Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour la catégorie 'BADHAM John'

Meurtre en suspens (Nick of Time) – de John Badham – 1995

Posté : 1 novembre, 2019 @ 8:00 dans * Thrillers US (1980-…), 1990-1999, BADHAM John | Pas de commentaires »

Meurtre en suspens

Ça commence par un beau générique à l’ancienne, très hitchcockien avec ces gros plans mécaniques mettant en parallèle le mécanisme d’une horloge et celui d’une arme à feu, sur une musique ample d’Arthur Rubinstein.

Et il y a effectivement quelque chose d’Hitchcock dans l’histoire de ce père de famille dont on enlève la fille pour le forcer à commettre un assassinat.

OK, John Badham n’est pas Sir Alfred, loin s’en faut. Et ce thriller des années 90 ressemble dans la forme moins à un Hitchcock movie… eh bien qu’à un thriller des années 90 comme il en sortait des tonnes à l’époque.

Mais si Badham n’est pas un grand auteur, il a un savoir faire indéniable (estampillé 90s, oui), et j’ai pour lui une affection qui remonte à l’adolescence. Hey ! C’est quand même à lui qu’on doit Short Circuit, Étroite surveillance ou La Manière forte. Pas des chefs d’œuvre, non, mais des films qui ont enthousiasmé les ados des années 90.

Scénar carré, resserré et efficace, Johnny Depp très bien en Monsieur-tout-le-monde (une première pour lui, après une série de grands rôles lunaires), Christopher Walken forcément à l’aise dans un rôle de bad guy qu’il connaît par cœur, une intrigue filmée en temps réel (ça aussi, très hitchcockien)… C’est du cinéma bien modeste, mais un polar efficace, et bien sympathique.

Comme un oiseau sur la branche (Bird on a wire) – de John Badham – 1990

Posté : 24 septembre, 2018 @ 8:00 dans 1990-1999, ACTION US (1980-…), BADHAM John | Pas de commentaires »

Comme un oiseau sur la branche

Un bon test pour vérifier qu’un film a ce petit quelque chose en plus qui fait la différence. Vous le voyez une fois très jeune, disons vers 14 ans. Vous attendez deux ou trois décennies, et vous confrontez vos souvenirs et sensations d’ados à votre regard de jeune quadra. Oui, ça demande un peu d’organisation, et un peu de temps, mais ça n’est pas inintéressant.

Parfois, le verdict est concluant. J’aurais des tas d’exemples à citer en fouillant sur ce blog, le plus récent étant le magnifique Luke la main froide. Et parfois, ce qui domine, eh bien c’est le poids du temps qui passe. C’est un peu le cas de ce Bird on a wire qui m’avait convaincu à l’époque que Mel Gibson était ce qui était arrivé de mieux au cinéma d’action avec le Bruce Willis période Die Hard, et qui m’avait laissé le souvenir d’une enthousiasmante comédie d’action pleine de vie et de rythme.

Me voilà nettement moins emballé, c’est rien de le dire. On ne s’ennuie pas vraiment devant cette histoire d’un témoin sous surveillance que son ancienne petite amie (Goldie Hawn) retrouve par hasard quinze ans après sa prétendue mort. Mais tout ça a pris un sacré coup de vieux, comme si la révolution Die Hard, justement, n’était pas passée par là.

Des méchants caricaturaux (Bill Duke et David Carradine, qui apparaît pieds nus comme un clin d’œil tout pourri à sa série Kung Fu), un humour un peu lourdingue, une misogynie assumée (Gibson est le héros, Goldie est le boulet), et des scènes d’actions souvent très molles… On est encore en pleines 80s.

Ce n’est jamais surprenant, jamais impressionnant, jamais passionnant, jamais vraiment désagréable non plus. Et il y a quand même cette nostalgie qui finit par s’imposer, dans les yeux des personnages renvoyés à leur propre jeunesse, comme dans ceux du jeune quadra renvoyé à sa prime cinéphilie…

 

Kiefer Sutherland Filmographie |
LE PIANO un film de Lévon ... |
Twilight, The vampire diari... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | CABINE OF THE DEAD
| film streaming
| inderalfr