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Archive pour la catégorie '1895-1919'

Charlot et le comte (The Count) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 22 janvier, 2016 @ 12:05 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot et le comte

Titre alternatif (VF) : L’Imposteur ; Soirée mondaine ; Charlot tailleur ; Le Comte

Titre alternatif (VO) : Almost a gentleman

Employé d’un couturier, Charlot est renvoyé après une série de catastrophes. Dans une grande maison bourgeoise où il flirte avec la bonne, il ne tarde pas à se faire passer pour un comte, pour séduire la fille de la maison, Edna.

Le vagabond aux méthodes rustres que l’on confond avec un riche dandy… Le thème inspirera Chaplin à plusieurs reprises jusqu’à son apogée dans Les Lumières de la Ville. Dans The Count, la forme reste assez brouillonne, loin en tout cas de la perfection narrative de ses chefs d’œuvres à venir. Les tableaux, ici, se succèdent sans cet enchaînement imparable qui fait aussi la force de son cinéma.

Pas totalement abouti, donc, ce court n’en est pas moins souvent très drôle, en particulier lorsque Chaplin se dresse avec assurance face à l’imposant Eric Campbell, contrepoint et souffre-douleur parfaits du vagabond. The Count ne manque pas de gags formidables, comme cette séance de prise de mesures qui ouvre le film. Mais le meilleur moment, le plus drôle, est une scène de danse (avec Edna Purviance) où le génie comique de Chaplin, sa gestuelle inimitable, son don unique pour jouer avec les accessoires (son chapeau surtout) se dévoilent pleinement.

Charlot rentre tard (One a.m.) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 21 janvier, 2016 @ 2:17 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

 Charlot rentre tard

Titre alternatif (VF) : Le Noctambule

Titre alternatif (VO) : Solo

Pourquoi Chaplin est-il le meilleur ? Pourquoi ses courts métrages restent-ils comme l’incarnation la plus parfaite du burlesque américain ? La réponse se trouve peut-être dans ce film unique dans sa filmographie, un (quasi) « seul à l’image » absolument génial qui démontre à lui seul toute la force comique de Chaplin, sa capacité à tirer le meilleur des objets les plus anodins.

Aux antipodes de son précédent film, Chaplin n’incarne pas un vagabond, mais un dandy qui rentre chez lui totalement bourré. Mis à part le chauffeur qui le ramène, rôle court et anecdotique (joué par Albert Austin) qui disparaît après trois petites minutes, Chaplin est totalement seul à l’écran. Pourtant, il semble entouré d’une multitude d’adversaires hostiles : les objets de la maison qui paraissent s’être ligués pour s’opposer au moindre de ses mouvements.

Il veut attraper l’alcool posé sur la table ronde ? Elle le fuit dès qu’il s’approche, le manteau de Charlot s’étant accroché dans le plateau tournant de la table. Il veut monter l’escalier ? Ce dernier le ramène constamment au rez-de-chaussée, plutôt violemment. Glissant sur un tapis, se battant contre des peaux de bêtes, abandonnant face à un porte-manteau… Chaplin se lance dans une sorte de valse hilarante avec les objets qui l’entourent, dans une variation totalement folle et brillante de l’homme ivre, dont il s’était fait une spécialité avant même ses débuts à l’écran, lorsqu’il faisait partie de la troupe de Karno.

Les objets ont souvent une grande importance dans le cinéma de Chaplin et dans sa manière de construire l’humour. Mais rarement cette logique aura été poussée à un tel degré de perfection. One a.m. est un bijou.

Charlot musicien (The Vagabond) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 19 janvier, 2016 @ 4:43 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot musicien

Titres alternatifs (VF) : Charlot violoniste ; Le Vagabond ; Concurrence

Titre alternatif (VO) : Gypsy Life

Les débuts de Chaplin à la Mutual ont été marqués par deux comédies « confortables » pour lui, dans lesquelles il reprenait des recettes qu’il maîtrisait parfaitement (Charlot chef de rayon et Charlot pompier). Avec The Vagabond, dont la simplicité du titre confirme l’ambition, c’est un nouveau visage qu’il dévoile : celui du Chaplin des grands chefs d’œuvre, où le rire cède le pas à l’émotion.

Le personnage lui-même du vagabond dévoile peu à peu un visage plus grave, plus profond. Après une séquence d’ouverture qui semble annoncer une comédie pleine de gags et de courses poursuites, Charlot quitte cet événement urbain qui lui est si familier pour s’aventurer en pleine campagne, où il vient au secours d’une pauvre orpheline transformée en esclave par une bande de gitans. C’est Edna Purviance forcément, particulièrement belle en sauvageonne dont notre vagabond va tomber raide dingue.

Les coups bas et la mesquinerie des premiers films semblent bien loin. C’est un Charlot héroïque qui apparaît ici, prêt à affronter les plus grands dangers pour une belle en détresse. Prêt aussi à sacrifier son bonheur pour celui d’Edna, qu’il regarde partir vers une plus belle vie avec un sourire dénué de la moindre arrière-pensée.

Avec aussi cette superbe fierté qui le pousse à refuser toute récompense qui pourrait altérer la pureté de sa bonté. Il y a dans le regard de cet être inadapté à la société quelque chose de bouleversant, lorsqu’il voit son amour s’éloigner. L’un de ces regards inoubliables qui peuplent le cinéma de Chaplin. The Vagabond porte en germes les grands moments du Kid ou du Cirque. Charlot atteint une dimension supplémentaire avec ce film…

Charlot pompier (The Fireman) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 13 janvier, 2016 @ 9:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot pompier

Titre alternatif (VF) : Le Pompier

Titres alternatifs (VO) : A Gallant Fireman ; The Fiery Circle

Pour son deuxième film à la Mutual, Chaplin reste dans le slapstick pur, avec une comédie au rythme trépidant, l’un de ces films entièrement basés sur le métier de Charlot. Pompier, donc.

Son personnage passe de l’hyperaction à l’indifférence, de la mesquinerie à l’héroïsme, sans logique apparente. Normal : là encore, seul le gag et son effet intéressent un Chaplin entièrement tourné vers le mouvement. Le réalisateur s’offre d’ailleurs un beau plan assez impressionnant dans une voiture à cheval lancée à toute vitesse. Quant à l’acteur, il a droit à une cascade digne du Harold Lloyd de Safety Last : l’escalade sans trucage d’une façade d’immeuble haute de trois étages.

Pour le reste, on est clairement en terrain connu, avec Edna Purviance en belle à secourir et Eric Campbell en brute, avec les coups de pied aux fesses et les personnages maculés de nourriture. Mais la comédie fonctionne parfaitement, avec quelques belles trouvailles, comme ces chevaux attelés en marche arrière grâce à la pellicule projetée à l’envers.

The Fireman s’inscrit clairement dans la lignée de ses premières comédies, mais la maîtrise de Chaplin a fait un bond de géant depuis l’époque de la Keystone, à peine deux ans plus tôt.

Charlot chef de rayon (The Floorwalker) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 13 janvier, 2016 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot chef de rayon

Titre alternatif (VF) : Le Chef de rayon

Titre alternatif (VO) : Shop !

Chaplin fait ses premiers pas à la Mutual avec ce court métrage plutôt classique sur le fond : un décor fort dont il tire tous les ressors comiques imaginables. En l’occurrence un grand magasin. Une formule qui lui a souvent réussi, et qui lui permet de prendre ses marques dans ce nouveau studio où sa liberté créatrice sera plus grande encore qu’à la Essanay ou, plus tôt, à la Keystone.

Un film assez classique, donc, et dénué de la fibre sociale et de l’émotion dont il a déjà commencé à teinter son cinéma : on est ici dans la comédie la plus pure, avec courses poursuites, coups de pied dans les fesses, catastrophes qui s’enchaînent… Du slapstick, du vrai. Mais tout ça est mené à un rythme qui ne mollit pas une seule seconde. Les gags s’enchaînent, et Chaplin lui-même semble lancé dans un mouvement ébouriffant, jouant notamment avec l’omniprésent escalator, qui donne quelques scènes irrésistibles.

L’intrigue est anecdotique : les deux patrons du magasin ont décidé de se faire la malle avec l’argent de la caisse. Mais l’idée originale est d’avoir fait de l’un de ces escrocs le quasi-sosie de Charlot. Leur rencontre est particulièrement drôle, géniale variation sur le fameux thème du faux miroir, dont Max Linder, son maître revendiqué, fera l’une des meilleures adaptations dans 7 ans de malheur.

Ce film permet aussi à Chaplin de découvrir l’un de ses méchants préférés : Eric Campbell, qui sera de presque tous ses courts métrages à la Mutual. Jusqu’à sa mort prématurée en 1917.

Les Avatars de Charlot (Triple Trouble) – de Charles Chaplin et Leo White – 1915-1918

Posté : 12 janvier, 2016 @ 9:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, WHITE Leo | Pas de commentaires »

Les Avatars de Charlot

Titre alternatif (VF) : Charlot chemineau

Début 1916, Chaplin a fait ses adieux à la Essanay. Mais pour les dirigeants de cette dernière, voir partir la poule aux oeufs d’or a visiblement été difficile à accepter. A peine la star avait-elle franchi la porte qu’ils remontaient et dénaturaient l’un de ses derniers films (A Burlesque on Carmen). Un peu plus de deux ans plus tard, la Essanay va même jusqu’à sortir sur les écrans un « nouveau film » de Charlot…

Mais Triple Trouble est un pur produit marketing, un montage un rien foutraque mais finalement pas désagréable de plusieurs séquences qui n’avaient rien à voir entre elles : quelques scènes tirées de Work, l’un des courts métrages tournés en 1915, des images rescapés de Life, le projet de long métrage abandonné de Chaplin, ainsi qu’une poignée de plans et surtout une longue séquence coupée de Police, le dernier film tourné pour la Essanay.

C’est cette dernière séquence qui fait tout l’intérêt de Triple Trouble : il s’agit d’une scène se déroulant dans l’asile de nuit dont Charlot se fait renvoyer dans Police tel qu’on le connaît, mais où il devait initialement retourner. Chaplin avait en tout cas tourné une longue séquence dans cet asile, qui avait finalement été abandonnée dans le montage définitif.

Pour assurer une sorte de continuité entre ces éléments disparates, le réalisateur Leo White a été chargé de tourner quelques plans de raccords, en faisant appel à quelques acteurs présents dans Work ou Police. En résulte une curieuse historique de savant, de bombre nouvelle génération, d’espionnage et de vol. Un pur prétexte.

Charlot cambrioleur (Police) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 12 janvier, 2016 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot cambrioleur

Titres alternatifs (VO) : Charlie the burglar ; Charlie in the police ; The Housebreaker

C’est le Chaplin des grands chefs d’œuvres qui se profile avec Police, dernier film tourné par la star pour la Essanay. Dès la séquence d’ouverture, on sent que, comme dans tous les grands films qui vont suivre, le rire va être teinté de gravité, et que la comédie est ancrée dans une réalité sociale forte.

Et puis le film confirme l’impression laissée par Burlesque on Carmen, tourné quelques semaines plus tôt : Chaplin le cinéaste s’impose de plus en plus devant Chaplin le gagman. Visuellement, Police est plein de belles trouvailles, de plans très construits, inédits jusqu’alors. Le plus marquant : les ombres de Charlot et de son comparse cambrioleur qui se dessinent sur un mur, et qui nous font deviner la nervosité du personnage qui joue une nouvelle fois avec son chapeau.

Chaplin peaufine encore son vagabond, donnant une importance grandissante aux accessoires incontournables : ce fameux chapeau qu’il fait rouler sur son bras, image devenue mythique ; et cette canne qui semble par moments avoir sa vie propre, inépuisable source de gags.

Au-delà des gags, Police est surtout un modèle de narration, d’une inventivité de chaque instant. Chaplin ne se contente plus d’enchaîner les effets comiques, il construit son film, dans une sorte de mouvement perpétuel très inspiré.

Chaplin clôt sa période Essanay avec une petite merveille, qui annonce sur le fond et sur la forme ce qui fera la grandeur de son cinéma durant les années et les décennies à venir.

Charlot joue Carmen (Charlie Chaplin’s Burlesque on Carmen) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 11 janvier, 2016 @ 9:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot joue Carmen

Titres alternatifs (VO) : A Burlesque on Carmen ; Carmen

J’ai toujours trouvé cette parodie de Carmen (le film de Cecil B. De Mille sorti l’année précédente) poussive et ennuyeuse, sorte d’exception malheureuse dans la filmographie de Chaplin. J’avais tort. A revoir le film joliment restauré, et dans le montage voulu par Chaplin, c’est l’ambition artistique du cinéaste, et la réussite de ce court métrage effectivement à part dans son oeuvre, qui frappent.

Lorsque le film sort en salles (en avril 1916), Chaplin a déjà quitté la Essanay pour la Mutual. Burlesque on Carmen est alors presque deux fois plus long que le montage voulu par Chaplin : son ancien studio a décidé de ralonger le film de nouvelles scènes tournées sans son autorisation, et renforçant l’aspect comique. Une trahison qui se terminera en procès, que Chaplin perdra, mais qui renforcera sa volonté d’être son propre maître.

La version « director’s cut » de deux bobines est une merveille, dans laquelle Chaplin montre clairement sa volonté d’explorer d’autres aspects du cinéma, et de ne pas se cantonner dans le burlesque. Le titre l’annonce clairement : on est bel et bien dans la comédie burlesque, et Chaplin détourne joyeusement et avec son habituel génie comique les figures les plus marquantes du film de De Mille.

Mais la mise en scène se fait plus audacieuse, avec travellings et jeux sur la lumière, quasi inexistants jusque là dans son cinéma. Dans les dernières scènes, Chaplin ose même flirter avec la tragédie. Lui qui a déjà commencé à mêler rire et émotion dans plusieurs courts métrages s’aventure pour la première fois dans un cinéma plus dramatique, laissant deviner, derrière la moustache rassurante de Charlot, la sensibilité d’un acteur qui aura toujours besoin du masque du clown pour dévoiler sa face tragique.

Mais on est encore bien loin des Feux de la rampe. Charlot est toujours bien vivace, et malgré les tentations de tragédien, tout se termine avec le sourire, dans une pirouette finale rigolarde et pleine de vie.

Charlot au music-hall (A night in the show) – de Charles Chaplin – 1915

Posté : 11 janvier, 2016 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot au music-hall

Titres alternatifs (VF) : Une soirée au music-hall ; Une nuit au music-hall ; Charlot au spectacle

Titre alternatif (VO) : Charlie at the show

Lorsqu’il était l’un des acteurs vedette de la troupe Karno, Chaplin avait connu un véritable triomphe en interprétant un spectateur mêlé à la foule qui perturbait des numéros de music-hall volontairement mauvais. Le spectacle s’appelait « Mumming Birds », et a contribué à attirer l’attention des producteurs américains sur ce jeune comédien britannique.

Devenu star, Chaplin s’inspire clairement de ce numéro pour cette comédie assez formidable et unique en son genre, dans laquelle il tient pour la première fois de sa carrière deux rôles différents : celui d’un dandy ivre et celui d’un spectateur sans le sou au balcon du music-hall. Pas de vagabond à l’horizon pour une fois, mais son numéro parfaitement rodé d’alcoolique.

C’est surtout son rôle de dandy (celui qu’il tenait dans « Mumming Birds ») qui marque les esprits, la distinction de sa tenue tranchant de manière irrésistible avec son comportement goujat, voire odieux : il faut le voir singer un vieil homme tremblant, allumer son cigare sur la cigarette d’une comédienne en représentation, ou dévisager les yeux écartelés une femme au physique ingrat…

Chaplin s’offre le luxe de se passer d’une quelconque intrigue : toute la comédie repose sur son génie comique, et ses réactions toujours inattendues face aux (mauvais) numéros de music-hall, aux musiciens, ou autres spectateurs. En roue libre, et plus inspiré que jamais…

Charlot marin (Shanghaied) – de Charles Chaplin – 1915

Posté : 10 janvier, 2016 @ 9:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot marin

Titre alternatif (VF) : Charlot matelot

Titres alternatifs (VO) : Charlie the sailor ; Charlie on the ocean ; Charlie Shanghaied

Encore une grande réussite de sa période Essanay pour Chaplin qui, après l’émotion qui affleurait dans The Bank, revient à la comédie pure, avec bonheur. Mené à un rythme effréné, ce court métrage s’inscrit dans la veine de nombre de ses films des premiers temps : du décor ou du milieu dans lequel évolue le personnage découle une succession de gags.

Ici, c’est donc l’univers marin qui inspire Chaplin, avec en particulier l’incontournable roulis qui nous vaut quelques beaux mouvements dignes des plus grandes cuites de Charlot. Chaplin n’hésite pas non plus à réutiliser certains gags déjà bien rodés, comme celui de la soupe dans laquelle il fait la vaisselle, qui rappelle la gamelle de son collège dans laquelle il essorait sa serpillière dans son précédent film.

Il danse, aussi, pour l’une des premières fois, avec cette espèce de marche arrière en pas chassé qu’il reprendra et améliorera dans la séquence du cabaret des Temps moderne (lors de cette fameuse chanson incompréhensible).

Mais le plus drôle dans Shanghaied, ce n’est ni le mal de mer, ni la maladresse de Charlot, mais son « oui » frénétique de la tête au capitaine du bateau où on lui demande de travailler, après que les autres marins qui ont été enrôlés de force (avec son aide d’ailleurs) ont été envoyés brutalement à fond de cale pour avoir refusé de mettre la main à la pâte.

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