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Archive pour la catégorie 'CROMWELL John'

L’Emprise (Of human bondage) – de John Cromwell – 1934

Posté : 6 mars, 2024 @ 8:00 dans * Pre-code, 1930-1939, CROMWELL John | Pas de commentaires »

L'Emprise

Une peste et un couillon… et un couple impossible au cœur de cette première adaptation du roman de W. Somerset Maugham (deux autres suivront), l’histoire d’un jeune homme souffrant d’un handicap (un pied-bot), qui tombe amoureux de la fille qu’il ne faut pas : une profiteuse, froide, cruelle et inconstante.

Il ne faut pas longtemps pour comprendre qu’elle n’est pas faite pour lui. D’ailleurs, elle n’est faite pour personne. Mais voilà : il en est dingue, et cette passion n’a rien de rationnelle. Alors il sombre, embourbé dans une relation toxique comme le cinéma américain n’en montrerait plus avant un bon moment.

Parce que le film est tourné en 1934, juste avant l’entrée en fonction du code Hayes, et qu’il serait désormais impossible de mettre en scène un tel personnage, aussi amoral, passant d’un homme à un autre, couchant hors mariage. Coup de bol pour Bette Davis, qui avait déjà une vingtaine de films à son actif, mais qui devient une vraie star grâce à ce rôle taillé pour la performance.

Et c’est vrai qu’elle a ici une occasion parfaite de dévoiler l’étendue de son talent. Le film suit le parcours du brave Philip (Leslie Howard), qui noue lui aussi des relations avec plusieurs femmes (le genre de détails que le code Hayes bannira). Un parcours surtout marqué par ses rencontres successives avec Mildred, le personnage que joue Bette Davis.

Et chacune de ces rencontres met en valeur un degré supérieur de la déchéance de la jeune femme, jusqu’à très, très bas. Elle est effectivement assez impressionnante, même si son jeu paraît par moments un peu daté. Pas aidé, c’est vrai, par un montage qui manque cruellement de rythme et une mise en scène qui paraît souvent un peu sage.

Quelques fulgurances, quand même : le gros plan sur les pieds de Leslie Howard qui sort du café sous la pluie de Londres ; ou ce couple qui traverse une rue bondée en se regardant dans les yeux, comme coupés du monde, sous un concert de klaxons…

Les Aventures de Marco Polo (The Adventures of Marco Polo) – d’Archie Mayo (et John Ford, et John Cromwell) – 1938

Posté : 6 mars, 2019 @ 8:00 dans 1930-1939, COOPER Gary, CROMWELL John, FORD John, MAYO Archie L. | Pas de commentaires »

Les Aventures de Marco Polo

Ah ! Marco Polo, le symbole-même du grand voyageur, le premier à avoir raconté longuement et dans le détail les merveilles et les curiosités qu’il a découvertes en Asie. La promesse d’une grande fresque pleine de dépaysements et de décors spectaculaires…

Promesse pas tout à fait tenue, il faut bien le dire : du voyage lui-même, il ne reste qu’une suite de tableaux se succédant rapidement au cours d’une séquence aussi marquante que courte. Séquence qui a été en grande partie réalisée non par Archie Mayo, ni par John Cromwell (qui a commencé le tournage avant d’être remercié), mais par John Ford, qui expliquait lui-même avoir travaillé six jours sur ce film (sans être payé, affirmait-il) : c’est d’ailleurs là l’unique collaboration de Ford avec Gary Cooper.

Avant ces quelques courtes minutes de voyage, le prologue a mis en valeur les incontournables canaux d’une Venise de carte postale, où la notion même de marche semble avoir été proscrite (pourquoi marcher quand on a des gondoles si cinégéniques ?). Après le voyage, le film s’installe en Chine, dans un Pékin de carte postale, ou Marco Polo/Gary Cooper ne tarde pas à tomber sur un bon père de famille qui lit la Bible à ses enfants dans un anglais parfait.

Une langue qui attirer l’oreille, forcément, dans cette Chine qui n’a vu que très peu d’occidentaux jusqu’alors. Et on attend l’explication : où donc cet homme a-t-il appris à maîtriser si bien l’anglais (oui, pour les Vénitiens, on sait bien que c’est une convention : on ne va quand même pas faire parler l’Italien à Gary Cooper, ce serait ridicule avec son accent américain)… Eh bien à Hollywood, tout simplement.

Oui, parce qu’en fait, tout le monde parle anglais dans ce monde d’Hollywood tellement marqué par la Bible, mais tellement apte à oublier l’épisode de Babel. Bon, ce n’est ni le premier film, ni le dernier à prendre ce parti-pris. Indiens, Hindous, Africains, Asiatiques… pourquoi s’emmerder avec des langues que personne ne comprend.
Mais alors pourquoi suis-je à ce point agacer par ce film ? Peut-être parce que, à peine s’est-on fait à l’idée que tout le monde parlait anglais, qu’on s’aperçoit que la plupart des Chinois sont joués par d’authentiques « caucasiens », dont certains n’ont pas le début de commencement d’un œil bridé. Alan Hale en prince mongol, Basil Rathbone en vil arabe… Vraiment ?

C’est vif et souvent amusant, notamment lorsque Gary Cooper fait preuve de pédagogie avec une princesse chinoise pour lui apprendre les rudiments du baiser occidental. L’action est rondement menée, et réserve son lot de frissons. Bref, c’est irréprochable au niveau du spectacle. Mais c’est aussi symptomatique de ce que Hollywood a de plus paresseux et de plus caricatural. Une petite chose.

En marge de l’enquête (Dead Reckoning) – de John Cromwell – 1947

Posté : 3 avril, 2018 @ 8:00 dans * Films noirs (1935-1959), 1940-1949, BOGART Humphrey, CROMWELL John | Pas de commentaires »

En marge de l'enquête

A peu près zéro prise de risque cette fois, pour un Bogart qui recycle son image de justicier inflexible, avec laquelle il enchaînait les films immenses à cette époque. Son personnage n’est pas inintéressant, vétéran de la guerre qui cherche à venger la mort de son ami, et qui avance constamment dans le flou, sans jamais avoir le moindre pas d’avance sur le spectateur. Un parti-pris qui, pour le coup, le rend humain et vulnérable, ce dont on ne se plaindra pas.

Mais quand même, il y a une impression tenace de déjà-vu dans ce film noir qui se contente en grande partie de pomper les déjà grands classiques du genre. Il y a du Grand Sommeil dans la manière de complexifier l’intrigue et de s’interroger sur le rôle que joue la femme, forcément fatale (Lizabeth Scott, toujours excellente et envoûtante avec sa belle voix grave et traînante). Et pourquoi pas d’ailleurs : ce n’est pas le premier ni le dernier film à prendre modèle sur le chef d’œuvre de Hawks.

En revanche, les pillages à peine déguisés sont nettement moins pardonnables : la référence omniprésente à l’odeur de jasmin que ressasse Bogart tout au long du film rappelle furieusement le chèvrefeuille d’Assurance sur la mort. Et la réplique de Bogie qui s’apprête à lâcher celle qu’il aime (« Don’t you love me ? – That’s the tough part of it, but it will pass ») est un copié-collé éhonté du Faucon maltais.

Pas désagréable pour autant : Bogart assure le spectacle, en particulier dans son face-à-face avec l’homme de main joué par Marvin Miller. Il y a entre ces deux-là une tension dont on sent dès leur première rencontre qu’elle est explosive. Le film aurait cependant gagné à être dirigé par un réalisateur plus à l’aise avec le genre. John Cromwell fait le travail proprement, mais sans éclat.

Watchtower over tomorrow (id.) – de John Cromwell, Harold F. Kress (et Alfred Hitchcock) – 1945

Posté : 25 mars, 2018 @ 8:00 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, CROMWELL John, DOCUMENTAIRE, HITCHCOCK Alfred, KRESS Harold F. | Pas de commentaires »

Watchtower over tomorrow

Ce court documentaire (une quinzaine de minutes) est produit au lendemain de la seconde guerre mondiale dans le but d’expliquer au public l’intérêt des Nations Unies, alors sur le point d’être créés, pour éviter une troisième guerre mondiale.

« Why can’t we organize a world where the people could work and live in peace ? » interroge la voix off de John Nesbitt, tandis que les images d’Américains vivant tranquillement s’enchaînent.

Forcément très didactique, le film mélange habilement images documentaires et stock shots, avec la vision d’une mappemonde qui revient régulièrement pour rappeler l’enjeu planétaire du projet, et quelques séquences tournées pour l’occasion. Un procédé efficace qui donne de la vie au film, entre deux séquences purement explicatives.

On y voit notamment Lionel Stander, en ouvrier indélicat qui lit le journal par-dessus l’épaule de l’employé de bureau Grant Mitchell, dans le bus qui les ramènent tous deux à leurs domiciles. Les deux hommes se lancent alors dans une discussion autour de ce projet de Nations Unies, avant que le narrateur, toujours en voix off, ne les interpelle.

Signé John Cromwell et Harold F. Kress, co-écrit par Ben Hecht, le film a bénéficié de l’apport d’Hitchcock. De quelle manière ? Il semble que sa participation ait surtout concerné l’écriture du film, plus que la mise en scène elle-même, même si les sources ne sont pas très claires à ce sujet.

The Silver Cord (id.) – de John Cromwell – 1933

Posté : 1 novembre, 2017 @ 8:00 dans 1930-1939, CROMWELL John | Pas de commentaires »

The Silver Cord

On sent bien que ce petit mélo pré-code est adapté d’une pièce de théâtre. A l’exception d’une première scène joliment naïve, qui nous présente le couple vedette formé par Irenne Dunne et Joel McCrea, toute l’action du film se déroule dans la grande demeure familiale de la maman de Joel, où ce dernier revient après deux ans d’absence pour présenter sa jeune épouse.

Pourtant, l’impression de théâtre filmé n’apparaît que de loin en loin. Car si la mise en scène de Cromwell est globalement très anonyme, il y a là un rythme imparable, et de beaux interprètes qui donnent une intensité remarquable au film. Les actrices, surtout, sont formidables : Irenne Dunne en femme moderne (pensez, elle est scientifique, mariée, et enceinte !) et volontaire, et Frances Dee en femme bafouée, aussi belle que bouleversante. C’est d’ailleurs sur le tournage de ce film, où elle interprète sa belle-sœur, que Frances Dee rencontre Joel McCrea, ces deux-là ne devant plus être séparé que par la mort.

Pour une fois, la romance est plus… romanesque sur le plateau qu’à l’écran. Parce que le film est d’une cruauté inattendue, avec des rôles masculins (McCrea et son frère, joué par Eric Linden) incroyablement dépourvus de caractères, totalement castrés par une mère dévorante, manipulatrice, tellement odieuse qu’elle en est réjouissante. C’est Laura Hope Crews, la « tante Pittypat » d’Autant en emporte le vent, absolument glaçante dès sa première apparition. Mais pas dans le registre habituel des méchantes belle-mères de cinéma : elle aborde des faux-semblants d’empathie, qui dissimulent (de plus en plus mal) une cruauté rare.

Voir un tel personnage de mère n’est pas si courant dans le cinéma américain, et le film n’atténue jamais le trait, jusqu’à un final qui laisse une sacrée amertume.

Racket (The Racket) – de John Cromwell – 1951

Posté : 18 septembre, 2016 @ 8:00 dans * Films noirs (1935-1959), 1950-1959, CROMWELL John, MITCHUM Robert, RYAN Robert | Pas de commentaires »

Racket

Il y a de bien belles idées dans ce noir méconnu. En vrac : un attentat contre la famille d’un flic qui n’est pas sans évoquer le Règlement de comptes de Fritz Lang (tourné deux ans plus tard), une course poursuite haletante qui se termine sur le toit d’un parking, un homme de loi véreux pour qui les notions de bien et de mal se décident aux intérêts qu’il peut en titrer, ou encore un jeune flic droit et courageux qui volerait presque la vedette au vrai héros du film.

Ce héros pourtant, c’est Bob Mitchum, impeccable en policier incorruptible. On peut le préférer en anti-héros victime du destin, rôle qu’il a tenu dans une quantité de films noirs plus mémorables encore que celui-ci, mais il y a toujours chez Mitchum ce petit quelque chose quasi-imperceptible qui fait de chacune de ses scènes un pur moment de cinéma, même si lui paraît ne rien faire pour cela.

Pour revenir au jeune flic, second rôle joliment dessiné, c’est clairement l’une des belles surprises du film. Surtout qu’il est joué par William Talman, tellement marqué par son rôle de tueur psychopathe à l’œil mort du Voyage de la Peur (qu’il tournera lui aussi deux ans plus tard) que ses premières scènes sèment le trouble. A tort bien sûr : Talman est ici un vrai chevalier blanc, brave et tragique.

Autre bon choix de casting : le toujours formidable Robert Ryan. Et autant Mitchum et Talman sont de vrais gentils, autant Ryan est ici une pure ordure, qui règle ses comptes et ses problèmes à coups de flingues grâce à son armée de tueurs. Ce n’est pas pour autant un méchant totalement monolithique. Il y a même un petit côté pathétique qui serait presque touchant (j’ai dit « presque »), dans ce personnage de caïd déjà dépassé par un crime organisé qui se modernise et se complexifie en misant plus sur la politique que sur la violence.

Il manque sans doute à Racket un liant, une fluidité qu’aurait sans doute donné un scénario moins bavard (les dix premières minutes sont un peu lourdes) et un réalisateur plus intense que John Cromwell, plus connu pour ses bluettes ou ses films lacrymaux (on lui doit l’une des versions du Petit Lord Fauntleroy, en 1936) que pour ses films noirs. Etonnamment à l’aise dans les scènes d’action et de suspense, il peine à donner corps à ce polar en pays corrompu.

L’Autre (In name only) – de John Cromwell – 1939

Posté : 21 septembre, 2013 @ 10:48 dans 1930-1939, CROMWELL John | Pas de commentaires »

L’Autre (In name only) – de John Cromwell – 1939 dans 1930-1939 lautre

Cary Grant est absolument magnifique dans ce triangle amoureux d’une cruauté assez rare : ballotté entre son amour pour une jeune et belle veuve (Carole Lombard, un véritable poème cette actrice !), et une épouse froide et machiavélique, ce riche héritier semble constamment au bord de la rupture. Le rôle évoque celui que Grant tiendra dans Soupçons, peu après. Mais à l’ambiguïté d’Hitchcock, Cromwell préfère une étude de caractère au moins aussi cruelle. Ici, aucun doute sur la véritable personnalité des personnages, mais les rapports entre eux n’en sont pas moins forts.

Rarement on aura vu à l’écran un personnage aussi ignoble que celui de l’épouse, que Cromwell confie à sa propre femme à la ville (belle déclaration d’amour !), Kay Francis, absolument glaçante. D’autant plus ignoble qu’il s’agit là d’une cruauté purement psychologique. Le héros est la victime d’une grande manipulatrice dénuée de tout sentiment, qui sait non seulement se faire aimer de tous, mais aussi le faire passer lui pour un salaud, y compris aux yeux de ses vieux parents.

Pas de bol, Cary Grant attire aussi l’intérêt de la « meilleure amie » de sa femme, une peste à baffer absolument odieuse ; il passe aux yeux de tous pour un fainéant, un queutard et un salaud ; il a pour médecin de famille et vague confident un type qui n’est que l’oreille de ses parents… Rien d’étonnant à ce qu’il fuie les mondanités et se réfugie chaque soir dans un petit restau populaire, loin des lieux fréquentés par ses proches et des fastes plein d’hypocrisie de sa riche famille.

Autant dire que l’apparition de la pure Carole Lombard, jolie jeune femme que l’on découvre luttant maladroitement avec une canne à pêche au bord d’une rivière, est la promesse d’une vie nouvelle pour lui. Et on le comprend : fraîche et compréhensive, même d’une fillette adorable, elle est l’innocence même du cinéma hollywoodien. Une actrice magnifique, aussi, qui fait rire, émeut et bouleverse en étant toujours merveilleusement juste.

Grant aussi est exceptionnel, magnifique dans un rôle pas si facile : celui d’une victime entre deux femmes fortes à leur manière. L’acteur, qui n’hésite jamais à en faire beaucoup dans la comédie comme dans la gravité, a rarement été aussi fin que dans ce film très émouvant, qui alterne les moments d’euphorie et ceux de désespoir avec un rythme parfait.

• Le DVD du film fait partie de la collection bleue RKO des Editions Montparnasse, à petit prix mais sans aucun bonus.

Le Lien sacré (Made for each other) – de John Cromwell – 1939

Posté : 15 mars, 2011 @ 3:14 dans 1930-1939, BOND Ward, CROMWELL John, STEWART James | Pas de commentaires »

Le Lien sacré

Une comédie romantique de plus ? Pas vraiment : Le Lien sacré est même un film franchement atypique dans lequel on suit le quotidien d’un jeune couple (Carole Lombard et James Stewart, évidemment charmants) et ses difficultés à faire face aux petites contrariétés du quotidien. Dès la première image, un carton nous l’annonce : John Mason, notre « héros », n’est qu’un New Yorkais lambda parmi 7,5 millions d’autres individus tout aussi ordinaires. Et les contrariétés que lui et sa jeune femme, épousée en quelques jours lors d’un déplacement professionnel, rencontrent en s’installant, n’ont rien d’exceptionnel : un salaire trop juste pour s’installer dans une plus grande maison (celle-ci est tout à fait convenable), un travail trop prenant pour profiter de la vie et voyager, une belle-mère un peu acariâtre qui vit à demeure, et un bébé qui pousse les jeunes parents à s’interroger sur leur vie…

Rien que de très banal, donc, et c’est ça qui est beau, même si la fin du film est un peu gâchée par un rebondissement tragique très lacrymal et très efficace (ah on pleure et on a peur, c’est sûr), qui viendra régler comme par miracle toutes les difficultés de notre couple, mais qui du coup passe totalement à côté du vrai sujet de ce film par ailleurs très beau. Dans la dernière demi-heure, le film devient plus lyrique, plus extraordinaire, sans doute. Mais hélas, toutes les questions que soulevait le début du film : comment surmonter tous ces minuscules écueils qui, dans tous les couples, viennent contrarier la passion des premiers jours. « J’aurais dû garder cette poussière et la mettre dans un coffre », regrette le jeune mari, en faisant allusion à la poussière qu’il a retirée de l’œil de sa future femme, lors de leur première rencontre.

On sent bien que les scénaristes ont été bien en peine de mener leur sujet au bout. Après une première heure passionnante, ils ont recours à un rebondissement un peu facile, qui vient ruiner le bel équilibre que le film avait atteint. Dommage, surtout que le couple formé par les deux stars est vraiment réussi. Stewart est génial, comme toujours. Et Carole Lombard parvient magnifiquement à faire exister un personnage qui est pourtant souvent en retrait, mais auquel elle apporte une belle profondeur, et une dimension à la fois comique et tragique.

Dans un second rôle remarqué, on retrouve aussi l’excellent Charles Coburn, dans l’un de ses premiers rôles, à 65 ans, il interprète l’un de ses personnages qui feront sa réputation jusqu’à la fin des années 50 : celui d’un vieil homme un peu revêche au premier abord, mais qui laisse vite apparaître sa bonhomie…

 

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