronté à une prise d’otage menée par Robert Shaw et Martin Balsam.

Aux antipodes de Scott, Sargent privilégie les personnages à l’action, plutôt rare au final. Sa mise en scène, remarquablement fluide, passe d’un personnage à l’autre, d’un lieu à l’autre, avec une évidence qui force le respect. Au-delà du scénario, intriguant mais conventionnel, c’est cette fluidité et cette intelligence de la mise en scène qui séduit, et qui offre une vision originale de ce décor de métro qui semble si familier.

Shaw est glaçant en « pirate » éduqué mais déterminé. Mais c’est Matthau qui impressionne, et donne au film son ton atypique, avec cette touche de légèreté apporte une ironie bienvenue à un récit par ailleurs très sombre. L’acteur, plus familier de la comédie, vie cette année-là une sorte de parenthèse noire pour le moins concluante (il vient alors de tourner Tuez Charley Varrick). Le regard qu’il lance dans le dernier plan est peut-être le plus beau moment du film…

 

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