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Archive pour la catégorie 'NAZARRO Ray'

La Chasse aux visages pâles (Apache Territory) – de Ray Nazarro – 1958

Posté : 13 juillet, 2019 @ 8:00 dans 1950-1959, NAZARRO Ray, WESTERNS | Pas de commentaires »

La Chasse aux visages pâles

C’est fou le monde qu’il y a, dans ce désert. Rory Calhoun y chevauchait tranquillement, philosophiquement sur la destinée de l’homme seul en voix off, dans une très belle scène pré-générique. Mais le calme qui l’entoure ne va pas durer : en quelques minutes, notre cow-boy croise la route de trois voyageurs, d’une bande d’Indiens assoiffés de sang, d’une jeune femme ligotée, d’une poignée de soldats de la cavalerie, d’un gentil indien, et même de son ex accompagnée de son nouveau fiancé, tous deux en route pour prendre la diligence…

Et oui, tout ça en quelques minutes à peine, le temps pour Nazarro de créer le microcosme au cœur de son film. C’est que le temps lui est compté : moins d’une heure dix pour raconter cette histoire d’un petit groupe d’hommes et de femmes pris d’assaut par les Apaches au milieu du désert. Alors c’est vrai, il ne fait pas beaucoup d’effort pour apporter un sentiment de véracité à son film : seule compte l’efficacité, et tant pis si cette convergence de tous les personnages prête à sourire. Parce que l’efficacité est bien au rendez-vous.

C’est dense, ramassé, réduit à sa forme la plus simple. Apache Territory est un western sans gras, mais avec une vraie originalité de ton, et qui s’autorise quelques moments inattendus : un long suspense autour d’un gros varan bien dégueulasse se glissant dangereusement au plus près de Calhoun ; ou une attaque à coup de bombes improvisées… Des curiosités qui viennent confirmer la singularité de ce chouette petit western.

Face à Rory Calhoun, deux habitués des bad guys : Leo Gordon et John Dehner, toujours très bien, même quand il s’agit comme ici de jouer des sales types sans trop de nuances. Ce n’est d’ailleurs pas dans la nuance que se trouve l’intérêt du film : Rory Calhoun est un vrai héros, les Indiens sont des vrais méchants (et pas futés), et les vrais couples survivront. Sans grande surprise ? Peut-être, mais efficace et très sympathique.

La Loi du Colt (Al Jennings of Oklahoma) – de Ray Nazarro – 1951

Posté : 1 juillet, 2017 @ 8:00 dans 1950-1959, NAZARRO Ray, WESTERNS | Pas de commentaires »

La Loi du Colt.jpg - Galerie de photos

Voilà un western qui s’inscrit dans la longue série des séries B inspirées des « exploits » d’authentiques figures de l’Ouest, sous-genre dont George Sherman fut l’un des petits maîtres, et la Universal l’un des plus grands pourvoyeurs dans ses années 50 qui marquent l’âge d’or du genre.

Celui-ci est signé Ray Nazarro, cinéaste guère réputé qui tire pourtant cette petite production vers le haut par sa manière d’utiliser les grands décors naturels lors des (rares, c’est vrai) séquences de chevauchées.

Le principal atout du film, c’est justement son personnage principal, interprété par l’excellent Dan Duryea. Al Jennings est un personnage hors du commun, dans l’histoire de l’Ouest et même du western : un avocat, dont le caractère impulsif va le conduire sur les chemins du banditisme.

L’introduction du film est elle aussi très originale et très séduisante. Une scène étonnante et inutile d’un strict point de vue de la narration : on y assiste à la naissance du personnage principal en pleine bataille de la guerre de Sécession, événement décalé et irrésistible vécu du point de vue de ses frères, enfants innocents ballottés par les soubresauts de l’histoire.

On peut regretter que certains seconds rôles soient un peu ternes à côté de Duryea, à commencer par la caution charme du film, Gale Storm. Mais La Loi du Colt, petit western qui n’en manque pas (de charme), est une très belle surprise.

 

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