Moi, moche et méchant 3 (Despicable me 3) – de Kyle Balda et Pierre Coffin – 2017
Chez les Minions, rien de nouveau. Forcément, depuis que Gru s’est reconverti en père de famille et en super-gentil, le cynisme du premier film a volé en éclat. On s’en était déjà rendu compte avec le deuxième volet, mais ça se confirme ici : la méchanceté du personnage, que l’on avait découvert pour la première fois s’amusant à éclater le ballon d’un enfant, était bien le principal intérêt du truc.
Ce troisième volet a beau lui coller un frère jumeau radicalement différent de lui, et un nouveau super-méchant parodiant (avec tubes d’époque à l’appuie) l’esthétique des années 80, l’impression de déjà vu est lourde. C’est bien mignon, avec cette fillette qui rêve de voir une licorne. C’est bien rigolo par moments, même avec des Minions relégués au rang de faire-valoir après avoir eu droit à leur propre film. C’est bien rythmé aussi, avec un savant mélange d’action et de comédie.
Mais tout ça sent tellement le réchauffé que c’en devient désagréable. En attendant la prochaine idée vraiment originale…