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Archive pour la catégorie '1895-1919'

Charlot garçon de théâtre (The Property Man) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 12 janvier, 2011 @ 2:34 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot garçon de théâtre

• Titres alternatifs (VO) : The Roustabout, Getting his goat, Vamping Venius, The Vamping Venius, Props

• Titre alternatif (VF) : Charlot accessoiriste, Charlot dans les coulisses, Charlot monte sur les planches

C’est le premier deux-bobines dont Chaplin peut assumer totalement la paternité. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce court métrage n’est pas sorti sur les écrans dans l’indifférence générale… Plusieurs critiques ont crié au scandale devant le comportement de Charlot, homme à tout faire dans les coulisses d’un music-hall, qui passe son temps à martyriser son second. Ce qui n’est pas unique dans l’œuvre de Chaplin, sauf que l’homme en question est un vieillard un peu voûté, que Charlot s’évertue à rouer de coups, et laisse croupir durant de longues minutes sous une lourde malle. On peut comprendre les réactions des critiques de l’époque : voir ce vieil homme tout frêle s’en prendre plein la tête n’est pas la chose la plus drôle qu’on ait vu dans un film de Chaplin.

De là à crier au scandale, il y a tout de même un fossé. Et puis il faut reconnaître à ce court métrage un rythme trépidant : pas le moindre temps mort dans cette comédie qui se déroule exclusivement dans l’espace étroit d’un théâtre, entre les coulisses et la scène, les deux interagissant souvent. On y retrouve une galerie de personnages qui nous est familière, avec en particulier l’éternel costaud que Charlot finira par dominer, ici à coups d’haltères et de lance d’incendie.

Très rythmé, le film se termine dans un grand n’importe quoi, Charlot se mettant tout le monde à dos (sauf le public du théâtre, hilare, au milieu duquel on retrouve un Mack Sennett à l’air franchement ahuri), et tenant à distance tous ses adversaires à grands coups de jets d’eau.

C’est un peu discutable, mais c’est du travail propre et sans temps mort.

Straight Shooting / Le Ranch Diavolo (Straight Shooting) – de John Ford (Jack Ford) – 1917

Posté : 12 janvier, 2011 @ 1:56 dans 1895-1919, FILMS MUETS, FORD John, WESTERNS | Pas de commentaires »

Straight Shooting

Deuxième long métrage de Ford, Straight Shooting est aussi le tout premier de ses films à nous être parvenus, et l’un des rares rescapés de sa production des premières années. Ford n’a que 22 ans, mais ce qui fera la richesse de son œuvre est déjà là, en germes. C’est même fascinant de voir à quel point Ford est resté fidèle jusqu’au bout à des obsessions que l’on trouve déjà dans ses premiers films.

Des amitiés viriles et alcoolisées, des familles recomposées par les hasards de la vie, le goût des grands espaces… On retrouve même une scène (capitale) sur la tombe d’un être cher, thème redondant dans l’œuvre de Ford (Judge Priest, Vers sa destinée, La Poursuite infernale… les exemples sont innombrables) : c’est même là que le sort de Cheyenne Harry se scelle au début du film.

Le futur du héros se décide plus tard, lorsque le calme est revenu dans la ferme où il a été accueilli à bras ouvert, et où, dans l’embrasure d’une porte, il réalise que sa place n’est plus là… Un plan qui évoque furieusement l’un des plus célèbres de la filmographie de Ford : le dernier de La Prisonnière du Désert. Straight Shooting contient d’ailleurs plusieurs plans très beaux filmés de l’intérieur de maison, avec en fond des portes ouvertes par lesquelles on voit, de loin, arriver des personnages.

On est en 1917, et Ford joue brillamment avec les profondeurs de champs (dès le premier plan), sur le montage alterné, sur les gros plans. C’est déjà un vrai cinéaste, qui signe un film qui, à défaut d’être un chef d’œuvre, est une œuvre passionnante, avec quelques séquences impressionnantes, en particulier le duel autour de la prison, d’une simplicité et d’une efficacité totales.

C’est aussi, bien sûr, l’exemple le plus ancien que l’on puisse voir de la riche collaboration entre Ford et Harry Carey, l’interprète de la très longue série des « Cheyenne Harry », dont Ford venait de reprendre la direction : il avait déjà dirigé deux courts et un long de la série (The Secret Man, aujourd’hui perdu), et dirigera encore, jusqu’en 1921, pas moins de vingt-et-un longs métrages avec Harry Carey, dont quatorze « Cheyenne Harry ». De cette production foisonnante, seuls trois films ont survécu : Straight Shooting, Hell Bent, et Bucking Broadway, qui n’a été découvert qu’au début des années 2000. C’est dire l’ampleur de la perte…

Charlot dentiste (Laughing Gas) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:50 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot dentiste

• Titres alternatifs (VO) : Tuning his ivories, The Dentist, Down and out, The busy little dentist

• Titre alternatif (VF) : Charlot opère lui-même

Chaplin se met en scène lui-même, et ça fourmille d’idées souvent hilarantes. Charlot jouant au dur avec un homme bien plus petit que lui ; Charlot se raccrochant aux jupes d’une jeune femme… Le film permet surtout à Chaplin de peaufiner son personnage, dont la manière de faire le fanfaron face à un colosse est franchement réjouissante (avec son regard dur, immédiatement suivi d’un coin de porte pris en plein nez ; avec aussi son chapeau qui roule le long de son bras, jusqu’à la main, un mouvement que personne, jamais, ne refera aussi bien). De perfectionner son fameux virage à 90° sur une jambe, aussi.

Au moins dans la première moitié du film, on sent bizarrement que le thème du dentiste, pourtant central, n’inspire pas particulièrement Chaplin : les meilleures scènes sont alors celles qui se passent dans la rue, ou dans la salle d’attente de ce dentiste. Et puis, dans les dernières minutes, l’inspiration de Chaplin se débride, et son génie se révèle déjà, le temps de quelques gags géniaux : Charlot, simple assistant qui se fait passer pour le dentiste, qui se met à cirer les chaussures de la jeunes femme qui vient de s’asseoir pour se faire soigner une dent… Un passage court qui n’a l’air de rien, mais qui annonce quelques-uns des plus grands moments de l’œuvre chaplinesque : lorsque les origines du vagabond ressurgissent soudainement, même lorsque le personnage s’est élevé dans la société.

Et tout ça se termine dans une grande bagarre typique des productions Keystone, mais enlevée et franchement réussie.

Charlot et le mannequin (Mabel’s married life) – de Charles Chaplin et Mabel Normand – 1914

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:48 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, NORMAND Mabel | Pas de commentaires »

Charlot et le mannequin

• Titres alternatifs (VO) : The Squarehead, When you’re married

• Titres alternatifs (VF) : Charlot et Mabel en ménage, Charlot marié

A partir de ce film, son vingtième à la Keystone, Chaplin réalisera tous ses films (sauf le long métrage Tillie’s Punctured romance, que signera Sennett). Et son empreinte se sent déjà : même si Charlot et le mannequin paraît bien rudimentaire au regard des chef d’œuvre qu’il enchaînera au cours des années suivantes, le film est bien supérieur à ceux qu’il vient de tourner. Le rythme, surtout, est moins hystérique : Chaplin sait déjà qu’aller plus vite ne rend pas un gag plus drôle, et ce film, co-réalisé avec Mabel Normand, est à la fois plus posé, plus drôle, mais aussi plus écrit et inventif que les quatre ou cinq qu’il a enchaîné sous la direction de Mack Sennett.

C’est aussi l’une des rares fois où Chaplin incarne un homme marié. Il n’est pourtant pas si loin de son éternel vagabond, avec les mêmes défroques (exception faite d’un chapeau haut de forme, petite bourgeoisie oblige), la même démarche (que Mabel singe face à la caméra dans une petite séquence très drôle…), le même courage face à plus fort que lui (Mack Swain, en costaud séducteur, qui tente de séduire Mabel), et le même penchant pour l’alcool, passage obligé pour rendre crédible le moment fort du film : un affrontement désopilant entre Charlot et un punching ball, qu’il prend pour son rival.

Le film n’est pas parfait, mais contient comme ça quelques belles trouvailles, et un beau jeu d’acteur de Chaplin.

Quand j’étais mort / Où est mon chéri ? (Als ich tot war / Wo ist mein schatz ?) – de Ernst Lubitsch – 1916

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:25 dans 1895-1919, FILMS MUETS, LUBITSCH Ernst | Pas de commentaires »

Quand j'étais mort

Ne cherchez pas la fameuse « Lubitsch touch » dans ce film de jeunesse, on n’en trouve aucune trace. Le futur réalisateur de Rendez-vous n’a alors que 24 ans, et son passé d’homme de théâtre se ressent encore très fortement. Vaudeville pas très original, ni très drôle, Quand j’étais mort n’est pas réellement du « théâtre filmé » : il y a là un vrai montage, et une utilisation assez habile des gros plans. Mais tout ça reste très rudimentaire, à des années-lumière de L’Eventail de Lady Winderme par exemple, autre adaptation muette d’une célèbre pièce de théâtre, pour laquelle Lubitsch utilisera à merveille, quelques années plus tard, toutes les finesses du langage cinématographique.

On en est très loin, ici, y compris dans le jeu d’acteur. Lubitsch lui-même, qui foulait depuis son adolescence les planches des théâtres, interprète le rôle de ce bourgeois mis à la porte de sa maison par sa femme qui pense à tort être cocue, et qui s’introduit de nouveau dans la maison en se faisant passer pour un serviteur. Lubitsch en fait des tonnes, prenant le public à témoin, face caméra. Si la « Lubitsch touch » est marquée par la finesse et l’élégance, elle n’est même pas présente à l’état embryonnaire.

Pourtant, ce petit film (il dure moins d’une heure) possède un certain charme, lié sans doute à la curiosité de découvrir l’œuvre de jeunesse d’un futur monstre du cinéma mondial.

Charlot et les saucisses (Mabel’s busy day) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:09 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Charlot et les saucisses

• Titres alternatifs (VO) : Hot Dogs, Charlie and the sausages, Love and lunch, Hot Dog Charlie

• Titres alternatifs (VF) : Mabel marchande ambulante, Le Flirt de Mabel

Décidément, ce n’est pas avec Mabel Normand que Chaplin a tourné ses meilleurs films à la Keystone. L’actrice n’y est d’ailleurs pas pour grand-chose : elle est souvent drôle et apporte un dynamisme et une vraie fraîcheur à ses films. Mais ces comédies sont souvent réalisées par Mack Sennett, amoureux transi de sa belle, patron efficace et inspiré, mais sans doute installé dans une sorte de routine que Chaplin, lorsqu’il sera véritablement maître de ses films, évitera comme la peste. Pour Sennett, les recettes d’une bonne scène comique sont immuables. Et si ça manque de pêche, il suffit de faire intervenir les Keystone Cops…

C’est une nouvelle fois la limite de ce court métrage par ailleurs plutôt sympathique, qui ne sort du lot que lorsque Chaplin parvient à trouver des petits espaces d’improvisations. Mais tout ça reste assez brouillon, et on sent bien que Chaplin n’a pas eu le temps de peaufiner ses idées comiques. Comme Kid Auto Race at Venice et Madame Charlot, ce Mabel’s busy day est filmé en quelques heures seulement en décor réel, à l’occasion d’une vraie manifestation populaire : en l’occurrence une course automobile au Ascot Park Speedway (le 17 mai 1914). L’histoire est plus développée que pour les deux précédents, mais elle n’est qu’un prétexte pour mettre en valeur les deux stars maison.

Charlot et Fatty sur le ring (The Knockout) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 7 décembre, 2010 @ 2:05 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Charlot et Fatty sur le ring

• Titres alternatifs (VO) : The Pugilist, Counted out

• Titres alternatifs (VF) : Charlot et Fatty dans le ring, Charlot arbitre

Le titre français montre bien à quel point Chaplin était devenu populaire, quelques mois après ses débuts pour la Keystone. Car le héros de ce « deux bobines », c’est bel est bien le gros Fatty Arbuckle (pas dans son meilleur rôle, d’ailleurs) : Chaplin, lui, n’apparaît (sous les traits de Charlot) que dans la séquence du combat de boxe, où il joue l’arbitre durant très exactement… quatre minutes (alors que le film en dure trente).

C’est bien peu, mais c’est le principal intérêt de ce film assez ambitieux, mais plutôt mou du genou : cette histoire de combat truqué (des malfaiteurs montent une arnaque en proposant aux passants de combattre avec un vrai champion de boxe, mais le champion en question arrive inopinément) manque cruellement de rythme et de folie… jusqu’à l’entrée en scène de l’arbitre.

Sous les traits de Charlot, Chaplin est d’un dynamisme sidérant. Il suffit qu’il apparaisse pour que le film devienne enfin très drôle. Son rôle est particulièrement inintéressant, mais il met à profit toutes les possibilités que lui offre le ring pour enchaîner les gags à un rythme vertigineux. Quand il disparaît de l’écran, Sennett parvient à garder le rythme en faisant intervenir les Keystone Cops, mais le film devient beaucoup plus brouillon.

Plus anecdotique, Chaplin apparaît en fait plus longuement dans le film : sur le fronton de la salle de spectacle, on remarque l’affiche de Caught in a cabaret, très gros succès de Charlot.

Le Maillet de Charlot (The Fatal Mallet) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 7 décembre, 2010 @ 1:42 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Le Maillet de Charlot

• Titres alternatifs (VO) : The Pile Driver, The Rival Suitors

• Titres alternatifs (VF) : Briseur de crânes, Le Jeu de l’amour et des pavés

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce court métrage d’une bobine, l’un des plus simples (basiques, même) que Chaplin ait tourné durant son année à la Keystone.

L’histoire est simple : deux hommes (Chaplin et Mack Sennett) courtisent la même femme (Mabel Normand), et finissent par se battre à coups de briques… Lorsqu’un troisième homme (l’imposant Mack Swain) séduit la belle, ils s’associent pour s’en débarrasser.

Rien de plus, rien de moins : The Fatal Mallet est un « film de parc » de plus, dans lequel Sennett ne prend aucun risque, en associant ses stars maison. On imagine d’ailleurs facilement qu’il aurait choisi Ford Sterling pour tenir le rôle qu’il joue finalement lui-même, si Sterling n’avait pas quitté la Keystone quelques semaines plus tôt.

Le film ne propose rien d’original, mais il faut lui reconnaître un rythme très enlevé, et une vraie efficacité. Il faut aussi reconnaître que Chaplin crève l’écran : même si Sennett se donne le beau rôle, on ne voit que lui…

Madame Charlot (A busy day) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 6 décembre, 2010 @ 2:40 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Madame Charlot

• Titres alternatifs (VO) : Lady Charlie, A militant suffragette, Busy as can be

• Titres alternatifs (VF) : La Jalousie de Charlot

Le film dure moins d’une bobine, et ressemble à s’y méprendre à Charlot est content de lui, en tout cas dans sa première partie : Chaplin y incarne une nouvelle fois un personnage qui trouble le tournage d’un documentaire lors d’un événement populaire (ici, un grand défilé). Et ici aussi, le film prend pour décor un événement réel : la cérémonie d’inauguration après les travaux d’agrandissement du port de Los Angeles. Peu importe, d’ailleurs, tout ce qui compte, ce sont les mimiques de Chaplin, qui s’en donne à cœur joie. On sent bien, toutefois, qu’il n’y a aucun scénario précis derrière ce petit film, à peine plus élaboré que Charlot est content de lui.

La vraie particularité du film est que Chaplin n’y joue pas Charlot, mais la femme de Mack Swain. Chaplin se déguisera plusieurs fois en femme au cours de sa carrière, mais c’est, me semble-t-il, la seule fois où il joue réellement une femme, et non un homme déguisé. Une femme de caractère, qui plus est…

Charlot et la somnambule (Caught in the rain) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 6 décembre, 2010 @ 2:38 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot et la somnambule

• Titres alternatifs (VO) : At it again, Who got stung ?, In the park

• Titres alternatifs (VF) : Un béguin de Charlot, Charlot est encombrant

C’est le premier film dont Chaplin peut assumer totalement la paternité. Après Charlot et le chronomètre, son coup d’essai plutôt prometteur, et Charlot garçon de café, qu’il co-signe avec Mabel Normand, Charlot et la somnambule est entièrement écrit et mis en scène par Chaplin. De là à dire que le film marque la vraie naissance d’un auteur génial, il y a un large fossé que je me garderai bien de franchir : c’est une étape importante dans la carrière de Chaplin, certes, mais pas plus qu’une demi-douzaine d’autres films tournés au cours des premiers mois de cette années 1914, à la Keystone.

Cette petite comédie est drôle et enlevée, et bourrée de charme, mais on sent que Chaplin n’a pas voulu prendre de risque, et prouver que Sennett pouvait continuer à lui confier les clés de ses futurs films. Le film commence ainsi dans un parc (comme Charlot et le chronomètre, et beaucoup de films burlesques : le film de parc est un genre en soi, à cette époque), et se termine dans un hôtel (comme Charlot à l’hôtel).

Entre temps, Charlot aura profité de la première occasion pour descendre quelques verres… et Chaplin aura profité de la première occasion pour jouer ce que tout le monde attendait de lui : l’ivrogne. Avant même d’être engagé par Sennett, alors qu’il n’était qu’un comédien de music-hall, Chaplin s’était taillé une réputation flatteuse en jouant (comme personne) ce type de personnages.

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