Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour la catégorie 'BALDA Kyle'

Moi, moche et méchant 3 (Despicable me 3) – de Kyle Balda et Pierre Coffin – 2017

Posté : 27 août, 2017 @ 8:00 dans 2010-2019, BALDA Kyle, COFFIN Pierre, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Moi, moche et méchant 3

Chez les Minions, rien de nouveau. Forcément, depuis que Gru s’est reconverti en père de famille et en super-gentil, le cynisme du premier film a volé en éclat. On s’en était déjà rendu compte avec le deuxième volet, mais ça se confirme ici : la méchanceté du personnage, que l’on avait découvert pour la première fois s’amusant à éclater le ballon d’un enfant, était bien le principal intérêt du truc.

Ce troisième volet a beau lui coller un frère jumeau radicalement différent de lui, et un nouveau super-méchant parodiant (avec tubes d’époque à l’appuie) l’esthétique des années 80, l’impression de déjà vu est lourde. C’est bien mignon, avec cette fillette qui rêve de voir une licorne. C’est bien rigolo par moments, même avec des Minions relégués au rang de faire-valoir après avoir eu droit à leur propre film. C’est bien rythmé aussi, avec un savant mélange d’action et de comédie.

Mais tout ça sent tellement le réchauffé que c’en devient désagréable. En attendant la prochaine idée vraiment originale…

Les Minions (Minions) – de Kyle Balda et Pierre Coffin – 2015

Posté : 16 août, 2015 @ 2:34 dans 2010-2019, BALDA Kyle, COFFIN Pierre, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Les Minions

Pouvait-on passer à côté de ce spin-off ? Les véritables héros de Moi, moche et méchant (un must de l’animation de ces dernières années) et de sa suite (bien moins concluante), ce sont eux : les Minions, ces créatures quelque peu primitives au langage abscons qui élèvent la crétinerie au rang d’oeuvre d’art, et permettent aux créateurs de laisser libre cours à un humour régressif franchement réjouissant.

De là à en faire les personnages principaux d’un dessin animé, il y avait peut-être un peu trop loin. L’idée de départ est pleine de promesses : avant d’être au service de Gru, les Minions ont travaillé pour tous les grands méchants de l’histoire de l’humanité… et même avant. C’est d’ailleurs la partie la plus réussie du film : le prologue qui nous montre comment ces petits êtres maladroits ont déclenché les pires catastrophes à leurs maîtres successifs, causant la perte d’un tyrannosaure, de Napoléon à Waterloo ou encore de Dracula.

Après ce réjouissant prologue d’une dizaine de minutes à peine, la suite est nettement plus convenue. En quête d’un nouveau maître, trois Minions débarquent dans le Londres des Sixties, tombent sur une belle famille de braqueurs, dénichent la super-méchante la plus cool qui soit (en apparence), s’emparent du trône de la jeune Elizabeth II… La routine quoi.

Pas désagréable, mais convenu, ce spin-off qui s’achève comme une introduction au premier Moi, moche et méchant n’apporte strictement rien de neuf.

Le Lorax (Dr. Seuss’ The Lorax) – de Chris Renaud et Kyle Balda – 2012

Posté : 19 septembre, 2012 @ 10:00 dans 2010-2019, BALDA Kyle, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, RENAUD Chris | Pas de commentaires »

Le Lorax

Moi, moche et méchant était la belle surprise du début de la décennie, en terme de cinéma d’animation. Ses créateurs transforment l’essai avec cette adaptation très réussie d’un livre du fameux (en tout cas en anglophonie) Dr Seuss, celui-là même à qui on doit Les 5000 doigts du Dr T (porté à l’écran par Roy Rowland en 1953), Le Grinch (avec Jim Carrey, 2000), Le Chat chapeauté (avec Mike Meyers, en 2002) et Horton (dessin animé sorti en 2008).

L’histoire, qui brasse des thèmes classiques du cinéma d’animation (le respect de la nature, la liberté de décider de sa vie, l’esprit de groupe et la générosité) est particulièrement riche et dense.

Tout commence dans une ville totalement aseptisée et privée de toute végétation, dirigée par un nabot qui a fait fortune en vendant de l’air en bouteille. Pour séduire une jeune fille, un gamin réalise l’impensable : il sort de cette ville entourée de murailles infranchissables, et découvre un monde gris et mort. Il y rencontre un mystérieux ermite, le Gash-pilleur, qui lui raconte les origines de ce chaos. Des années plus tôt, il était arrivé dans ce pays verdoyant et couvert d’arbres roses, et avait bouleversé le bel équilibre qui y régnait par appât du gain, malgré les résistances du Lorax, une espèce de nounours chargé de veiller sur la nature.

Visuellement, le film est somptueux, poussant à l’extrême le contraste entre la nature luxuriante et la ville artificielle, entre le passé et le présent. Et si les thèmes sont très classiques, leur traitement l’est moins. Il y a ici une véritable noirceur, qui prend les traits du terrible temps qui passe. Le Gash-pilleur ruine durablement la nature, mais il gâche aussi sa vie. Et le temps perdu ne se rattrapera pas, malgré le happy-end rempli d’espoirs…

 

Kiefer Sutherland Filmographie |
LE PIANO un film de Lévon ... |
Twilight, The vampire diari... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | CABINE OF THE DEAD
| film streaming
| inderalfr