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Archive pour la catégorie 'PARISER Nicolas'

Le Parfum vert – de Nicolas Pariser – 2022

Posté : 31 mars, 2023 @ 8:00 dans * Polars/noirs France, 2020-2029, PARISER Nicolas | Pas de commentaires »

Le Parfum vert

Une comédie policière un peu rétro… Voilà le genre de plaisir qui ne se boude pas. Nicolas Pariser flirte ouvertement du côté d’Hitchcock. Une petite chose gentiment désuète qui pourrait suffire à mon bonheur, si le réalisateur avait su proposer autre chose qu’une compilation de clins d’œil et de citations plus ou moins évidentes.

Beaucoup d’Hitchcock, donc, des 39 marches à La Mort aux trousses en passant par Sueurs froides et beaucoup d’autres, mais aussi du Tintin (avez-vous remarqué la statuette de l’Oreille cassée), et quelques autres références. Ce catalogue de citations a deux effets : premièrement, il conduit assez vite à un sentiment de profonde lassitude ; deuxièmement, il permet de tenir jusqu’à la fin du film sans trop s’ennuyer, en s’amusant à reconnaître tel ou tel film.

On en sort quand même avec une vraie frustration. On pouvait attendre un peu plus d’originalité et d’audace de cette histoire de course poursuite à travers l’Europe, avec un duo mal assorti incarné par Sandrine Kiberlain et Vincent Lacoste. Elle, illustratrice lasse et prête à se lancer dans toutes les aventures. Lui, comédien très rive gauche dont un camarade est mort sur scène après lui avoir murmuré d’étranges paroles à l’oreille. Et ça, oui, c’est L’Homme qui en savait trop.

Alice et le maire – de Nicolas Pariser – 2019

Posté : 10 mars, 2020 @ 8:00 dans 2010-2019, PARISER Nicolas | Pas de commentaires »

Alice et le maire

Voilà un film bien dans l’air du temps du cinéma français. A la fois fin, intelligent et assez passionnant, et d’une modestie presque agaçante, comme si les cinéastes français ne voulaient surtout pas être taxés de faire leur malin, ces dernières années. La modestie, motif de cette plongée dans les coulisses du pouvoir (de la mairie de Lyon en l’occurrence), comme une volonté presque maladive d’éviter l’esbroufe ou le sensationnel.

Cela donne une scène formidable, le « climax » du film, tout en attente et en silences, où le suspense repose simplement sur la question de savoir si, oui ou non, Fabrice Lucchini va se lever de son fauteuil. Cela donne aussi une poignée de scènes propres et fonctionnelles, dont on pourrait dire qu’elles sont fort bien cadrées, fort bien éclairées, fort bien jouée, et fort oubliables.

Mais il y a une petite musique très séduisante. Celle de Wagner, et celle du réalisateur Nicolas Pariser qui, après un gros premier quart d’heure un peu plan-plan, réussit à installée un mouvement très musical et assez envoûtant, en resserrant son film sur son duo principal : le maire Lucchini et sa jeune « conseillère en idées » Anaïs Demoustiez.

Le film n’est jamais aussi bien que quand il concentre l’intrigue sur ces deux là, excellents, repoussant le reste du casting à une sorte de périphérie dont on cherche à faire abstraction, à la fois dans et en dehors de la mairie.

Le film déglingue aussi ouvertement les conseillers en communication et autres têtes pensantes, dans un jeu de massacre assez facile, mais rigolard et réjouissant. Beau duo et beau film, d’atmosphère par intermittence.

 

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