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Archive pour la catégorie 'FORDE Eugene'

Charlie Chan à Broadway (Charlie Chan on Broadway) – d’Eugene Forde – 1937

Posté : 27 septembre, 2020 @ 8:00 dans * Films noirs (1935-1959), 1930-1939, FORDE Eugene, POLARS/NOIRS | Pas de commentaires »

Charlie Chan à Broadway

Charlie Chan, c’est presque cinquante films entre 1926 et 1949, dont un tiers avec Warner Oland, acteur suédois qui, va savoir pourquoi, s’est fait une spécialité des rôles d’Asiatiques. Le détective Charlie Chan est, de loin, son personnage le plus célèbre. Ses manières parfaites et son anglais approximatif plaisaient au public de l’époque. Ils semblent aujourd’hui bien désuets.

Le fils que les scénaristes lui ont flanqué (Keye Luke, qui sera bien plus tard le Mr. Wing de Gremlins) apporte une note d’humour plutôt bienvenue, et un peu de rythme. Charlie Chan lui-même, qu’Oland incarne pour la quinzième et avant-dernière fois, passe d’ailleurs une bonne partie du film à l’arrière-plan, voire absent, ne revenant que pour dévoiler la vérité avec ce regard entendu qui lui est caractéristique.

La recette, cela dit, est à peu près immuable : un meurtre (ou deux), des personnages secondaires qui sont autant de suspects, et une résolution que se fait lors d’une réunion de tout ce petit monde. Ce qui change d’un film à l’autre, c’est le décor, qui donne d’ailleurs souvent leur titre aux nombreux films de la série.

New York en l’occurrence, effervescente et pleine de lumières et de dangers, que le détective oppose constamment à son Honolulu. Le plus savoureux, finalement, c’est le langage et l’air contrit de Chan face à l’argot citadin du flic joué par Harold Huber, dont le dynamisme booste l’action.

Charlie Chan à Londres (Charlie Chan in London) – de Eugene Forde – 1934

Posté : 21 septembre, 2020 @ 8:00 dans 1930-1939, FORDE Eugene, POLARS/NOIRS | Pas de commentaires »

Charlie Chan à Londres

Dixième d’une longue, très longue série de films consacrés au détective chinois Charlie Chan, et l’un des premiers à avoir survécu. Il n’y a pas une ambition démesurée derrière ces séries B courtes (à peine 75 minutes), ancêtres des séries télés policières d’aujourd’hui.

À chaque épisode, un nouveau décor, de nouveaux personnages, et l’occasion parfois de voir de futures vedettes à leurs débuts. C’est le cas ici avec « Raymond » Milland, qui ne se prénommait pas encore Ray tout court, mais qui avait déjà un charisme dingue, même s’il n’a pas franchement l’occasion de prouver déjà qu’il est un immense acteur.

Charlie Chan, c’est Warren Oland, acteur suédois habitué des rôles d’Asiatiques, plutôt pas mal si on fait abstraction de cette détestable habitude de faire jouer les Asiatiques à des acteurs occidentaux dans le Hollywood de cette époque. Mais le personnage est plutôt rigolo, avec son regard en coin et l’air de celui qui a tout compris.

Soyons franc, et sans vouloir faire le malin : l’identité du vrai coupable m’a paru évidente dès sa première apparition. Du coup, ce whodunnit à quasi-huis-clos (de Londres, on ne verra rien d’autre que des intérieurs et des cours très très propres – vive le studio !) se regarde avec un petit plaisir, à défaut d’être vraiment efficace.

 

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