Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour la catégorie 'POLISH Michael'

Mission Alarum (Alarum) – de Michael Polish – 2024

Posté : 21 octobre, 2025 @ 8:00 dans 2020-2029, ACTION US (1980-…), POLISH Michael, STALLONE Sylvester | Pas de commentaires »

Mission Alarum (Alarum) – de Michael Polish – 2024 dans 2020-2029 54828879006_77dce331d7

Commençons par les bons côtés du film…

Continuons avec ses limites :

1 : un scénario bas du front qui confronte deux anciens agents secrets, ennemis devenus époux après un coup de foudre survécu alors qu’ils étaient occupés à s’entretuer, à une armée de tueurs pendant leur lune de miel,

2 : une image dégueulasse signée par un chef opérateur qui croit réinventer le fil à couper l’eau tiède en multipliant les contre-jours et les lumières pisseuses,

3 : une musique désastreuse qu’on jurerait sortie d’un logiciel de génération automatique,

4 : des scènes d’action aux chorégraphies réglées par des nonagénaires fatigués,

5 : des acteurs calamiteux d’où ne surnagent ni un Scott Eastwood qui se contente de faire illusion avec les mimiques (et sans le charisme) de son père, ni un Stallone dont le temps d’écran ne doit pas dépasser les dix minutes et qui semble comme momifié.

Arrêtons nous sur lui, Stallone, puisqu’il est l’unique raison de la présence sur ce blog de ce film, qui s’annonçait nul et qui est pire. Peut-être est-il temps de tourner la page, de renoncer à l’attachement viscéral que j’ai pour le créateur de Rocky et l’interprète de Copland, et accepter le fait que sa carrière au cinéma est tombée dans des abîmes indéfendables.

Le voir cachetonner dans ce nanar indéfendable fendrait presque le cœur, autant que le voir se corrompre en admirateur de Trump. Presque. Mais au fond, on s’en veut surtout d’avoir perdu 90 minutes de sa vie. 90 minutes, d’après le décompte qui s’affiche à l’écran. Ressenti : 4 heures. La seule surprise, finalement, c’est la fin ouverte qui laisse entendre que le réalisateur envisage une suite. C’est donc qu’il ne se rend compte de rien ?

Force of Nature (id.) – de Michael Polish – 2020

Posté : 24 février, 2025 @ 8:00 dans 2020-2029, ACTION US (1980-…), POLISH Michael | Pas de commentaires »

Force of nature

Entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, Mel Gibson était avec Bruce Willis l’incarnation la plus parfaite d’un certain cinéma d’action. C’est triste de se le rappeler… Willis poussé à la retraite pour raisons médicales après une fin de carrière catastrophique, Gibson aurait pu assurer à lui seul l’héritage de ces glorieuses (si, si) années. Mais non.

Blacklisté pour ses propos et dérives en tous genres (homophobes, racistes, antisémites), l’acteur Gibson surnage depuis… plus de vingt ans. Ne gardant la tête hors de l’eau que grâce à de rares (et guère spectaculaires) coups d’éclat, devant ou derrière la caméra, l’ancienne star rêve d’un retour en grâce avec un cinquième épisode de L’Arme fatale qu’il évoque depuis des années, mais dont on ne voit rien venir.

En attendant, il enchaîne les rôles, souvent secondaires, dans des films qui passent le plus souvent inaperçus. Tiens… choisissons-en un au hasard. Ce Force of Nature, par exemple, dans lequel il apparaît tardivement avant de disparaître prématurément. L’histoire n’est pas plus bête qu’une autre : en voulant évacuer un immeuble dans une ville balayée par un ouragan, un jeune flic tombe sur des tueurs surarmés…

On passera sur les facilités énormes du scénario, qui fait de tous les habitants dudit immeuble des maillons essentiels du drame (violent) qui se noue. Ces facilités auraient pu accoucher d’une sorte de synthèse d’action comme Tsui Hark a pu en signer à une époque. Et la comparaison n’est pas anodine : les fusillades et chassé-croisé qui se succèdent dans les coursives et les différents étages de cet immeuble déserté évoque furieusement son fameux Time and Tide.

Comparaison évidemment cruelle, avec une conclusion sans appel : ce Force of Nature est une petite production très anodine, filmée de la même manière qu’elle est interprétée, c’est-à-dire sans inspiration, et sans autres aspérités que celles d’un Mel Gibson buriné et durci par le temps. C’est peu.

 

Kiefer Sutherland Filmographie |
LE PIANO un film de Lévon ... |
Twilight, The vampire diari... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | CABINE OF THE DEAD
| film streaming
| inderalfr