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Archive pour la catégorie 'REITHERMAN Wolfgang'

Les Aristochats (The Aristocats) – de Wolfgang Reitherman – 1970

Posté : 15 janvier, 2019 @ 8:00 dans 1970-1979, DESSINS ANIMÉS, REITHERMAN Wolfgang | Pas de commentaires »

Les Aristochats

Walt Disney est mort, vive Walt Disney ! Mort en 1966 durant la production du Livre de la Jungle, le tout puissant oncle Walt avait certes donné lui-même le feu vert à la mise en chantier des Aristochats, mais ce long métrage est le premier auquel il n’ait pas directement participé. Et on aurait bien envie de dire que ça change un peu les choses.

Non pas que les précédents soient ratés, ni même qu’il s’est passé une révolution dans la logique du studio, mais quand même. Ce qui frappe d’emblée, c’est le style visuel du film, avec ces dessins comme sortis directement d’un carnet de croquis, qui rompent avec la perfection et l’extrême réalisme qui marque la plupart des longs métrages depuis Blanche-Neige, le tout premier.

Et puis le ton, le rythme, très jazzy. Dans Le Livre de la jungle déjà, quelques scènes révélaient un certain goût pour le jazz. Mais sans commune mesure avec les grands moments des Aristochats, ce bœuf improvisé dans un squat parisien, et cet air inoubliable chanté (en français et en anglais) par Maurice Chevalier lui-même.

L’histoire, simple prolongement de La Belle et le Clochard et des 101 dalmatiens, n’apporte pas grand-chose de nouveau à la gloire de Disney. Mais la forme, elle, a quelque chose de franchement enthousiasmant, et même d’euphorisant. « Tout le monde veut devenir un cat, parce que un chat quand il est cat, retombe sur ses pattes… »

Merlin l’enchanteur (The Sword in the stone) – de Wolfgang Reitherman – 1963

Posté : 12 janvier, 2011 @ 9:41 dans 1960-1969, DESSINS ANIMÉS, DISNEY Walt, REITHERMAN Wolfgang | Pas de commentaires »

Merlin l'enchanteur

C’est le dernier long métrage d’animation que le père Disney verra terminé (il mourra en 1966, avant l’achèvement du Livre de la jungle), et c’est un film d’une étonnante simplicité, qui renoue avec le charme et la modestie de Dumbo, sorti plus de vingt ans plus tôt, après une série de « grands dessins animés » flamboyants et plus spectaculaire.

Ce qui frappe le plus dans ce Merlin, c’est l’absence d’un grand méchant. Face à lui, le petit Arthur ne trouve guère qu’un beau-frère plus bête que méchant, un loup plus maladroit qu’effrayant, et une sorcière curieusement sympathique. Bref, c’est un long métrage bon enfant, sans grand suspense, si enjeu. D’ailleurs, Excalibur, la fameuse « épée dans la pierre » du titre originale, est pour le moins abordée avec légèreté : la séquence au cours de laquelle Arthur retire l’épée de son socle est traitée par-dessus la jambe, comme un passage obligé qui n’intéresse pas vraiment les auteurs du film.

Ce qui les intéressent plutôt, ce sont les possibilités offertes par la magie de Merlin : Arthur transformé en poisson, Arthur en écureuil, Arthur en oiseau… Le film est conçu comme une succession de passages qui pourraient presque être indépendants les uns des autres. C’est ce qui donne un certain charme au film, mais c’est aussi ce qui fait sa limite, et en fait un « mal aimé » parmi tous les longs métrages produits par tonton Walt.

Il y a aussi dans Merlin une faute de goût comme on en a rarement vu dans l’œuvre de Disney : l’enchanteur, fatigué du manque de confiance en soi du jeune Arthur, décide de partir pour Saint Trop, et revient en bermuda et chemise à fleurs… Mouais…

Robin des Bois (Robin Hood) – de Wolfgang Reitherman – 1973

Posté : 12 octobre, 2010 @ 6:39 dans 1970-1979, DESSINS ANIMÉS, REITHERMAN Wolfgang | 1 commentaire »

Robin des Bois (Robin Hood) - de Wolfgang Reitherman - 1973 dans 1970-1979 robin-des-bois-73

Après avoir découvert le Robin des Bois version Ridley Scott, petite plongée nostalgique, pour faire plaisir à mes deux fils (2 ans et 5 ans si ça intéresse quelqu’un), avec cette version Disney, initiée par le grand Walt lui-même avant sa mort (en 1966). Eh bien il faut reconnaître qu’il a plutôt bien vieilli, ce dessin animé très rythmé, et bourré d’humour. On est bien sûr aux antipodes du film de Scott, même si Wolfgang Reitherman n’hésite pas à forcer le trait de la misère et de la souffrance, dans quelques scènes assez dures, qui ont le mérite de montrer au jeune public que l’injustice touche les plus faibles. Robin des Bois serait-il un film politique ? On n’ira pas jusque là…

Il y a en tout cas de belles idées dans ce long métrage, à commencer par le ménestrel qui donne un rythme particulier au film (ça change du sempiternel livre de contes dont on tourne les pages au fur et à mesure que l’intrigue avance…), et par le très beau générique de début. Le duo de méchants est aussi une grande réussite : le prince Jean qui souffre d’avoir été mal aimé par sa maman, et son âme damnée le triste Sire, serpent persifleur à qui on le film fait subir toutes les misères du monde.

Robin des Bois est une vraie réussite, qui allie à la fois la richesse visuelle des grands classiques comme Blanche Neige ou de La Belle et la Bête, et le charme un peu désuet des productions plus modestes comme Dumbo.

 

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