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Archive pour la catégorie 'BROWNING Tod'

Le Club des trois (The Unholy Three) – de Tod Browning – 1925

Posté : 21 août, 2024 @ 8:00 dans * Films de gangsters, 1920-1929, BROWNING Tod, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Le Club des Trois

Tod Browning dans l’univers du cirque ? C’est avant L’Inconnu et Freaks, et c’est forcément très excitant, surtout que le cinéaste dirige une nouvelle fois son alter-ego du muet, le grand Lon Chaney. Le Club des trois, pourtant, m’a laissé sur ma faim, donnant le sentiment d’une petite chose pas désagréable, mais bien vaine à côté des deux chefs-d’œuvre à venir.

C’est un peu à l’image de Lon Chaney qui, s’il se déguise (ça devait être contractuel!) bien sous les traits d’une vieille dame très convenable qui sert de couverture à ses activités illégales, incarne un personnage pour une fois bien convenu : un ventriloque (dans un film muet, on ne peut que croire les cartons sur parole) qui se sert de son don pour monter une arnaque avec deux autres artistes du cirque, un colosse (Victor McLaglen, juste avant de commencer sa collaboration avec John Ford) et un nain aux traits juvéniles (Harry Earles, que l’on reverra dans Freaks).

Le personnage est assez classique. Le film l’est tout autant, Browning délaissant l’horreur au profit d’un récit policier assez simple. Ce n’est d’ailleurs que quand le cinéaste laisse allers ses penchants pour la bizarrerie que son film reprend du souffle, en particulier lorsque le nain aux allures de bébé tout mignon révèle sa cruauté.

Là, Le Club des trois dérange, bouscule et passionne. Pour l’essentiel, il se laisse voir avec un petit plaisir vaguement distrait. C’est bien, mais on attend tellement plus fort du cinéaste de West of Zanzibar.

Dracula (id.) – de Tod Browning – 1931

Posté : 15 octobre, 2014 @ 2:03 dans 1930-1939, BROWNING Tod, FANTASTIQUE/SF | Pas de commentaires »

Dracula 1931

Doit-on préciser que ce Dracula premier du nom est un film historique ? Non pas parce qu’il s’agit de la première adaptation du roman de Bram Stocker (le Nosferatu de Murnau était une adaptation officieuse, mais ne cachait rien de son inspiration), mais parce que le film fut celui qui imposa la dimension trouble et sexuelle du personnage, et même du genre horrifique.

C’est aussi le film qui a révélé Bela Lugosi, personnage fascinant plus que grand acteur, qui en fait déjà des tonnes en retrouvant la cape du vampire, qu’il avait déjà revêtue sur scène.

A le revoir dans de si bonnes conditions (le blue ray Universal est une grande réussite), on est surtout marqué par la force visuelle du film, une pure merveille. Et ce dès la séquence d’ouverture, bijou de mise en scène qui sait, en quelques minutes, créer une ambiance d’angoisse qui garde toute sa force 80 ans après.

En ouvrant son film directement en Transylvanie, Browning nous plonge directement dans une terre de mystère, que ses choix de mise en scène renforcent : les autochtones qui parlent une langue qu’on ne comprend pas, et qui s’affolent à l’évocation du château de Dracula, contribuent à nous mettre dans la peau de celui qu’on croit être le héros du film…

Tout est magnifique dans Dracula : des décors somptueux, l’usage fascinant des décors peints et de la profondeur de champs… Au sommet de son art, Browning prouve que son talent n’a rien perdu de sa puissance évocatrice avec l’arrivée du parlant. Son film, malgré des décennies de surenchère dans l’horreur, reste réellement flippant. Surtout pour ce qu’on ne fait qu’évoquer : la transformation de Dracula, la brume…

Forcément, on a beaucoup vanté l’incarnation de Dracula par Lugosi, un rôle dont l’acteur ne se défera jamais vraiment (même s’il ne le retrouvera que pour la parodie Abbott and Costello meet Frankenstein et pour un hommage ironique par Tod Browning lui-même, La Marque du Vampire). Et c’est vrai que sa seule présence habite littéralement le film. Mais il faut aussi saluer la magnifique prestation hallucinée de Dwight Frye dans le rôle de Renfield (aussi connu pour avoir joué Fritz dans Frankenstein, également en 1931). Dès la séquence d’ouverture, où il passe subrepticement du sourire le plus innocent à l’inquiétude sourde, puis lorsqu’il incarne la folie manifeste mâtinée d’une douleur enfouie, il est assez génial.

Loin de la version de Coppola, tout en prenant des libertés avec l’œuvre de Stocker, le Dracula de Browning est un classique instantané, qui reste plus effrayant que la quasi-totalité des films de vampires qui ont suivi.

• Un blue ray indispensable et riche en bonus (dont la version espagnole du film, tournée en même temps et dans les mêmes décors que le film de Stocker, par et George Melford avec d’autres comédiens) a été édité chez Universal.

Le Talion (West of Zanzibar) – de Tod Browning – 1928

Posté : 4 décembre, 2012 @ 6:12 dans 1920-1929, BROWNING Tod, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

West of Zanzibar

Au sommet de son art, Tod Browning a signé quelques-uns des films les plus cruels du monde. West of Zanzibar en fait partie, au même titre que L’Inconnu, réalisé peu avant. Longtemps considéré comme perdu, le film est l’un de ces miracles de cinéphiles. Reconstitué à partir de plusieurs éléments de qualités très inégales, il est presque complet, et assurément l’un des chef d’œuvre du tandem Browning/Chaney.

L’acteur est aussi bouleversant qu’effrayant dans ce rôle extraordinaire, dans la lignée de ses grands personnages sous la direction de son réalisateur de prédilection. Une nouvelle fois, il incarne un homme bon ravagé par la trahison d’une femme, qui porte les stigmates de son amour blessé à travers un handicap physique. Ici, ex-magicien de music-hall, il est cloué dans un fauteuil roulant après avoir été molesté par son rival (Lionel Barrymore), type hautain qui lui a volé la femme qu’il aimait avant de l’abandonner au bord de la mort, avec un bébé sur les bras.

Les années ont passé (dix-huit), et l’ex-magicien a pisté son rival jusqu’au cœur de l’Afrique, décidé à exercer sur lui la plus cruelle des vengeances, en utilisant la fille de ce dernier, devenue une jeune femme, que Chaney place dans le bouge le plus miteux d’Afrique noire.

Sauf qu’on est chez Tod Browning, et que Chaney découvre trop tard qu’il s’agit de sa propre fille, dont s’est amouraché un médecin qui tente d’oublier un passé obscur tandis que la jeune femme veut découvrir le sien. Le médecin hanté par ses souvenirs, c’est Warner Baxter, qui restera dans l’histoire pour avoir incarné un autre médecin : le docteur Mudd accusé de complicité dans l’assassinat du président dans le magnifique Je n’ai pas tué Lincoln de Ford, huit ans plus tard.

En plein âge d’or des colonies, la représentation des « indigènes » paraît certes d’un autre temps : des guerriers que l’on dit cannibales, dont la culture est dominée par la magie et des rites mortels. Mais cet environnement renforce très efficacement le sentiment que ces personnages ont touché le fond, et n’appartiennent plus vraiment à l’humanité.

Browning a déjà été plus radical, mais rarement plus cruel qu’avec ce personnage de Chaney, pathétique et tragique. Inoubliable.

Miracles à vendre (Miracles for sale) – de Tod Browning – 1939

Posté : 3 octobre, 2012 @ 2:40 dans * Films noirs (1935-1959), 1930-1939, BROWNING Tod | Pas de commentaires »

Miracles à vendre

C’est un fait : l’arrivée du parlant (et la mort de Lon Chaney) a marqué une rupture forte dans la carrière de Tod Browning. Après Dracula, et surtout Freaks, peut-être le sommet de son œuvre, en tout cas le point culminant de toutes ses névroses de cinéaste, Browning a continué sa carrière avec une poignée de films plus inégaux, plus dispensables, et surtout beaucoup moins marqués par la noirceur et le pessimisme immenses de ses films précédents.

Miracles for sale est ainsi une petite distraction rare dans l’œuvre de Browning, une comédie légère et joyeuse très loin du tragique de L’Inconnu par exemple. Pourtant, Browning retrouve une nouvelle fois le monde du music-hall et ses faux-semblants, qui constituent l’essentiel de son œuvre. Comme Lon Chaney dans West of Zanzibar, Robert Young interprète ici un magicien. Mais le propos est radicalement différent, cette fois.

Ici, Browning s’amuse avec les apparences, les décors de théâtre, les trucages. C’est même tout le fond d’un film basé sur une enquête policière teintée de surnaturelle, extrêmement compliquée à suivre. D’ailleurs, on ne tarde pas à décrocher de cette intrigue tarabiscotée, que je n’essaierai même pas de résumer ici.

Qu’importe : l’intérêt réside dans la frontière, ténue, entre le paranormal et la réalité. Pas comme une interrogation profonde sur les forces de l’au-delà, mais comme un récit très ludique sur l’art de l’illusion. Car le personnage principal n’est pas seulement magicien, c’est aussi un grand septique, qui tente d’expliquer avec toute sa rationalité les phénomènes étranges auxquels on assiste, et qui finissent par convaincre les policiers de l’existence de forces surnaturelles. Après un premier quart d’heure un peu poussif, ce jeu devient même assez brillant, et surtout très entraînant.

Amusant et plutôt enthousiasmant, le film tire continuellement un petit sourire, grâce aussi à une poignée de seconds rôles qu’on aime, comme cet éternel râleur de William Demarest, ou encore le père vaguement grognon et haut en couleur de Robert Young, interprété par Frank Craven.

Browning, qui ne tournera plus aucun film, termine sa carrière sur une œuvre mineure, mais très plaisante.

Fleur sans tâche (The Wicked Darling) – de Tod Browning – 1919

Posté : 18 août, 2011 @ 3:21 dans * Films de gangsters, 1895-1919, BROWNING Tod, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Fleur sans tâche

The Wicked Darling est entré dans l’histoire du cinéma pour être la première collaboration de Tod Browning avec celui qui allait être son acteur de prédilection jusqu’à la mort de celui-ci : Lon Chaney. Chaney n’y est pas encore « l’homme aux mille visages » : dans le rôle de Stoop Conners, un petit malfrat qui règne sur un quartier mal famé d’une ville quelconque, il apparaît à visage découvert, ce qui ne sera pas si courant à l’avenir.

Le film est par ailleurs très représentatif de ce que Tod Browning faisait à l’époque. Dès les premières images, on est en terrain connu : le cinéaste filme comme il aime le faire des rues fréquentées par les laissés-pour-compte, les ivrognes et les voleurs. D’un réalisme cru, ces images n’ont rien de romantique ou d’édulcoré : Browning connaît bien ces lieux inaccueillants et ces habitants en marge, et il ne les diabolise pas plus qu’il ne les rend sympathiques.

Le réalisateur a visiblement beaucoup moins de recul avec la bourgeoisie, qu’il filme sans empathie, comme un monde déshumanisé par les conventions et l’hypocrisie ambiante. Trait d’union entre ces deux mondes, Kent Mortimer (Wellington Playter, un nom impossible, pour un acteur qui trouve là son rôle le plus marquant) est un homme du grand monde, qui perd tout en même temps que sa fortune : « l’amour » de sa fiancée, sa grande maison, et toutes ses connaissances. Se retrouvant dans les bas-fonds (avec une bonne grâce apparente qui force le respect), il est séduit par une jeune femme (Priscilla Dean, l’actrice fétiche de Browning, à l’époque) qui tombe amoureuse de lui, mais ne peut se résoudre à lui avouer son passé de voleuse.

C’est leur histoire d’amour à tous deux qui est au cœur de ce beau film plein de suspense. Une histoire contrariée par les anciennes fréquentations de la belle, notamment Lon Chaney, bien décidées à profiter de la situation. Très réussi, le film bénéficie du grand souci du détail de Browning, qui se révèle autant dans les décors que dans les seconds rôles, géniaux. Mention spéciale à Kalla Pasha, brute immense et attachante à la gueule impossible, que l’on reverra dans West of Zanzibar du même Tod Browning, et qui joue ici un inoubliable patron de bar, ancien boxeur et terreur du quartier…

Les Révoltés / La Révoltée (Outside the law) – de Tod Browning – 1920

Posté : 19 mai, 2011 @ 9:43 dans * Films de gangsters, 1920-1929, BROWNING Tod, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Les Révoltés

Après un vol qui leur a rapporté une fortune, un couple se fait oublier durant quelques semaines en s’enfermant dans un appartement… L’histoire évoque étrangement celle de White Tiger, que le même Tod Browning tournera trois ans plus tard. Le cinéaste creusera souvent le même sillon, se renouvelant pourtant toujours pour aller de plus en plus loin. C’est déjà le cas avec ses films de jeunesse, moins traumatisants que des chef d’œuvre comme L’Inconnu ou L’Oiseau Noir, mais déjà passionnants.

Loin du morbide qui fera sa réputation, Browning signe un film de gangsters qui n’a rien de classique. Tout commence dans un Chinatown filmé d’une manière extraordinairement vivante par Browning, qui nous plonge au cœur des arrière-boutiques et de cette vie nocturne entre violence et mystères. Et comme dans White Tiger, c’est dans ces bas-fonds qu’une grande figure du gangstérisme est trahie, à la suite d’une séquence de fusillade ébouriffante. Après son arrestation, sa fille (Priscilla Dean, l’actrice fétiche de Browning à cette époque) est bien décidée à le venger.

Pourtant, c’est bien un film sur la rédemption, et non sur la vengeance. Et c’est un film qui évite les sentiers balisés : alors que l’intrigue est bien en place, les deux héros se retrouvent enfermés dans un appartement (tout confort, loin de la cabane rustique de White Tiger), où ils n’ont rien d’autre à faire que de se regarder dans le blanc des yeux, faire des plans d’avenir, et décider de tirer un trait sur leur passé de criminels… C’est a priori le passage le plus austère du film, et c’est pourtant le plus abouti, et de loin. Ce huis-clos soudain bulle de légèreté dans un univers inquiétant, est fascinant. Avec l’arrivée d’un gamin pas tête-à-claque du voisinage, il fait même basculer le film dans une espèce de comédie de mœurs très émouvante.

On est décidément bien loin des grands classiques de Browing des années à venir. Pourtant, Outside the law marque la deuxième collaboration (après The Wicked Darling) du réalisateur avec celui qui symbolisera son cinéma pour l’éternité : Lon Chaney. Ce dernier apparaît d’ailleurs déjà dans un double rôle, comme il le fera à plusieurs reprises à l’avenir. Il interprète à la fois le traître impitoyable Black Mike, et un Chinois aux yeux très (très, très) bridés, Ah Wing.

White Tiger (id.) – de Tod Browning – 1923

Posté : 3 mai, 2011 @ 3:17 dans * Films de gangsters, 1920-1929, BROWNING Tod, FILMS MUETS | 2 commentaires »

LEAD Technologies Inc. V1.01

Browning n’a pas encore trouvé définitivement son créneau (l’ultra morbide, dont Lon Chaney sera l’interprète parfaite), mais il est déjà un très grand cinéaste, quand il signe ce beau film de gangsters qui commence comme un Dickens : dans les bas-fonds de Londres, un gangster respecté vit avec ses enfants, Sylvia et Roy, et se planque en compagnie de son complice Bill Hawkes. Mais ce dernier (joué par Wallace Beery, excellent) l’a balancé à la police, qui ne tarde pas à débarquer. Dans la confusion, le père est tué, Roy s’enfuit seul, et Sylvia est recueillie par Hawkes. Les années passent, Roy et Sylvia ont grandi, tous deux persuadés que l’autre est mort, et tous deux décidés à retrouver et tuer celui qui a causé la mort de leur père.

Par hasard, c’est grâce à Hawkes que le frère et la sœur, qui ne se reconnaissent évidemment pas, se retrouvent. Roy (Raymond Griffith, pas très convaincant) est devenu un arnaqueur qui gagne sa vie grâce à un automate-joueur d’échecs qu’il actionne lui-même discrètement. Sylvia (Priscilla Dean, qui était alors l’actrice fétiche de Browning) et Bill Hawkes vivent de petites arnaques, et proposent au jeune homme (qu’ils n’ont pas reconnu) de les accompagner en Amérique pour tenter de s’intégrer dans le grand monde, où il y a beaucoup d’argent à se faire.

Mais une arnaque tourne mal, et les trois escrocs, ainsi qu’un séducteur tombé amoureux de Sylvia, sont poursuivis par la police, et se réfugient avec leur butin dans une cabane perdue dans les bois, où ils espèrent se faire oublier. Le temps passe, et les soupçons commencent à apparaître entre les quatre co-locataires. La manière dont Browning filme ce huis-clos tardif est magistrale : par petites touches, le cinéaste fait monter la tension, et exprime parfaitement (évidemment sans paroles, mais les regards en biais suffisent) les suspicions, et la haine qui sépare les protagonistes, tout en les liant inexorablement les uns aux autres.

C’est du très grand art, d’autant plus que le frère et la sœur ne se sont toujours pas reconnus, et que la situation menace de tourner à la tragédie la plus morbide. La tension n’en est que plus terrible…

Sans la raconter en détail, la fin du film laisse hélas un goût d’inachevé, avec quelques idées magnifiques (comme le dernier plan, étonnant, de Wallace Beery), mais aussi le sentiment un peu frustrant que Browning est encore bridé, et qu’il n’a pas osé aller au bout de son univers.

Bill joins the WWW’s (id.) – de Edward Dillon – 1914

Posté : 3 mai, 2011 @ 3:14 dans 1895-1919, BROWNING Tod, COURTS MÉTRAGES, DILLON Edward, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Bill joins the WWW's

Ce court métrage d’une série tombée dans un oubli bien mérité n’a à peu près qu’un seul intérêt : celui de nous faire découvrir les premiers pas de Tod Browning au cinéma. Le futur réalisateur de L’Inconnu et Freaks n’était pas encore passé de l’autre côté de la caméra, et se contenter de faire l’acteur pour d’autres.

Il interprète ici le patron du jeune Bill, héros de la série, interprété par Tammany Young, et qui partage ici son temps entre le bureau où il travaille, et un piquet de grève auquel il participe. Mais son patron se laisse tenter par sa petite amie, et l’emmène faire une virée en voiture. Mais il va trop vite, et un policier l’arrête et l’emmène au poste. Il appelle Bill et lui donne le code de son coffre pour qu’il puisse lui apporter la caution. Seulement, le jeune homme oublie le code, et fait appel à un de ses amis qui fait sauter le coffre pour avoir accès à l’argent.

C’est le seul gag de cette comédie pas burlesque, et pas drôle non plus. Il y a tout de même un intérêt vaguement historique : en tournant quelques séquences en extérieur, Edward Dillon nous fait découvrir le Los Angeles de 1914. Ce n’est pas le seul, bien sûr, mais on s’amuse à découvrir la manière dont était filmée la vitesse automobile, il y a près d’un siècle.

 

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