Play it again, Sam

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Archive pour la catégorie '1930-1939'

The Woman condemned (id.) – de Dorothy Davenport (Mrs. Wallace Reid) – 1934

Posté : 18 mars, 2025 @ 8:00 dans * Pre-code, 1930-1939, DAVENPORT Dorothy | Pas de commentaires »

The Woman Condemned

C’est par une authentique curiosité que commence l’après Patrick Brion du Cinéma de Minuit. Premier film programmé par sa successeuse Elodie Drouard, The Woman Condemned est une étrangeté qui flirte avec le film de mystère et de détective, très en vogue en cette année marquée par The Thin Man et d’autres réussites autrement plus mémorables.

Celui-ci souffre d’un scénario franchement tiré par les cheveux, dont on se demande pendant une heure (la durée du métrage) où il nous mène, jusqu’à un rebondissement final qui laisse dubitatif, et qui nous laisse sur un sentiment du genre « tout ça pour ça ». Surtout, il y a là un manque de rythme flagrant qui fait que l’heure de métrage semble bien loin du ressenti…

Bref : pas vraiment passionnante, cette histoire mystérieuse et pleine de fausses pistes. On y croise une star de la radio qui disparaît sans disparaître, un savant fou qui n’en est pas un, un faux détective et une fausse cambrioleuse mariés par accident, une erreur judiciaire… Enfin, vous avez compris le principe : tout ou presque est faux dans ce film.

Ce qui, en soit, est une idée plutôt intéressante. Et qui aurait pu donner une comédie policière pleine de vie s’il n’y avait ce manque si pesant de rythme, et ce scénario si approximatif. Dorothy Davenport (actrice devenue cinéaste qui signe son film « Mrs. Wallace Reid », du nom de son mari décédé…) réussit pourtant quelques scènes : les plus tendues, celles où l’action et le suspense sont au premier plan. Là, dans une poursuite nocturne ou dans un interrogatoire musclé, la réalisatrice laisse entrevoir ce qu’aurait pu être son film avec d’avantage de moyens et un scénario plus tenu. Elle n’aura signé qu’une demi-douzaine de films, dont celui-ci est le dernier.

Le Chœur de Tokyo (Tokyo no korasu) – de Yasujiro Ozu – 1931

Posté : 28 février, 2025 @ 8:00 dans 1930-1939, FILMS MUETS, OZU Yasujiro | Pas de commentaires »

Chœur de Tokyo

Ozu aime le cinéma américain. Il aime King Vidor, et il aime La Foule, chef d’œuvre sorti en 1928, grand drame social flirtant avec la comédie qui met en scène un homme se débattant dans un monde du travail particulièrement fermé. C’est pile le thème de ce Chœur de Tokyo, très beau film qui permet à Ozu d’affirmer son style et ses obsessions : la confrontation du moderne et du traditionnel, les cheminées et les fils électriques omniprésents, le linge qui sèche…

Et, surtout, la grandeur des petites attentions humaines, la beauté de l’amour marital et filial, et ce bonheur qui se trouve dans les petites choses du quotidien. Chœur de Tokyo est à la fois un drame social, et une ode à la simplicité et aux petits bonheurs de la vie. Un vrai Ozu, donc.

La manière dont le film est construit est particulièrement originale. Non seulement parce qu’Ozu ne choisit pas entre le drame et la comédie, mais aussi parce que son film est en fait une succession de longues séquences, comme autant de chapitres narrant les déchéances et la rédemption de son héros.

Tokihiko Okada, que l’on découvre en étudiant vaguement rebelle dans une étonnante séquence d’introduction, pur moment de comédie dont on se demande ce qu’elle vient faire là. Si ce n’est mettre en parallèle l’insouciance de la jeunesse étudiante, et les tracas financiers et professionnels dans lesquels on retrouve ensuite le héros.

La deuxième séquence est tout aussi étonnante, alternant le pur comique (les efforts que déploient les employés du bureau pour ouvrir leur enveloppe de prime en toute discrétion) et le drame central : le licenciement « héroïque » du héros, qui prend fait et cause pour un collègue plus vieux viré injustement. Son face à face avec son boss prend les allures d’un duel… à l’éventail, dans un passage plein de poésie et d’humour.

Tout le film est à l’avenant, regorgeant de belles trouvailles narratives pour entremêler les sourires et les grimaces, jusqu’à cette très belle conclusion, où l’avenir et la rédemption ressemblent curieusement à un brutal retour en arrière. Où l’optimisme et l’amertume ne font plus qu’un.

Femmes et voyous (Hijosen no onna) – de Yasujiro Ozu – 1933

Posté : 25 février, 2025 @ 8:00 dans * Polars asiatiques, 1930-1939, FILMS MUETS, OZU Yasujiro | Pas de commentaires »

Femmes et voyous

Dans sa période muette, Ozu a souvent signé des films de genre (comédie ou polar) très nourris du cinéma hollywoodien d’alors. Femmes et voyous est, dans cette veine, l’une de ses plus belles réussites, une plongée dans l’« underworld » des mauvais garçons, dont les détails réalistes évoquent aussi bien Les Nuits de Chicago que Scarface, sortis peu avant.

Mais Ozu n’est ni Von Sternberg, ni Hawks. Et déjà à cette époque où son univers se construit encore, c’est l’humanité de ses personnages qui l’intéressent. Des personnages qui, déjà, arrivent à la fin d’une période de leur vie, appréhendant d’abandonner ce qu’ils ont toujours connu.

Ce que ces voyous commettent comme délits, Ozu s’en cogne. De leur quotidien, il ne filme que les moments de camaraderie, faisant de ces petits gangsters des espèces de gamins pas totalement sortis de l’enfance, refusant le monde des adultes, et ne gagnant quelques sous que pour pouvoir traîner en sirotant un café…

Le drame vient d’une rencontre, avec la jeune sœur d’un nouveau compagnon du gang. Belle, touchante, simple, et honnête, travailleuse, elle vient bousculer les certitudes du jeune chef de bande (Joji Oka), tout troublé par cette apparition si pure, mais aussi de sa petite amie, fille de la rue qui se met à rêver d’une vie de femme mariée.

C’est Kinuyo Tanaka, grande star de l’époque et partenaire d’Ozu tout au long de sa carrière. L’actrice apparaît telle qu’on la connaît, en jeune employée de bureau un peu effacée et très convoitée. Mais cette première impression ne tarde pas à voler en éclat, la belle menant par ailleurs une vie délurée. Tenues affriolantes, sourire carnassier, pistolet à la main, Tanaka telle qu’on ne l’a jamais vue…

Le polar n’est qu’un prétexte, même si la fuite finale est une merveille de mise en scène, dans des ruelles désertes. Ozu filme surtout les visages pris par le doute et la douleur. Et les pièces de vie, dont les objets semblent porter en eux l’âme de ceux qui y vivent. C’est Ozu en construction, mais c’est déjà Ozu, et c’est très beau.

Soigne ton gauche – de René Clément – 1936

Posté : 29 décembre, 2024 @ 8:00 dans 1930-1939, CLÉMENT René, COURTS MÉTRAGES | Pas de commentaires »

Soigne ton gauche

Passionnant, décidément, le début de carrière de Tati. Ses courts métrages de jeunesse donnent vraiment le sentiment d’assister à la naissance d’un artiste de génie. Celui-ci, signé par un tout jeune René Clément (qui avait été assistant réalisateur sur On demande une brute), peut être vu comme le véritable acte de naissance de Jour de fête, plus de dix ans avant L’École des facteurs.

Le film s’ouvre par une séquence qui annonce très clairement le premier long métrage de Tati : l’arrivée dans un village d’un facteur à vélo, dextérité au guidon et accent marqué compris. L’ambiance du village, à la fois très rural et marqué par un événement hors du commun (une fête locale là, l’entraînement d’un champion de boxe ici) renforcent la parenté des deux films.

Et c’est franchement fascinant de voir à quel point Tati va se nourrir des motifs de ce court film, comme il le nourrit de son expérience sur On demande une brute, qu’il avait déjà écrit : les scènes de boxe sont également importantes dans les deux films, avec même le même gag, lorsque Tati, sur le ring, se met à courir en rond avant de se heurter sur le bras tendu de son adversaire.

Difficile d’affirmer l’importance qu’a eu Clément sur le tournage de ce court film, qui porte très clairement la signature de Jacques Tati. Soigne ton gauche est une étape importante, et assez géniale, dans la naissance d’un grand homme de cinéma, dont le parcours va être nettement ralenti par la guerre. La suite dans dix ans, donc…

Gai dimanche – de Jacques Berr (et Jacques Tati) – 1935

Posté : 28 décembre, 2024 @ 8:00 dans 1930-1939, BERR Jacques, COURTS MÉTRAGES, TATI Jacques | Pas de commentaires »

Gai dimanche

Gai dimanche est un petit film passionnant, dans ce qu’il montre d’un grand artiste en pleine construction. Jacques Tati en l’occurrence, alors artiste de music-hall, qui écrit et interprète ce court métrage, partageant l’affiche comme il l’avait fait dans le précédent (On demande une brute) avec Rhum « de Medrano », clown auguste célèbre de l’époque.

Passionnant à plus d’un titre. D’abord, il montre bien ce qu’aurait pu être la carrière de Tati, qui forme ici un duo comique assez équilibré avec Rhum. Il est, pour être honnête, très en retrait par rapport à son comparse, se contentant la plupart du temps d’un rôle de faire-valoir, ne s’imposant vraiment que dans de rares moments, et quasiment toujours en contrepoint de Rhum.

D’un autre côté, Gai dimanche, dont Tati signe donc le scénario, annonce clairement la direction qu’il prendra rapidement, avec un sens affirmé d’un burlesque basé sur son propre corps, et sur une bande sonore pleine d’effets comiques à contretemps. Ce qui manquait, au fond, au précédent court métrage.

Tati, scénariste et acteur, affirme plus encore sa filiation avec Chaplin. Rhum et lui apparaissent ainsi en vagabonds que l’on découvre au début du film mis à la porte d’une entrée de métro où ils ont passé la nuit. L’ombre de Charlot n’est décidément jamais loin, dans ce début de carrière…

On demande une brute – de Charles Barrois – 1934

Posté : 27 décembre, 2024 @ 8:00 dans 1930-1939, BARROIS Charles, COURTS MÉTRAGES | Pas de commentaires »

On demande une brute

Si on doutait encore de l’importance que le cinéma de Chaplin a eu sur celui de Jacques Tati, il suffit de voir ce court métrage pour s’en convaincre. Tati ne le réalise pas, mais il en signe le scénario et interprète le rôle principal, très inspiré par l’épisode « combat de boxe » des Lumières de la ville, sorti peu avant.

Tati, donc, tout jeune homme, pas encore monsieur Hulot, mais déjà grand échalas qui semble ne pas savoir quoi faire de son corps, comédien effacé qu’un quiproquos entraîne sur le ring pour un combat de pancrace face à un terrible adversaire qui fait fuir les plus durs des lutteurs.

Tati joue de ce grand corps dégingandé comme Chaplin joue de son physique menu, avec des ressors comiques très semblables : l’opposition entre le frêle et la brute, le gaffeur qui tente discrètement de rattraper ses bêtises en ne faisant qu’empirer la situation (la scène du poisson rouge, la plus inventive).

Finalement, ce qui fait le plus défaut au métrage, par rapport aux films de Chaplin de cette période, c’est paradoxalement ce qui fera la grande force des chefs d’œuvre à venir de Tati : le jeu sur le son, sur les bruitages, que le réalisateur Charles Barrois n’utilise pas.

Au fond, ça n’a pas grande importance : On recherche une brute vaut surtout pour son aspect historique, puisque c’est le tout premier film de la carrière de Tati qui nous soit parvenu, le premier court dans lequel il était apparu ayant disparu. Rien que pour ça, voilà une bonne porte d’entrée pour découvrir le cinéma du futur monsieur Hulot.

Rendez-vous… Champs Elysées / le Chômeur des Champs Elysées – de Jacques Houssin – 1937

Posté : 9 novembre, 2024 @ 8:00 dans 1930-1939, HOUSSIN Jacques | Pas de commentaires »

Rendez-vous Champs Elysées

Une comédie qui serait tombée dans les limbes de l’oubli si Le Cinéma de Minuit ne l’avait pas exhumée… On a beau vénérer ce rendez-vous télé plus vieux que moi, il faut bien reconnaître que, ces derniers temps, Patrick Brion a parfois donné le sentiment de racler les fonds de tiroir.

Ce n’est pas que Rendez-vous… Champs Elysées soit désagréable. Il est même assez enlevé et se regarde sans ennuie. Mais n’y a-t-il pas plus nécessaire dans le patrimoine cinématographique français que cette petite chose sans envergure et assez mal foutue ?

Jules Berry, en roue libre de cabotinage, est un riche oisif du XVIe arrondissement. Ou plutôt un ex riche, qui mène bon train, mais qui accumule les dettes. Menacé de perdre son superbe appartement, il apprend que pour le garder, il doit devenir chômeur. Et donc avoir travaillé.

Le voilà donc enchaînant les petits boulots, et découvrant les joies du métier d’éboueur, ou de conducteur de métro… Une comédie sur le choc des mondes, qui aurait pu, au moins, donner une petite réflexion sur la pauvreté et le quotidien de ceux qui se lèvent tôt. Mais non, même pas.

Tiraillé entre ses potes de bringues et son nouvel ami du labeur (Pierre Larquey), il découvre l’amour, et presque les vertus du travail.

Mais l’essentiel est de rester léger. Travailler, même tôt, c’est bien sympa. Et de toute façon, ce n’est qu’un passage, l’argent finit toujours par tomber du ciel. C’est certes rythmé et amusant. Mais pour la profondeur et la conscience sociale, on repassera.

Fantômas – de Paul Féjos – 1932

Posté : 5 novembre, 2024 @ 8:00 dans * Polars/noirs France, 1930-1939, FEJOS Paul | Pas de commentaires »

Fantômas 1932

Et si la première adaptation sonore du célèbre serial était la meilleure ? Cette hypothèse peut faire bondir, tant la version de Louis Feuillade reste mythique, et tant l’auteur des romans (Marcel Allain, qui a pris la suite de Pierre Souvestre) a critiqué le film, succession de morceaux de bravoures qui privilégie constamment la forme au fond.

Une critique absolument fondée, qui explique paradoxalement en grande partie pourquoi le film de Paul Féjos reste si percutant, et finalement si moderne. Librement adapté du premier livre, ce Fantômas là en garde les grandes lignes : l’histoire d’un mystérieux criminel qui efface consciencieusement les traces de son dernier méfait, tandis que Juve, policier tenace, le traque inlassablement.

Cette intrigue n’est effectivement que le prétexte à enchaîner les séquences mémorables, jouant sur plusieurs registres du cinéma de genre, avec toujours la même volonté de pure efficacité.

Tout commence comme un film d’horreur, remarquable variation sur le thème alors très en vogue de la maison hantée, tendue et franchement flippante par moments. Réjouissante, en tout cas.

Puis, le polar prend le dessus, avec de grands moments de suspense particulièrement efficaces : la course automobile, l’attentat à l’hôpital… Un sens de l’action qui trouve son apogée lors de la bagarre finale, d’une brutalité rare à l’époque, et parfaitement tendue.

Sur le fond, rien de bien neuf. Mais Fantômas est un film de genre dans sa forme la plus pure, percutant et passionnant.

Gardez le sourire – de Paul Féjos – 1933

Posté : 1 novembre, 2024 @ 8:00 dans 1930-1939, FEJOS Paul | Pas de commentaires »

Gardez le sourire

Curieuse chose que ce Gardez le sourire (version française d’un film autrichien, Sonnenstrahl), que son titre et le générique annoncent comme une comédie, mais qui s’ouvre sur un drame social, avant de bifurquer vers la fantaisie… Film curieux, oui. Et anodin, aussi.

Il y a certes beaucoup de belles choses dans ce film aussi foutraque que sincère et généreux. Mais il y a aussi un manque cruel de cohérence, et de constance.

L’ombre de Chaplin plane dès le début du film : Chaplin dans sa veine la plus sociale. La manière même dont Féjos filme ces chômeurs, les regards tournés vers les offres d’emploi, la mise en scène isolant l’un d’eux, évoque furieusement une fameuse séquence de L’Emigrant.

Pas de travail, pas d’espoir… L’homme sans avenir (Gustav Fröhlich, le héros de Metropolis) s’apprête alors à se jeter dans le fleuve, rencontrant une femme aussi désespérée que lui (Annebella) dans une séquence qui, cette fois, cite très ouvertement Les Lumières de la Ville, référence incontournable pour ce film.

Les deux désespoirs se sont trouvés, la solitude a disparu, l’espoir renaît, les sourires reviennent. L’esprit et la sincérité de Chaplin sont là, la maîtrise du rythme et du ton beaucoup moins.

Autre point commun qui ne trompe pas : Féjos choisit lui aussi le langage muet : quelques dialogues sans importance mis à part, tout ici est basé sur l’image, et sur les sons non articulés.

Cela donne quelques beaux moments, d’autres très longs, amusants et vains sur les rêves de richesse des deux amoureux. Le ton est alors très léger, voire badin. On sourit un peu, mais l’émotion reste à la porte.

Naples au baiser de feu – d’Augusto Genina – 1937

Posté : 28 octobre, 2024 @ 8:00 dans 1930-1939, GENINA Augusto | Pas de commentaires »

Naples au baiser de feu

Tino Rossi en chanteur de restaurant, rôle qui lui permet de faire profiter de son organe tout au long du film ? Voilà qui ne suscitait en moi qu’une curiosité très polie. Mais le reste de la distribution étant nettement plus attirant (Mireille Balin, Michel Simon, Viviane Romance et Dalio, pas mal), partons donc pour ce Naples au baiser de feu

Les premières images suffisent à comprendre que le film vaut bien mieux que le simple véhicule pour mettre en valeur le chanteur que je craignais. Le port de Naples, de longues images de marins s’activant sur le pont et dans la cale d’un cargo… Contre toute attente, on s’approche alors du cinéma-vérité, et on sentirait presque la poussière et la sueur.

Cette dimension réaliste se retrouvera dans plusieurs scènes tout au long du film, avec de nombreuses séquences filmées en décors naturels, certaines sans doute tournées sur le vif, avec de vrais passants. S’en dégage une vérité vraiment inattendue, le sentiment de toucher du doigt le vrai Naples.

Quant à l’histoire, elle est aussi convenue que bien menée. Tino Rossi, chanteur séducteur, est bien décidé à remiser sa tenue de Don Juan pour épouser Mireille Balin. Mais son meilleur ami Michel Simon s’amourache d’une jeune manipulatrice, Viviane Romance, qui va tout faire pour séduire le beau Tino.

Le drame potentiel est en marche, et on est parfois à la limite de la tragédie… tout en restant ouvertement du côté de la légèreté. Tino Rossi est un piètre acteur, Michel Simon est réjouissant, Dalio en fait des tonnes, Mireille Balin est délicieusement touchante, et Viviane Romance est une horrible garce… dont le culot immense finit par tirer un large sourire.

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