Les As de la jungle – de David Alaux – 2017
Une ligue de super-animaux prêts à risquer leurs vies pour sauver leur jungle, menacée par un dangereux koala et une armée de gorilles… C’est le pitch improbable de cette adaptation d’une série animée plutôt rigolote, strictement destinée aux enfants.
Improbable, mais pas autant que les trois héros principaux : une famille tigre pas tout à fait comme les autres. Il y a d’abord la matriarche, justicière retraitée qui voit d’un mauvais œil son fils adoptif prendre la relève. Il y a ensuite ce fils, donc : un pingouin dont l’œuf est arrivé sur un iceberg, et qui se vêt de rayures jaunes pour mieux ressembler à sa mère. Et il y a le petit-fils : un poisson-tigre trimbalé dans un bocal mais doué d’une autonomie remarquable.
Ce pourrait être indigeste pour tout spectateur ayant dépassé les 7 ou 8 ans, mais non. Cette drôle de famille symbolise bien le drôle d’esprit qui règne sur ce dessin animé à voir impérativement accompagné d’un jeune enfant, mais bien plus surprenant et aimable que l’immense majorité des productions animées américaines du moment.