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Archive pour la catégorie 'FRENCH Lloyd'

Laurel et Hardy ramoneurs (Dirty work) – de Lloyd French – 1933

Posté : 11 janvier, 2013 @ 7:17 dans 1930-1939, COURTS MÉTRAGES, FRENCH Lloyd, LAUREL et HARDY | Pas de commentaires »

Laurel et Hardy ramoneurs (Dirty work) – de Lloyd French – 1933 dans 1930-1939 laurel-et-hardy-ramoneurs

Laurel et Hardy sont décidément dans leur veine dévastatrice, en cette années 1933, l’année des Menuisiers, l’un de leurs meilleurs courts métrages. Toujours réalisé par Lloyd French, ce court les transforme en ramoneurs. Et là encore, la maladresse des deux compères fait des merveilles, ou plutôt des catastrophes.

Quand il se concentre uniquement sur les gags inspirés par le ramonage, le film est un petit bijou, aux gags irrésistibles qui s’enchaînent à un rythme complètement fou. Hardy, bien sûr, fait les frais de la maladresse de son souffre-douleur, manquant se faire plomber par un tir de carabine, se faisant littéralement expulser du toit, tombant dans le conduit de cheminée, remplissant son pantalon de suie… et pas mal d’autres mésaventures, le tout en une dizaine de minutes.

Mais pourquoi avoir planté le décor dans la maison d’une espèce de savant fou travaillant sur un élixir de jeunesse. Si le personnage du majordome, flegmatique et vaguement inquiétant, est franchement drôle, celui du savant est carrément lourdingue. La fin du film tourne autour de l’élixir, et c’est nettement moins réussi et drôle que les gags du début, peut-être plus classiques, mais surtout beaucoup, beaucoup plus drôles.

Laurel et Hardy menuisiers (Buisy bodies) – de Lloyd French – 1933

Posté : 11 janvier, 2013 @ 7:15 dans 1930-1939, COURTS MÉTRAGES, FRENCH Lloyd, LAUREL et HARDY | Pas de commentaires »

Laurel et Hardy menuisiers (Buisy bodies) – de Lloyd French – 1933 dans 1930-1939 laurel-et-hardy-menuisiers

Voilà l’un des meilleurs courts métrages de Laurel et Hardy. Quasiment muet (Laurel a en tout et pour tout deux répliques dont un irrésistible « Entrez ! »), le film se situe dans la plus grande tradition du burlesque muet, lorsque les acteurs usaient jusqu’à la corde toutes les possibilités comiques offertes par une situation, ou une profession. Chaplin a beaucoup fait ça, ainsi que toutes les grandes stars du burlesque.

Ici, les deux compères travaillent le bois sur un grand chantier, terrain de jeu génial pour eux. Et évidemment, leur maladresse conduit à bien des catastrophes… Très inspiré, le tandem est à mourir de rire, que ce soit dans les situations spectaculaires (Hardy entraîné dans un système d’aération dans une séquence aux trucages assez bluffant) ou les gags les plus simples (un tuyau percé par Laurel et qui arrose son ami, gag éculé, donne pourtant l’un des moments les plus drôles du film).

L’humour à répétition fonctionne aussi parfaitement (Hardy qui se cogne la tête contre une planche). Et les trouvailles comiques du tandem sont irrésistibles et originales (une drôle de séance de rasage, où le rabotage des fesses de Hardy…).

Evidemment, ce qui fait que tous les gags fonctionnent, y compris les plus attendus, c’est la trogne d’ahuri de Laurel, et l’arrogance de Hardy. Et la complicité incroyable de ces deux-là. Ici, ça donne un petit chef-d’œuvre.

The Great Library Misery (id.) – de Lloyd French – 1938

Posté : 26 février, 2011 @ 1:28 dans 1930-1939, COURTS MÉTRAGES, FRENCH Lloyd | Pas de commentaires »

The Great Library Misery

C’est un petit court métrage sans prétention, mais plutôt sympathique : l’histoire un peu kafkaïenne (mais traitée sur le mode humoristique) d’un homme qui veut emprunter un livre à la bibliothèque, mais qui se retrouve confronté à d’insoupçonnables écueils administratifs. Ce n’est évidemment pas très original, et le film ne fourmille pas de trouvailles comiques géniales, ça non. Mais Arthur Q. Bryan, acteur bonhomme dont la voix est plus célèbre que le nom ou le visage (il est passé à la postérité pour avoir donné sa voix à Elmer Fudd), rend son personnage très attachant.

L’histoire de cet homme à qui il faudra des mois de démarches absurdes pour obtenir une carte de bibliothèque qu’il perdra au bout de quelques secondes se suffit à elle-même. Mais le réalisateur Lloyd French l’intègre dans une autre histoire : celle d’un « club des grincheux » sans aucun intérêt, qui introduit et conclut ce court métrage.

All Girl Revue (id.) – de Lloyd French – 1939

Posté : 26 février, 2011 @ 11:27 dans 1930-1939, COURTS MÉTRAGES, FRENCH Lloyd | Pas de commentaires »

All girl revue

Un petit court métrage musical comme on en faisait des dizaines à l’époque, et sans grand intérêt, si ce n’est celui de mettre en vedette une future star : June Allyson. La jeune femme est charmante et chante plutôt bien, mais ni les chansons, ni les chorégraphies ne sortent des sentiers battus. La troupe des Harrison Sisters (connue à l’époque, paraît-il) se contentent d’aligner les numéros, qu’on suit avec un regard amusé, mais pas vraiment passionné…
Le film a quand même une particularité : la distribution est totalement féminine. June Allyson y interprète une jeune femme nommée maire d’une grande ville pour une journée (bah oui, on veut bien être féministe, mais pas tous les jours, quand même), qui doit accueillir une célèbre chanteuse qui arrive en train. Rien de plus, rien de moins…

Ce n’est évidemment pas un hasard : All Girl Revue a été tourné la même année que Femmes, le magnifique long métrage de Georges Cukor avec, lui aussi, un casting 100% féminin. Et quel casting, celui-là !

 

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