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Speed (id.) – de Jan De Bont – 1994

Posté : 22 octobre, 2020 @ 8:00 dans 1990-1999, ACTION US (1980-…), DE BONT Jan | Pas de commentaires »

Speed

Revoir un petit classique du cinéma d’action des années 90, c’est l’occasion de vérifier plusieurs choses. D’abord, la mode vestimentaire a drôlement changé : cette surchemise qui paraissait si cool alors a aujourd’hui juste l’air très large… Et voilà pour la première concession à la mode de ce blog.

Ensuite, les ressors dramatiques du genre à l’époque ne s’embarrassaient pas de vraisemblance : pratique, quand même, de voir le bus se cabrer comme par magie avant le saut de la mort. Enfin, et surtout, le genre était quand même nettement plus excitant alors que maintenant, dans ses grandes heures.

Speed, vingt-cinq ans plus tard, garde toute son énorme efficacité. C’est con, improbable, et décérébré, mais le film tient les ambitions de son titre : c’est rapide, entièrement basé sur la vitesse, évitant avec application toute pause de l’action, jusqu’à en faire le thème même du film : un bus plein de passagers roule ; s’il descend sous les 50 miles par heure, il explose.

Ce n’est pas le premier film 100 % action, mais celui-ci marque une étape dans le genre, ne serait-ce que parce qu’il conceptualise cette notion d’action non-stop. Jan De Bont, chef opérateur de Die Hard et Black Rain, réussit son passage derrière la caméra. Avec une réserve, quand même même : le sujet principal du film, ce bus fou prêt à exploser, n’inspire pas suffisamment le scénariste (Graham Yost) et le réalisateur pour se suffire. Il y a donc un prologue et une postface qui sonnent comme des variations un peu faiblardes sur le même thème, voire comme des redites inutiles.

Mais Speed tient globalement ses promesses (et passe l’épreuve du temps), avec quelques très beaux moments : ce plan où l’escorte s’écarte pour laisser le bus filer seul vers l’abîme est joliment dramatique ; et Keanu Reeves est excellent lorsqu’il craque après la mort de son pote. Là, il assume pleinement le caractère bas du front de son personnage, aussi couillu que décérébré. A l’image du film, un petit classique du genre déjà.

 

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