Santa et Cie – d’Alain Chabat – 2017
Il n’y avait qu’Alain Chabat pour réussir un film racontant les mésaventures du Père Noël qui débarque en ville pour trouver des médicaments pour ses centaines de lutins. Comme il n’y avait que lui pour réussir un film sur un chien qui prend forme humaine (et pour l’interpréter).
Il y a donc tout ce qu’on aime chez Chabat, dans cette comédie qui privilégie le décalage au gros gag (même si le film n’en manque pas) : à commencer par l’interprétation de Chabat lui-même, assez génial en Père Noël (vert, pas rattrapé par le marketing de McDo) totalement à côté de la plaque.
La plus belle idée du film : montrer un Père Noël qui découvre avec horreur ce que sont vraiment les enfants au quotidien, les caprices, les pleurs, les moments de mauvaise humeur. Réjouissant dans le politiquement incorrect. Depuis quand les enfants devraient-ils être toujours mignons…
L’autre personnage principal est un peu plus convenu : un avocat vaguement blasé qui sort de prison ce type franchement barré qui se prend pour le Père Noël. Mais il est interprété par Pio Marmaï, alors…
Santa et Cie n’invente rien. Mais il se révèle un bien chouette film de Noël, drôle, tendre et joyeusement irrévérencieux. Un pur Chabat, donc.