Play it again, Sam

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Archive pour la catégorie 'POLLACK Sydney'

Tootsie (id.) – de Sydney Pollack – 1982

Posté : 25 juin, 2022 @ 8:00 dans 1980-1989, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

Tootsie

Sujet casse-gueule par excellence : un comédien incapable de décrocher le moindre rôle se déguise en femme et auditionne pour une série télé. Il est embauché, et doit assumer son nouveau statut d’actrice populaire… Dustin Hoffman passe la moitié du film sous les traits de « Tootsie », robes sans âges, mise en plis impeccable, voix de fausset. Toutes les chances de tomber dans le cliché le plus éculé, et pourtant non : ça marche. Et quarante ans après, Tootsie reste une réussite assez miraculeuse.

Dustin Hoffman, d’abord, est formidable. Sa transformation radicale est impressionnante, mais la force de son interprétation va bien au-delà : avec ce travestissement, l’acteur qu’il interprète découvre peu à peu sa part de féminité, et ouvre les yeux sur sa propre masculinité. Et au-delà de l’aspect spectaculaire de la métamorphose physique, c’est dans les détails qu’Hoffman se révèle formidable : dans la manière qu’il a de modifier presque imperceptiblement sa gestuelle, son regard…

Grand numéro d’acteur, dans un film qui trouve le ton juste. Là encore, rien d’évident a priori. Et même à l’époque de Me Too, Tootsie reste un film pertinent dans sa manière de mettre en scène les rapports entre les femmes et les hommes. C’est certes une comédie, parfois excessive (le personnage du vieux beau pour le moins insistant et finalement pathétique), mais toujours étonnamment juste. Sydney Pollack (qui s’offre un rôle d’agent pas dénué de préjugés) se livre à une sorte de d’équilibriste, sans jamais vaciller.

Tous les personnages secondaires sont également, et joliment, sur le fil : Jessica Lange en actrice un peu soumise qui accepte les humiliations à répétition d’un réalisateur macho ; Terri Garr en apprentie comédienne totalement névrosée ; Charles Durning en vieux terrien qui tombe amoureux de Tootsie ; Bill Murray en coloc hilarant… Mais la grande force du film, c’est le personnage de Dustin Hoffman bien sûr, lui-même dragueur lourdingue loin d’être un parangon de féminisme.

Quarante ans après sa sortie, ce petit classique de notre enfance garde toute sa fraîcheur et sa pertinence. Avec un tel sujet, ce n’était pas une évidence.

Absence de malice (Absence of Malice) – de Sydney Pollack – 1981

Posté : 18 septembre, 2021 @ 8:00 dans * Thrillers US (1980-…), 1980-1989, NEWMAN Paul, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

Absence de malice

Sydney Pollack, cinéaste engagé, aime associé le film de genre et la critique du système américain. C’est une constante, qui a souvent donné d’excellents films, des Trois Jours du Condor à Havana (oui, j’aime Havana). Absence de malice n’est pas son film le plus connu, pas le plus célébré, pas le plus intense non plus, il faut le reconnaître. Mais il trouve sa place dans une filmographie très cohérente (même si pleine de surprises).

Paul Newman est excellent dans le rôle d’un petit chef d’entreprise que le FBI et les journalistes désignent comme l’héritier naturel de son truand de père. Un homme normal et sans histoire, emporté dans la spirale infernale du « système », thème pollackien par excellence. Le film manque d’intensité, disais-je. Mais Pollack excelle à décrire un univers inhumain, d’où personne ne surnage vraiment.

Newman lui-même, victime de moins en moins conciliante, qui comprend vite que pour garder la tête hors de l’eau dans cette Amérique-là, il faut adopter le point de vue et les méthodes de ceux qui vous détruisent. Et que dire de Sally Field, très bien en journaliste dont l’idéalisme fait si peu de cas des dégâts collatéraux de ses scoops ? Cynique, cruel, sans concession, Absence de malice s’inscrit dans la lignée des grands films de Pollack, à la fois film noir passionnant et miroir tendu à un certain système, déshumanisé et dénué d’empathie.

Les politiques, les forces de l’ordre, les journalistes, personne ne sort grandi de ce jeu de massacre fort bien écrit, et réalisé avec une certaine efficacité… mais oui, sans cette flamme qui aurait fait la différence, sans cette passion qui aurait fait de la « croisade » de Paul Newman une sorte de porte-étendard, un film majeur sur un certain journalisme, plus tourné vers les « coups » que vers la vérité. Un rendez-vous manqué, tout de même…

Un château en enfer (Castle Keep) – de Sydney Pollack – 1969

Posté : 20 mars, 2018 @ 8:00 dans 1960-1969, LANCASTER Burt, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

Un château en enfer

Quand Pollack s’attaque au film de guerre, cela donne une curiosité qui ne ressemble à rien d’autre. Une balade quasiment onirique et parfois opaque vers la mort, tantôt fascinante, tantôt désarçonnante.

Ça se passe dans les Ardennes. On découvre une poignée de soldats américains avançant péniblement dans la boue, lorsqu’apparaît sur son cheval un seigneur en habit de chasse d’un rouge superbe, flamboyant. Drôle de rencontre qui donne le ton.

Le film est ambitieux : il tisse des liens impossibles entre la mort et l’art, entre la guerre et la beauté. Surtout, Pollack semble décidé à supprimer toutes les clés d’interprétation possible, passant de la poésie à la violence brute dans le même mouvement (le dialogue qui se noue autour d’une flûte entre un soldat américain et un « collègue » allemand).

Le film est parfois lyrique et poétique, comme lorsque Burt Lancaster, un bandeau sur l’œil, domine sur son cheval blanc une armée de morts en marche. Une vision qui semble tirée de l’un de ces tableaux que collectionne le châtelain, joué par Jean-Pierre Aumont.

Mais Pollack se permet aussi des scènes quasiment burlesques, voire grotesques : un camion de pompier qui monte à l’assaut d’un château fort ; une voiture plongée dans des douves qui remonte à la surface, et que son propriétaire fait littéralement rouler sur l’eau.

Le moins que l’on puisse, c’est que Pollack surprend avec ce film de guerre qui se moque totalement des codes du genre. Une promenade sur le chemin de la mort ? Elle est en tout cas omniprésente, et ce dès la première scène : dès l’apparition quasi-fantomatique des cavaliers, on sent que ces personnages sont déjà des cadavres.

Abrupt, mal aimable, le film n’est pas toujours totalement convaincant, mais il y a là de très beaux moments et des acteurs excellents : de Lancaster, sobre et intense, à Peter Falk en soldat boulanger qui se trouve une famille, en passant par Bruce Dern en soldat évangélisateur ou Jean-Pierre Aumont en châtelain amoureux des belles choses. Une curiosité, pour le moins…

Trente minutes de sursis (The Slender Thread) – de Sydney Pollack – 1965

Posté : 21 avril, 2017 @ 8:00 dans 1960-1969, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

Trente minutes de sursis

Souvent évoqué comme son premier long métrage, Propriété interdite a certes établi la réputation du jeune Sydney Pollack. Mais un an plus tôt, le jeune cinéaste (tout juste 30 ans au compteur) signait ce film déjà très maîtrisé, curieusement inspiré d’un fait divers découvert dans un magazine : un étudiant, bénévole dans un centre d’appel d’urgence, a parlé au téléphone pendant une heure à une femme qui venait d’avaler un tube entier de médicaments, tentant de la localiser avant qu’il ne soit trop tard.

Pour son premier film, Pollack n’affiche pas encore le cynisme qui sera le sien quelques années plus tard. Même avec l’histoire d’une femme qui se suicide, il parvient à être positif, soulignant la force de l’entraide et de la compréhension, à travers la relation entre cette femme (Anne Bancroft) et son interlocuteur (Sidney Poitier), qui refuse d’être indifférent à son sort.

Le film est raconté en temps réel, cette heure de discussion étant « allongée » de nombreux flash-backs qui éclairent peu à peu les raisons de se suicide. Ces flash-backs sont assez convenus, histoire plutôt banale d’un drame conjugal, qu’Anne Bancroft rend touchante sans réussir totalement à rendre palpable l’ampleur de son désespoir.

Le plus réussi, c’est le lien qui se crée entre ces deux êtres qui ne se rencontreront jamais, entre le jeune Poitier, étudiant plein de vie et d’insouciance, et cette voix sur laquelle il ne peut pas mettre un visage, mais dont il se soucie comme de son meilleur ami. Là, dans les limites strictes de cette pièce où se joue le drame à distance, Pollack fait preuve d’une vraie maîtrise, et d’un sens de la tension absolument parfait, utilisant aussi bien les changements d’angle que les regards silencieux et lourds de sens des seconds rôles (dont Telly Savalas).

Quand il sort de cette pièce, Pollack se laisse hélas aller à plusieurs tentations : celle d’être trop démonstratif (le film n’aurait-il pas été plus puissant s’il avait gardé le mystère sur cette femme ?), et celle de vouloir à tout prix être dans l’air du temps. La musique de Quincy Jones est très réussie, mais trop présente par moments. Et quelques scènes sont gâchées par un montage trop agressif. Des « erreurs de jeunesse » que Pollack ne renouvellera pas.

La Firme (The Firm) – de Sydney Pollack – 1993

Posté : 30 juin, 2015 @ 2:01 dans * Thrillers US (1980-…), 1990-1999, CRUISE Tom, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

La Firme

Pas encore action-hero à plein temps, Tom Cruise commence à collectionner les cinéastes prestigieux à ce stade de sa carrière. Une jeune star qui peut choisir le projet qu’il veut, tourner avec qui il veut, et dont l’avenir promet d’être brillant. Une description qui correspond à Tom Cruise-acteur, aussi bien qu’à son personnage dans La Firme : on jurerait que le rôle a été écrit sur mesure pour lui, Pollack s’amusant de cette image de golden boy à qui tout réussi pour le confronter à un piège infernal sans issue possible.

Pollack est en terrain connu dans ce film adapté d’un roman de John Grisham : l’histoire d’un jeune avocat courtisé par toutes les grandes boîtes des Etats-Unis, qui accepte la proposition d’une firme puissante dont l’aspect très familial cache une vérité nettement plus sordide. On est dans un thriller paranoïaque dans la lignée des Trois Jours du Condor. En plus simpliste, quand même, parce qu’avec cette histoire de descente aux enfers, Grisham et les scénaristes (parmi lesquels Robert Towne) n’y vont pas avec le dos de la cuillère.

C’est du gros, gros méchant que doit affronter Tom Cruise, avec son innocence et son humanité retrouvées alors qu’il est au fond du trou. Jusqu’à la caricature, mais avec un savoir faire immense, un vrai sens de l’action (une belle course poursuite, notamment) et surtout une capacité à donner de l’épaisseur à des personnages a priori pas exceptionnels.

C’est le cas des nombreux seconds rôles de prestige que l’on croise le temps de deux ou trois scènes pour la plupart : Holly Hunter assez inattendue, Ed Harris raide et cabot mais superbement pitoyable, et surtout Gary Busey, éternel méchant de service qui trouve ici le rôle de sa vie le temps de deux petites apparitions inoubliables, jubilatoire en détective privé grande gueule.

C’est le cas aussi de Gene Hackman qui, lui, est étonnamment sobre dans le rôle du salaud désigné, mais dont l’humanité transparaît petit à petit, révélant les fêlures de l’homme, miroir terrible et vieilli du personnage de Tom Cruise.

La qualité de l’interprétation est pour beaucoup dans le plaisir que l’on prend devant ce Pollack séduisant, mais mineur.

Havana (id.) – de Sydney Pollack – 1990

Posté : 20 mars, 2013 @ 3:45 dans 1990-1999, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

Havana (id.) - de Sydney Pollack – 1990 dans 1990-1999 havana

J’ai toujours beaucoup aimé ce film mésestimé, petite Madeleine de mon adolescence que je revois régulièrement avec un plaisir qui ne cesse de croître.

Parce que cette époque (ces jours qui précèdent la chute de Batista et l’avènement de Castro) est fascinante. Parce qu’elle offre à Pollack une toile de fond passionnante, celle d’un monde en mouvement. Et justement parce qu’il y a dans ce film la conscience d’un monde qui disparaît, une nostalgie qui n’a rien d’idéologique, mais qui tient au poids du temps qui passe.

La révolution castriste est au cœur de Havana, mais le film parle de la perte de l’innocence, et de rien d’autre. D’ailleurs, le héros interprété par un Redford royal, digne héritier de Bogart (il descend les whiskys et les daïquiris avec autant de classe, et déboule dans la grande Histoire avec autant de désinvolture que l’acteur de Casablanca et Le Port de l’angoisse) se contrefout de cette révolution en marche. S’il y intervient, c’est d’abord pour sauver ce qui compte le plus dans sa vie : le poker et les grandes parties qui l’attendent à La Havane, paradis des joueurs en cette année 1958. Puis par amour, pour une belle étrangère (Lena Olin) qui se trouve être la femme d’un membre important de la révolution (Raul Julia, dans un rôle qui rappelle évidemment celui de Paul Henreid dans Casablanca). Même même lorsque ce type sans principe (c’est lui qui le dit) s’implique le plus, il le fait avec un égoïsme hallucinant. « Tu veux changer le monde ? Change le mien » lance-t-il à celle qu’il aime.

Pollack, grand cinéaste romantique et digne descendant des grands classiques, multiplie les clins d’œil à Casablanca. Jusque dans le sacrifice annoncé de son héros. De fait, Havana a toutes les qualités des grands films des années 40 : le souffle romanesque, la virilité de Redford, la sensualité de Lena Olin (les deux acteurs sont formidables), le poids de l’histoire, l’élégance de la mise en scène. Havana, le plus mal aimé des films tournés par Pollack avec Redford, est à redécouvrir d’urgence.

 

L’Ombre d’un soupcon (Random Hearts) – de Sydney Pollack – 1999

Posté : 7 septembre, 2011 @ 12:17 dans 1990-1999, FORD Harrison, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

L'Ombre d'un soupçon

Voilà un beau sujet de mélo : un homme et une femme qui ne se connaissent pas découvrent que leurs conjoints respectifs, morts dans le crash d’un avion, étaient amants… Un sujet original et excitant qui sent à plein nez la fausse bonne idée : une idée forte fait rarement un grand film. Mais voilà : il y a derrière la caméra un grand cinéaste, l’un des plus romantiques qui soient ; et devant un couple d’acteurs magnifiques et inattendu (Kristin Scott-Thomas et Harrison Ford). Est-ce que ça suffit à faire un bon film ? Oui, surtout quand l’entreprise est menée avec une telle délicatesse, et avec une telle empathie pour des personnages pas faciles.

Le film n’est pas parfait, loin de là : on se demande un peu ce que vient faire l’intrigue policière parallèle, sans rapport aucun avec l’histoire principale, et on se dit aussi que faire des deux personnages principaux des êtres à ce point hors normes (Ford est flic et enquête sur deux méchants ripoux, et Scott-Thomas est une politicienne en pleine campagne électorale) n’apporte pas grand-chose.

On se dit aussi que, même si la première demi-heure est très réussie, le film met du temps avant de trouver son vrai sujet, qui est cette histoire d’amour naissante entre ces deux personnages qui vivent leur deuil et leur statut de cocu par-delà de la mort de manière radicalement différente. Et c’est vrai que le film devient réellement magnifique lorsqu’il se concentre sur son couple en formation, et que les deux conjoints disparus se transforment en présence fantomatique, à la fois moteur et obstacle à cette histoire d’amour impossible.
La scène-clé, macabre pèlerinage dans la chaude nuit de Miami, fait littéralement basculer le film, dans un mélange sublime de douleur, de désir, de colère et de romantisme qui doit autant à la délicatesse du cinéaste qu’à l’interprétation de ses deux acteurs.

Kristin Scott-Thomas trouve là sans doute le plus beau (et le plus complexe) de ses rôles hollywoodiens. Elle trouve l’équilibre parfait entre la force et le cynisme nécessaire à son personnage de politicienne, et la fragilité presque enfantine et désespérée de l’amoureuse passionnée qu’elle est au fond d’elle. Quant à Harrison Ford (que Pollack avait déjà dirigé dans son film précédent, un remake de Sabrina), splendide une fois de plus, il transcende lui aussi un rôle difficile : veuf hanté par les mensonges de sa femme, qui se lance dans une quête impossible et destructrice.

Qu’importe les défauts du film : L’Ombre d’un soupçon fait partie des grands mélodrames de la décennie. Il marquait le retour de Ford après une série de films décevants, et celui de Pollack que l’on retrouvait la même année devant la caméra de Kubrick pour Eyes Wide Shut (il tient d’ailleurs un petit rôle également, dans L’Ombre d’un soupçon).

Bobby Deerfield (id.) – de Sydney Pollack – 1977

Posté : 25 mai, 2011 @ 3:40 dans 1970-1979, PACINO Al, POLLACK Sydney | Pas de commentaires »

Bobby Deerfield

Sur le papier, cette histoire d’amour représente le point culminant du mélodrame sirupeux. Un homme ne vivant que pour sa carrière (il est champion de course automobile), et passant totalement à côté de la vraie vie, insensible aux ravages qu’il peut faire autour de lui, trouve le grand amour auprès d’une jeune femme étrange qui elle est pleine de vie, et va lui apprendre à sortir de sa coquille, et à se révéler enfin à lui-même. Mais cette jeune femme pleine de vie est en phase terminale…

Sur le papier, donc, il y a des relents de Love Story qui m’auraient fait fuir sans me retourner si le film n’était pas une adaptation d’un roman d’Erich Maria Remarque, et qu’il ne marquait l’unique collaboration entre Al Pacino et Sydney Pollack. Comme on pouvait s’y attendre, Pollack évite soigneusement tous les pièges du mélo, et va même ouvertement dans la direction opposée, signant un film curieusement froid et dépassionné. C’est à la fois sa force et sa limite : sa force, parce que le film est à l’image de ce Bobby Deerfield, interprété avec beaucoup de retenue par Pacino ; et sa limite, parce qu’on a tendance à adopter le même comportement, lointain et distant.

Heureusement, il y a le personnage de Marthe Keller, dont on se demande si elle est folle ou seulement assoiffée de vie. Sa rencontre un Pacino qui pourrait être son double négatif est passionnante. Le film ne ressemble à vrai dire à aucun autre. Tantôt passionné, tantôt glacé. C’est la rencontre de deux êtres radicalement opposés, mais attirés par leurs douleurs respectives. C’est l’histoire d’un homme qui laisse sa vie s’envoler, sauvé par une femme qui ne peut rien faire pour retenir la sienne.

La séquence, scène de ménage d’une triste banalité, au cours de laquelle Pacino/Deerfield apprend de la bouche de sa petite amie (notre Anny Duperey) que la jeune femme dont il est tombé amoureux est mourante, est d’une beauté sidérante, d’une simplicité absolue, mais bouleversante. Le regard paniqué de Pacino, décidément immense, fait plonger en un éclair le film dans une autre dimension. Lui en a finit de passer à côté de sa vie ; le film devient alors solaire, et beau à pleurer.

 

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