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Archive pour la catégorie '1895-1919'

Nugget Jim’s pardner / The Calibre of Man (id.) – de Frank Borzage – 1916

Posté : 20 novembre, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, BORZAGE Frank, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, WESTERNS | Pas de commentaires »

Nugget Jim's Pardner

Ce Borzage précoce n’annonce pas vraiment les grands chefs d’œuvre du cinéaste. Loin de ses futurs sujets de prédilection, le cinéaste s’y construit un personnage de jeune insouciant qui affronte les péripéties de la vie sans se prendre la tête. C’est le moins que l’on puisse dire.

Comme souvent à ses débuts, Borzage est donc l’interprète principal de son film. Jeune héritier d’une grande famille de l’Est, noceur impénitent, il est mis à la porte de la maison familiale par son père. Sans le sou, il s’embarque comme passager clandestin dans un train qui le conduit dans l’Ouest encore sauvage, où il devient chercheur d’or au côté d’un mineur nommé Nugget Jim.

Ce personnage d’aventurier qui arrive dans une communauté où il n’a d’abord pas sa place, c’est en quelque sorte le double lumineux de celui qu’il jouait dans The Pilgrim, la même année. Ce dernier était taciturne et mal rasé ? Celui-ci est rasé de près et très ouvert, toujours souriant, s’invitant avec le plus grand naturel à la table d’un homme qui ne l’attendait pas.

C’est le meilleur moment du film : le regard incrédule de ce grand gaillard de Nugget Jim face au frêle et jeunot Frank Borzage qui se prépare une assiette avec gourmandise est assez irrésistible.

The Pilgrim (id.) – de Frank Borzage – 1916

Posté : 18 novembre, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, BORZAGE Frank, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, WESTERNS | Pas de commentaires »

The Pilgrim Borzage

A ses débuts, Borzage a réalisé un paquet de petits westerns, de ceux qu’on tournait à la chaîne dans ces années 10 à Hollywood, bandes sans prétention qui se contentaient le plus souvent d’enchaîner les poursuites, fusillades et bagarres sur un semblant de scénario. Borzage, lui, se distingue déjà, au moins dès ce Pilgrim (son dizième film, si mon compte est bon).

Pas l’ombre d’une fusillade ici, ni même d’une chevauchée sauvage d’ailleurs. Et une seule bagarre, qui n’arrive qu’au début de la seconde bobine. Et quelle bagarre ! Un assaut en deux temps, le premier se limitant à un unique coup de poing expéditif, et le second étant totalement caché de la caméra (et du spectateur, donc) par une haie de figurants !

Et c’est passionnant, plus rythmé que la plupart des films d’action pure de l’époque. La caméra est très fixe, encore, avec quelques cadrages très larges qui fleurent encore les tout premiers pas du cinéma. Mais Borzage multiplie aussi les gros plans, sur des visages passionnants.

Le sien pour commencer, parce que c’est en tant qu’acteur qu’il a fait ses premiers pas dans le cinéma, d’abord pour d’autres, puis pour ses propres films. Dans The Pilgrim (le pèlerin, dans le sens de celui qui voyage sans avoir d’attaches particulières), il s’offre un rôle de taciturne laconique que n’aurait pas renié Clint Eastwood un demi-siècle plus tard.

Mal rasé, vêtu de sombre, peu liant, il est embauché par le contremaître débonnaire d’un ranch mais préfère dormir dehors avec son cheval. Quant à sa première conversation, elle se limite à une réjouissante série de « Yep ». L’homme n’est pas du genre à se livrer, ni à s’expliquer. Et le réalisateur est un homme d’images, pas de paroles…

La partie « roucoulades » qui vient clore le film n’est pas tout à fait aussi convaincante (un comble pour le futur prince du mélodrame), mais Borzage referme son western sur des images que n’aurait pas renié le jeune John Ford (dont les premiers films n’ont pas encore été tournés), notamment pour l’usage très symbolique qu’il fait d’une barrière. Un auteur est né.

Une journée de plaisir (A day’s pleasure) – de Charles Chaplin – 1919

Posté : 6 novembre, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Une journée de plaisir

Charlot père de famille quasi bourgeois ? C’est déjà une particularité en soi… surtout quand l’un des enfants s’avère être Jacky Coogan, que Chaplin allait diriger dans The Kid, film sur lequel il travaillait déjà à l’époque, et qui n’en finissait pas de voir le jour. Comme Sunnyside, c’est d’ailleurs pour faire patienter spectateurs et financeurs qu’il a tourné ce court métrage, qui pour le coup marque un net recul en termes d’ambition, sympathique comédie sans arrière-pensée qui renoue avec l’esprit de ses premiers succès.

Après la scène d’introduction, très drôle (la famille aux prises avec les caprices d’une automobile), le film est très clairement divisé en deux parties, avec deux décors qui font l’objet de nombreux gags : un bateau de petite croisière (où, à l’exception d’un long face-à-face avec un transat, il se contente de recycler de vieux gags), et surtout un carrefour très fréquenté.

Là, l’imagination de Chaplin donne des moments irrésistibles, en particulier le final autour d’un tas de goudron frais où Charlot et ses antagonistes se retrouvent empêtrés, le personnage se transformant en une sorte de pantin désarticulé. Réjouissant !

Et Jacky Coogan dans tout ça ? Il se contente à peu près de jouer les figurants. Encore deux petites années avant qu’il n’entre dans la légende…

Une idylle aux champs (Sunnyside) – de Charles Chaplin – 1919

Posté : 5 novembre, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Une idylle aux champs

Après les chefs d’œuvre que sont Une vie de chien et Charlot soldat, ce Sunnyside marque un sérieux retour en arrière pour Chaplin. Une comédie pleine de gags formidables et assez irrésistible, mais aussi plus anodine que ses films précédents.

Pas étonnant : ce court métrage a essentiellement été tourné pour faire patienter public et financeurs, par un Chaplin tout entier tourné vers son premier – presque – long métrage, Le Kid. Mineur, donc, mais même dans un Chaplin mineur, on trouve des tonnes d’idées géniales.

Des idées qui tiennent parfois du simple jeu d’acteur, comme lorsque Charlot qui revient sagement chercher son coup de pied au cul, ou le même qui cherche son troupeau de vaches dans un minuscule bosquet…

Elles relèvent aussi du gag plus complexe : Charlot remplissant sa tasse de lait directement au pis de la vache, ou tondant les mauvaises herbes qui envahissent le hall d’un hôtel miteux…

Surtout, le film touche par sa tendresse et sa douce mélancolie. Le regard du personnage devant « son » Edna n’ayant plus d’yeux que pour un riche citadin est particulièrement émouvant. Et son déguisement improvisé franchement pathétique, ses fausses guêtres s’étiolant au fur et à mesure qu’il se rapproche de sa belle. Touchant.

Suspense (id.) – de Lois Weber et Phillips Smalley – 1913

Posté : 20 avril, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, POLARS/NOIRS, SMALLEY Phillips, WEBER Lois | Pas de commentaires »

Suspense

Un an avant de signer son premier long métrage, Lois Weber réalise ce film court mais formidable, sorte de modèle absolu de tout ce que sera le cinéma de suspense dans les cent ans à venir (et même un peu plus).

L’utilisation du split-screen (particulièrement efficace), le montage alterné, les gros plans… Tout est déjà là, et totalement maîtrisé, pour raconter la course poursuite d’un mari qui se précipite chez lui pour sauver sa femme (Lois Weber elle-même) d’un rôdeur qui les menacent, elle et leur enfant.

C’est d’une efficacité impressionnante, et d’une grande modernité : le son mis à part, le film serait-il réalisé différemment aujourd’hui ? Pas sûr…

D’ailleurs, des plans entiers semblent avoir été copiés par de grands cinéaste : le Kubrick de Shining (la main à travers la porte), le Hitchcock de Psychose, avec cette montée des marches qui se termine en très gros plan. Qui évoque, c’est vrai, un plan célèbre de The Musketeers of Pig Alley, réalisé par un certain Griffith un an plus tôt.

Shoes (id.) – de Lois Weber – 1916

Posté : 19 avril, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, FILMS MUETS, WEBER Lois | Pas de commentaires »

Shoes

L’histoire est cruelle et injuste : qui se souvient de Lois Weber, totalement éclipée par son contemporain D.W. Griffith. Celle qui fut la première réalisatrice de l’histoire du cinéma (en tout cas l’une des premières, le titre se disputant avec Alice Guy) fut pourtant aussi importante que Griffith dans l’invention du langage cinématographique.

Shoes est une merveille, l’un des rares films de Lois Weber à avoir survécu (ce qui explique sans doute qu’elle soit à ce point oubliée). Cinéaste engagée et sensible, elle y met en scène une jeune femme obligée de subvenir aux besoins de toute sa famille, qui vit dans une extrême pauvreté.

Rien de bien neuf a priori, y compris en 1916, si ce n’est l’inventivité constante de la mise en scène, avec flash backs, inserts, travellings, gros plans, montage parallèle… Et aussi le point de vue : ces chaussures délabrées dans lesquelles la jeune femme est obligée de se trimbaler, et qui pèsent sur chaque minute de son triste quotidien.

Lois Weber filme merveilleusement les grands yeux tristes de Mary MacLaren. Ce regard perdu, cherchant en vain une issue, est bouleversant.

Charlot soldat (Shoulder arms) – de Charles Chaplin – 1918

Posté : 23 février, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot soldat

La fin du film et son « switch » tellement attendu m’ont toujours un peu frustré, comme l’une des rares facilités que Chaplin se serait accordé tout au long de sa carrière. Comme si Chaplin justifiait après coup toutes les facilités du scénario, et le caractère héroïque de son personnage, chez qui ne subsiste plus la moindre lâcheté, ni la moindre bassesse. Bousculé par une partie de l’opinion qui reproche à ce Britannique d’avoir passé les années de guerre bien peinard à Hollywood, Chaplin semble alors plus prudent que jamais.

Cela étant dit, Charlot soldat reste un film absolument formidable, et cette facilité finale n’enlève rien aux formidables trouvailles comiques qui émaillent le film. Il y a la fameuse scène où Charlot se déguise en arbre pour espionner (et assommer) l’ennemi. Il y a aussi celle, extraordinaire, où il se cache dans la maison d’Edna Purviance, dont il ne reste que quelques pans de murs. Mais c’est sans doute dans la première séquence que le génie de Chaplin s’exprime le mieux: celle des tranchées.

Là, Chaplin filme la pire des misères, les pires des horreurs, avec un sens comique exceptionnel. Et si son film est si fort, c’est qu’il édulcore à peine la réalité : les images qu’il nous montre des tranchées sont d’un réalisme troublant. On sent la boue, l’humidité (et pour cause, les hommes finissent par dormir quasiment sous l’eau), les balles ennemies, la promiscuité, la mort omniprésente… Mais tout cela est l’occasion d’enchaîner les gags : le tir aux pigeons, la scène de l’inondation…

Pourtant, il y a une sorte de gravité quasiment omniprésente, et qui n’est d’ailleurs pas totalement inhabituelle chez Chaplin : cette très belle scène où il est le seul à ne pas recevoir de colis dans la tranchée, est à la fois triste et très drôle par la superbe dont le personnage ne se départ pas. Là, il est bel et bien ce vagabond à la dignité à toute épreuve. Mais il y a aussi une gravité plus profonde, cette volonté aussi de pointer du doigt l’absurdité de la guerre et le gâchis des vies perdues.

Lorsqu’il donne la fessée à un officier allemand, ou lorsqu’il s’offre un geste héroïque qui suffirait à lui seul à mettre fin à la tuerie… Chaplin dévoile avec drôlerie et une légèreté assumée un pacifisme auquel il donnera des mots et une gravité plus profonde plus de vingt ans plus tard, dans Le Dictateur.

The Bond (id.) – de Charles Chaplin – 1918

Posté : 22 février, 2018 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES | Pas de commentaires »

The Bond

Quand Chaplin s’engage dans l’effort de guerre, cela donne The Bond, une curiosité qu’il a lui même financée et dans laquelle il se met en scène dans son personnage de vagabond avec quelques-uns de ses acteurs fétiches : Edna Purviance, Albert Austin, Henry Bergman et le frangin Sydney sont notamment de la partie.

Il fallait une idée de départ pour inciter les Américains à acheter ces « bonds » qui permettent de financer les investissements de l’armée. Celle qu’il a trouvée vaut ce qu’elle vaut : Chaplin décline les différents sens du terme « bond » (lien) : les liens amicaux, les liens amoureux, les liens matrimoniaux… pour finir par le plus important, les fameux « liberty bonds ».

Amusant, le film vaut pour le numéro de Chaplin en Charlot, irrésistible lorsqu’il s’accoude à l’autel d’une église comme il le ferait à un bar. Mais c’est surtout par son parti-pris esthétique radical que le film surprend, avec ses décors minimalistes qui se résumes à quelques repères en carton pâte sur un fond noir, unique dans sa filmographie.

Le film se termine d’une manière très didactique, expliquant très simplement l’intérêt de ces bonds. A défaut de signer un chef d’œuvre, Chaplin fait au moins preuve de pédagogie…

Une vie de chien (A dog’s life) – de Charles Chaplin – 1918

Posté : 8 novembre, 2017 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Une vie de chien

Chaplin était déjà un génie. Il devient définitivement le plus grand de tous les temps avec son premier film tourné pour la First National. Loin des rythmes effrénés de ses débuts (36 films pour la seule année 1914 à la Keystone), Chaplin impose à chaque nouveau contrat un rythme qui convient mieux à son perfectionnisme acharné. Durant les cinq années qu’il passera à la First National, il ne tournera ainsi que sept films, courts ou moyens métrages, dont Le Kid.

Il est d’ailleurs difficile de ne pas évoquer Le Kid quand on parle de Une vie de chien. Ce serait injuste de dire que l’un et le brouillon de l’autre, mais il s’agit clairement de deux films jumeaux, basés sur à peu près la même idée : Charlot, le vagabond solitaire, trouve un alter ego inattendu qu’il va prendre sous son aile, un enfant là, un chien ici.

Une vie de chien va peut-être encore plus loin dans cette direction : les deux personnages principaux, le clochard et le bâtard, sont présentés comme des êtres frêles et combatifs qui doivent se battre pour survivre dans un environnement hostile. Ils se trouvent, ces deux-là, comme ils trouvent celle qui va finir de composer une sorte de famille idéale, la belle Edna Purviance bien sûr, jeune femme paumée incapable de tenir le rôle d’entraîneuse que la société attend d’elle.

Le film est joliment émouvant, loin toutefois de l’ampleur tragique du Kid. Il est surtout l’un des plus drôles que Chaplin ait tourné jusque là. Les situations sont souvent connues : Charlot qui tente d’échapper aux policiers, Charlot qui s’incruste dans un café sans avoir les moyens de payer… Et pourtant on a le sentiment de ne jamais avoir eu quoi que ce soit de semblable, tant les gags atteignent des sommet. A l’image de cette scène étirée à l’extrême, où le vagabond vide l’assiette d’un restaurateur ambulant quasiment sous le regard du patron.

Il y a un autre point commun avec Le Kid : comme le chef d’œuvre à venir de Chaplin dépendra en partie de la personnalité incroyable de sa jeune vedette Jackie Coogan, Une vie de chien doit aussi quelque chose au charisme extraordinaire de sa vedette à quatre pattes, peut-être le chien le plus doué pour la comédie de toute l’histoire du cinéma…

Madame Butterfly (Harakiri) – de Fritz Lang – 1919

Posté : 10 octobre, 2017 @ 8:00 dans 1895-1919, LANG Fritz | Pas de commentaires »

Harakiri Madame Butterfly

O-Take-san, une jeune Japonaise, refuse de consacrer sa vie à un temple sacré. Le bonze qu’elle rejette oblige alors le père de la jeune femme à se faire hara-kiri. O-Take-san rencontre bientôt un jeune officier hollandais qu’elle épouse, et qui repart bientôt en Europe en promettant de revenir bientôt. Les mois passent, puis les années. O-Take-san scrute l’horizon, et élève seule l’enfant que l’officier lui a fait… Mais le bonze n’a pas dit son dernier mot.

D’accord, Lil Dagover est crédible en Japonaise comme John Wayne en funambule… Mais l’actrice allemande est très bien, très émouvante, en femme sacrifiée par les hommes et les vieilles traditions, dans cette libre adaptation de l’opéra de Puccini Madame Butterfly. Son personnage semble au premier abord un peu trop naïf, toute jeune fille qui croit pouvoir acheter la bonté du bonze en offrant ses doudous en sacrifice ! Pourtant, et malgré son jeu très « occidental », l’actrice apporte beaucoup de sensibilité, et de pudeur, à un personnage marqué par la tragédie.

Avec cette œuvre de jeunesse, Fritz Lang plonge déjà dans une culture qui n’est pas la sienne. Lui qui allait bientôt se plonger dans l’Inde du Tombeau hindou (dont il écrit le scénario, avant d’en réaliser une nouvelle version bien longtemps après), s’intéresse ici à un Japon encore arc-bouté sur ses traditions ancestrales, qui tente de refuser les influences occidentales grandissantes.

On pourrait craindre un film trop occidental justement, trop critique envers des traditions jugées archaïques. Mais Lang se défait rapidement de quelque parti-pris trop facile. Il y a de la bonté partout : un riche seigneur japonais qui offre sa protection et son amour sans rien attendre en retour ; une épouse hollandaise bafouée mais pleine d’empathie…

Il y a aussi des salauds partout : le bonze, sorte de personnification du Mal, et l’officier hollandais, image même de la petitesse et de la lâcheté. Son regard baissé lorsqu’il refuse d’aller voir celle à qui il a fait un fils, et qu’il a conduit au déshonneur et au malheur, dit beaucoup sur la capacité qu’a cet homme « normal » à se transformer en monstre. Si ce n’est pas un thème purement langien, ça…

Formellement, difficile de juger avec objectivité d’un film dont la seule copie visible est d’une qualité plus que discutable. Mais entre des extérieurs tout en verticalité et des intérieurs très stylisés, Lang affiche déjà une vraie ambition visuelle et une belle maîtrise du cadre. Mais le meilleur est à venir…

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