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Archive pour la catégorie 'ALDRICH Robert'

Trahison à Athènes (The Angry Hills) – de Robert Aldrich – 1959

Posté : 15 décembre, 2021 @ 8:00 dans * Espionnage, 1950-1959, ALDRICH Robert, MITCHUM Robert | Pas de commentaires »

Trahison à Athènes

Il y a des films miraculeux, où rien ne devrait fonctionner mais qui touchent simplement à la grâce (au hasard : Casablanca). Trahison à Athènes est un peu l’inverse. Cet Aldrich méconnu devrait être un grand film, mais rien ne fonctionne vraiment, sans que l’on sache exactement pourquoi. Bizarrement, il est plus facile d’évoquer toutes les qualités du film que ses défauts intrinsèques. Et pourtant non, ça ne marche pas.

Les qualités, donc, qui tiennent avant tout à la personnalité d’Aldrich, cinéaste jeune mais loin d’être débutant alors : il a déjà à son actif une demi-douzaine de petits classiques comme Vera Cruz ou En quatrième vitesse. Trahison à Athènes porte bien la marque du réalisateur, à la fois dans les thèmes évoqués (la porosité entre le bien et le mal) que dans la forme, avec de nombreuses fulgurances de mise en scène, des moments où la caméra nous embarque dans des accès de violence.

Un contexte inhabituel et passionnant, aussi : la Grèce de 1941, que les Nazis occupent depuis peu, et où la Résistance tente de s’organiser. C’est là que débarque Robert Mitchum, reporter américain revenu de tout, qui affiche ostensiblement un manque flagrant d’empathie, mais qui se retrouve malgré lui la cible de tous les Allemands et des collabos du coin. Pas courant non plus de faire du chef de la Gestapo un homme tiraillé par ses sentiments, presque plus humain que le héros…

Le film est comme ça rempli de détails surprenants et enthousiasmants, de parti-pris radicaux (la mort d’un personnage majeur, qui n’est que mentionné au détour d’un dialogue), d’une violence brutale et soudaine… Et à de multiples moments, il est effectivement saisissant. Mais tout ça ne fait pas un film réussi. Il manque quoi ? Un liant, un rythme, un ton… Aldrich semble souvent hésiter entre le drame le plus sombre et le simple film d’aventures.

Surtout, il est bien difficile de croire à la sincérité de personnages qui ne donnent jamais le sentiment d’être dans l’émotion vraie. La faute au scénario ? A la direction d’acteurs ? Un peu des deux, sans doute. Mais c’est bien d’un film bâtard et frustrant qu’accouche Aldrich.

L’Empereur du Nord (Emperor of the North Pole) – de Robert Aldrich – 1973

Posté : 25 septembre, 2021 @ 8:00 dans 1970-1979, ALDRICH Robert | Pas de commentaires »

L'Empereur du Nord

Mine de rien, derrière ses allures de cinéaste bourrin, Robert Aldrich ressemble quand même pas mal à un génie. Voir et revoir ses films est la meilleure manière de s’en rendre compte. Quelques jours après avoir été scotché une énième fois par Kiss me deadly, voilà que ce Emperor of the North Pole me harponne de la même manière qu’il l’avait fait il y a une trentaine d’années, à la première vision.

Qu’y a-t-il de plus admirable dans ce film ? Son rythme, extraordinaire, qui épouse parfaitement la linéarité inaltérable et la puissance inhumaine du train lancé à toute vitesse ? Ou la force du propos ? Cette manière si naturelle qu’a Aldrich de dresser le constat implacable d’une époque déshumanisée à travers l’affrontement de deux hommes aussi déterminés l’un que l’autre…

C’est la beauté, et l’extraordinaire force du cinéma d’Aldrich en général, et de ce film en particulier. Peu de cinéastes ont décrit avec une telle acuité la cruauté des années qui ont suivi la Grande Dépression, le sort des laissés pour compte, ces « hoboes » contraints de traverser le pays, victimes économiques rejetés par la société encore en place.

Wellman avait transcendé ce thème en en faisant le sujet de tragédies humaines (Wild Boys of the road, une référence évidente d’Aldrich). Ford en avait tiré une sorte de fable magnifique (Grapes of Wrath). Aldrich s’empare du sujet, le malaxe, le compacte, et le ressort sous la forme d’un film d’action, confrontation de deux hommes dépassant le simple statut d’hommes.

D’un côté, « Numéro 1 », un clochard aux belles manières, espèce de Charlot à la mode de Lee Marvin, réputé dans le monde des « hoboes » pour pouvoir voyager à bord de n’importe quel train sans payer le voyage. De l’autre, un chef de train cruel et sadique, extraordinaire Ernest Bognine, qui prend un plaisir visible à balancer sa massette dans la gueule des passagers clandestins de « son » train. Ces deux-là vont se défier, s’affronter, pour asseoir leurs réputations respectives.

C’est parfois très violent, toujours extrêmement tendu. Aldrich filme les trains comme personne, soulignant la puissance inhumaine des locomotives grâce à de superbes contre-plongées. Son film, derrière ses allures de pur film de genre, derrière le face à face de deux monstres de cinéma (Marvin et Borgnine, au sommet tous les deux), est une superbe, et terrible, ode à la liberté.

La Cité des dangers (Hustle) – de Robert Aldrich – 1975

Posté : 20 avril, 2020 @ 8:00 dans * Polars US (1960-1979), 1970-1979, ALDRICH Robert | Pas de commentaires »

La Cité des dangers

Catherine Deneuve a tourné avec Burt Reynolds. Cette information, en soi, mérite qu’on s’y arrête. Je la réécris, d’ailleurs, tant elle semble irréelle : Catherine Deneuve a tourné avec Burt Reynolds. Mieux : Catherine Deneuve a tourné avec Burt Reynolds dans un polar, qui plus réalisé par le très viril Robert Aldrich. Certes, ce dernier n’a pas fait tourné que des mâles bourrés de testostérones: on lui doit notamment Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?, mémorable jeu de massacre entre deux grandes actrices. Mais quand même…

Deneuve donnant la réplique au plus macho des acteurs américains, devant la caméra du réalisateur des 12 salopards et de L’Empereur du Nord… C’est pour le moins une curiosité. Verdict, après l’avoir vu : le film ne trouve sa place dans le panthéon d’aucune des trois gloires concernées. Peut-être, à la limite, dans celui de Burt Reynolds, qui trouve un beau rôle de flic un peu fatigué de la violence qui l’entoure, et qui rêve d’une autre vie au côté de la femme qu’il aime, prostituée qu’il refuse de juger.

C’est, sur le papier, le personnage le plus intéressant du film : un homme revenu de tout, policier qui franchit une sorte de point de non retour au contact du père d’un énième cadavre, celui de trop pour lui, que le scénario compare à un Capitaine Achab urbain, traquant sa propre baleine blanche.

A l’écran, on sent pourtant que c’est Catherine Deneuve qui subjugue Aldrich. C’est sans doute elle la vraie raison d’être du film : ce qu’elle représente en tant qu’icône du cinéma français et européen. La Cité des dangers ressemble souvent à un hommage sincère mais maladroit à l’Europe et à sa culture, vus comme la promesse d’une autre vie,un peu irréelle. Un hommage à l’Américaine, avec des gros sabots et des passages obligés : une chanson de Charles Aznavour, une projection d’Un homme et une femme

Les moments les plus beaux sont ceux qui mettent en scène Deneuve et Reynolds. Mais les scènes immobiles seulement: Aldrich filme très joliment l’immobilité, ces instants d’attente ou même d’ennui. En revanche, il paraît très curieusement maladroit pour filmer les mouvements « naturels ». Catherine Deneuve qui se promène dans cette maison sur les collines de Los Angeles au début du film, étirant ses bras comme pendant un défilé… Une image presque gênante, tant elle sonne faux.

Le Vol du Phoenix (The Flight of the Phoenix) – de Robert Aldrich – 1965

Posté : 23 octobre, 2018 @ 8:00 dans 1960-1969, ALDRICH Robert, STEWART James | Pas de commentaires »

Le Vol du Phoenix

Deux heures vingt, et pas une minute de gras dans ce huis clos en plein désert, absolument emballant. Robert Aldrich y confirme son talent pour filmer la violence des rapports humains, comme il le fait dans la plupart de ses films. Et comme pour Dirty Dozen, son film suivant également 100% masculin, il le fait en faisant se côtoyer des personnalités très fortes, dont le mélange est potentiellement explosif.

Cette fois, le décor n’est pas celui d’une guerre mondiale, ce qui fait quand même une sacré différence. On a donc un pilote d’avion vieillissant qui se targue d’avoir fait partie des pionniers de l’aviation (James Stewart, intense, mal aimable, formidable), qui doit convoyer une poignée de civils et de soldats à travers le désert libyen, et dont l’avion se crashe après avoir été pris dans une tempête de sable.

Loin du modèle classique du film catastrophe, Aldrich commence son film par le crash, séquence impressionnante et parfaitement tendue qui n’est que le prologue de ce qui va suivre. C’est dans la tension d’un danger impalpable qu’il prend le temps de présenter vraiment ses personnages, et d’en explorer les complexités.

Confrontés à la chaleur, à l’isolement, à la soif, au temps qui passe, à l’incertitude, voire aux menaces de bandits errants, les personnages révèlent à la fois leurs meilleurs côtés et leurs aspects les plus abjects. Entre un James Stewart mesquin et refermé sur lui-même, et un Hardy Krïuger dont l’autoritarisme réveille chez certains les souvenirs d’une guerre pas si lointaine… C’est l’être humain dans toute sa complexité que filme Aldrich.

Et quelle distribution, pour camper cette humanité : Richard Attenborough, Ernest Borgnine, Dan Duryea, Peter Finch, ou le frenchy Christian Marquand… Excellent directeur d’acteurs, Aldrich ne tombe jamais dans l’effet catalogue. Les affrontements constants entre ses personnages, la violence qui les oppose même parfois, et l’entraide qui finit par s’imposer autour de cet improbable projet de reconstruire un avion en plein désert… Tout ça est d’une justesse parfaite, et d’une grande intensité. Un pur plaisir.

Les Douze Salopards (Dirty Dozen) – de Robert Aldrich – 1967

Posté : 15 avril, 2018 @ 8:00 dans 1960-1969, ALDRICH Robert, RYAN Robert | Pas de commentaires »

Les Douze Salopards

Un classique qu’on ne présente plus, bien sûr, d’une efficacité imparable et d’une grande violence, dont la construction a inspiré des tas de films de guerre depuis, jusqu’au Full Metal Jacket de Kubrick vingt ans plus tard : une première partie consacrée à l’entraînement des soldats, une seconde à la mission elle-même. Et entre les deux, une spectaculaire rupture de ton.

Si le film reste à ce point marquant cinquante ans après, ce n’est peut-être pas tant pour sa violence et son efficacité, qui ont été égalées voire dépassées depuis, mais pour la trajectoire de ses personnages, douze salopards donc, condamnés à mort ou à de très lourdes peines de prison, qui trouvent une sorte de rédemption dans la mission suicide pour laquelle ils ont été choisis.

Il y a une approche presque christique dans le personnage de Lee Marvin, officier chargé de mener ces repris du justice vers un combat juste. Christique avec une forte propension à défourailler et à mettre des coups, certes, mais christique tout de même. La fameuse rupture entre les deux parties du film est d’ailleurs une scène de repas où les douze salopards sont attablés côte à côte, le long d’une table couverte de victuailles, autour d’un Lee Marvin qui apporte la bonne parole. La référence à la Cène est alors évidente.

Quant aux douze apôtres, on peut dire qu’ils ont de la gueule : Donald Sutherland, Charles Bronson, John Cassavettes, Clint Walker, Jim Brown, Trini Lopez… et Telly Savalas dans le rôle d’un Judas pour qui on ne va pas s’embarrasser d’un quelconque pardon ! Une sacrée distribution, donc, à laquelle il faut ajouter Robert Ryan, Ernest Borgnine, George Kennedy ou Richard Jaeckel. Que du bon tout ça !

Vera Cruz (id.) – de Robert Aldrich – 1954

Posté : 28 mai, 2015 @ 1:03 dans 1950-1959, ALDRICH Robert, COOPER Gary, LANCASTER Burt, WESTERNS | Pas de commentaires »

Vera Cruz

Un face-à-face entre Gary Cooper et Burt Lancaster, ça ne se rate pas. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne déçoit pas dans ce classique qui fait partie des quelques westerns qui marquent la profonde mutation du genre durant cette décennie, et qui annoncent les westerns spaghettis de la décennie suivante.

Et quel face-à-face! Dès leur première rencontre, le génie des deux stars, leurs jeux radicalement différents, et même les deux familles de cinéma qu’ils représentent (le vieil Hollywood pour l’un, une approche plus moderne et décomplexée pour l’autre), s’opposent et se complètent miraculeusement. Entre le Gary Cooper bon et droit (enfin, la droiture en prend quand même un sacré coup avec ce personnage de mercenaire) et le Burt Lancaster au sourire arrogant et dangereux, ce sont deux visions du western, et du cinéma en général, qui cohabitent et s’affrontent.

C’est en tout une sorte d’adieu à un certain western hollywoodien que Cooper représente, et auquel il tourne le dos ouvertement. Comme si l’un de ses anciens personnages héroïques et irréprochables était obligé de tourner le dos à son passé et à ses convictions… Bon, la notion de bien et de mal est toujours bien là dans cet affrontement. Mais le mal trouve sinon des excuses, au moins une justification dans l’enfance. Et le bien, comme le « bon » pour Sergio Leone, est tout relatif.

Vera Cruz tient toutes les promesses de son affiche. Mais Robert Aldrich va bien au-delà de son duel de star. Il signe une merveille de film d’action, enchaînant les moments de bravoure tout en restant au plus près de ses personnages. C’est aussi ce qui est remarquable dans ce film : la manière dont Aldrich met en scène ses décors (spectaculaires) et ses figurants (nombreux), tout en évitant l’étalage vain. A la fois grandiose et intime.

En quatrième vitesse (Kiss me deadly) – de Robert Aldrich – 1955

Posté : 31 décembre, 2013 @ 6:05 dans * Films noirs (1935-1959), 1950-1959, ALDRICH Robert | Pas de commentaires »

En quatrième vitesse

La première séquence est aussi mythique que la toute dernière image. Une route déserte, par une nuit noire. Une femme, nue sous son imperméable, court sur l’asphalte, visiblement paniquée, et tente d’arrêter les voitures qui passent. Elle se dresse alors au beau milieu de la route. Une belle voiture décapotable fait une embardée pour l’éviter. A bord : le héros, Mike Hammer, le détective imaginé par Mickey Spillane.

Drôle de héros, vraiment, qui essaie de redémarrer son moteur au plus vite pour éviter d’avoir à laisser cette femme entrer dans sa vie. Drôle de héros, qui se complait dans sa vie minable de privé spécialisé dans les divorces. Drôle de héros entouré de femmes folles de lui, mais qui évite soigneusement de laisser quiconque s’immiscer dans son intimité. Et qui martyrise un petit escroc avec un sourire incroyablement sadique… Ralph Meeker, dans le rôle, est absolument formidable.

Kiss me deadly est à l’image de tous les grands films d’Aldrich : un pont entre le cinéma classique des années 40, et celui de la relève qu’il annonce, celle de Frankenheimer ou Lumet. Ses films sont alors marqués par sa cinéphilie. On pense à Détour pour la rencontre avec cette mystérieuse jeune femme, et au Faucon maltais évidemment, pour cet objet dont on ne sait pas grand-chose mais pour qui on tue, beaucoup (et dont Tarantino livrera une version copié-collé dans son Pulp Fiction). Mais ils préfigurent aussi le Nouvel Hollywood dans la manière qu’a Aldrich d’utiliser le noir et blanc et les décors, quasiment abstraits, et dans sa manière de composer ses images, agressives et souvent désaxées, qui soulignent la menace diffuse que fait planer cette mystérieuse boîte de Pandore, au cœur de l’intrigue.

Dès le générique de début, qui défile à l’envers sur l’asphalte qui déroule, on comprend que ce film noir ne ressemblera pas aux autres. Très vite aussi, on pressent qu’il y a dans cette enquête que Hammer mène d’une manière assez classique, tirant un fil après l’autre, quelque chose de différent, menaçant, et presque surnaturel. Il est clairement question de la menace nucléaire ici, même si le sujet n’est jamais abordé frontalement.

Il y a dans ce film une atmosphère dérangeante, particulièrement choc. Dès ces pieds nus qui courent sur l’asphalte et les halètements que l’on entend sur le générique, Aldrich crée une tension incroyable, et fait naître le malaise. On n’en sortira plus, jusqu’à la scène finale, inoubliable.

• Voir aussi : Solo pour une blonde, autre film avec Mike Hammer, interprété par Mickey Spillane lui-même.

• Le film vient d’être édité chez Carlotta, avec une analyse toujours passionnante.

L’Ultimatum des trois mercenaires (Twilight’s Last Gleaming) – de Robert Aldrich – 1977

Posté : 10 décembre, 2013 @ 7:13 dans 1970-1979, ALDRICH Robert, LANCASTER Burt, MILES Vera | Pas de commentaires »

l'ultimatum des trois mercenaires

Trois anciens militaires prennent le contrôle d’une base de lancement de missiles nucléaires, où ils se replient, réclamant à être entendus par le Président des Etats-Unis… Il y a de belles choses dans cet avant-avant-dernier film du vétéran Aldrich : un certain mordant, une approche politiquement pas très correcte, et une audace scénaristique qui trouve son apogée dans les dernières minutes, s’inscrivant alors dans la lignée d’un Black Sunday, autre film politico-terroriste sorti cette même année, et réalisé par un John Frankenheimer en pleine forme.

Mais en 1977, Aldrich semble bien plus à côté de la plaque que Frankenheimer. Son Ultimatum… se révèle vite bien assommant. Lent et long, le film a énormément vieilli. Et la charge politique n’a guère de poids, si on excepte la toute fin, d’un cynisme réjouissant.

Le casting, pourtant, est exceptionnel, mais Robert Aldrich semble plus concerné par la volonté de multiplier les split screens, jusqu’à l’absurde, que par celle de faire exister ses personnages. La plupart des acteurs sont d’ailleurs réduits à un simple rôle illustratif, dépouillés de toute vie propre. Cela concerne des seconds rôles (Joseph Cotten, vieillard de 72 ans qui n’a strictement rien à jouer), mais aussi les personnages principaux : Burt Lancaster se contente la plupart du temps d’appuyer sur des boutons et de regarder sur des écrans. Mais rien ne lui permet de rendre réellement crédible son personnage.

Il y a quand même quelques figures intéressantes : celle du président (Charles Durning), présenté comme un monsieur tout le monde tiraillé entre son sens du devoir et ses peurs d’homme ordinaire. Celle aussi de l’un de ses conseillers, qui n’a pas grand-chose d’intéressant à faire, mais qui a la gueule de cette vieille baderne de Charles McGraw, le héros de L’Enigme du Chicago Express, qui fait une nouvelle fois des merveilles.

Le film a quand même ses fans. Michael Bay, pour commencer, qui s’en est largement inspiré pour son Rock

• Le DVD vient d’être édité chez Carlotta.

 

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