Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour la catégorie 'Catégories'

Charlot grande coquette (The Masquerader) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 31 janvier, 2011 @ 12:56 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot grande coquette

• Titres alternatifs (VO) : The Female Impersonator, Putting one over, The Perfumed Lady, The Picnic

• Titre alternatif (VF) : Charlot et l’étoile, Charlot acteur dramatique

De tous les courts métrages que Chaplin a situés dans les coulisses d’un studio de cinéma, celui-ci est sans doute le plus intéressant. L’histoire est relativement simpliste : Chaplin est renvoyé des studios Keystone pour avoir flirté avec deux jeunes femmes au lieu de s’intéresser au tournage en cours, et revient déguisé en une séduisante comédienne. Mais le film est doublement fascinant : d’une part parce qu’il nous plonge dans l’atmosphère d’un tournage en 1914 (ce qui avait déjà été le cas dans A Film Johnnie) ; d’autre part parce que le film montre la transformation de Chaplin en Charlot.

C’est en effet un Chaplin au naturel, sans ses frusques de vagabond et sa petite moustache, que l’on voit au début, tenter de chaparder la bouteille de Fatty Arbuckle à la table de maquillage. Voir les deux stars évoluer ainsi dans un décor qui devait être leur quotidien, voir Chaplin se coller la fameuse moustache, dépasse largement les qualités intrinsèques de ce petit film par ailleurs très drôle.

C’est aussi la deuxième fois depuis le début de cette année 1914 que Chaplin saisit l’occasion de se déguiser en femme (après A Busy Day, dans lequel il jouait réellement une femme, et non pas un homme déguisé comme il le fait ici), ce qu’il fait avec une féminité assez confondante.

Homeless Hare / Lapin sans abri (Homeless Hare) – de Charles « Chuck » Jones – 1950

Posté : 31 janvier, 2011 @ 11:27 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, JONES Chuck | Pas de commentaires »

Homeless Hare

Encore une fois, ce court signé de l’excellent Chuck Jones prouve que c’est avec les histoires les plus simples qu’on fait les meilleurs cartoons. Ici, l’intrigue se résume en une phrase : Bugs Bunny veut sauver son terrier, menacé par la construction d’un gratte-ciel. Les chantiers de gratte-ciel ont très souvent inspiré les créateurs de cartoons : à peu près toutes les séries, qu’elles soient de Tex Avery ou de Walt Disney, se sont pliées à cet exercice dont les possibilités sont infinies.

Ce Homeless Hare est particulièrement réussi. Même si le dessin est curieusement assez laid, on est frappé par la manière dont Jones utilise toutes les dimensions du chantier : c’est un cartoon presque géométrique, qui prouve qu’on n’a pas besoin de la technique 3D pour donner une sensation palpable des trois dimensions.

D’un point de vue un peu plus basique, voir ce chef de chantier aux muscles saillants se prendre les objets les plus lourds et les plus imposants sur la tête est franchement réjouissant…

So you think you’re not guilty / Vous pensez donc ne pas être coupable (So you think you’re not guilty) – de Richard L. Bare – 1950

Posté : 31 janvier, 2011 @ 10:52 dans 1950-1959, BARE Richard L., COURTS MÉTRAGES | Pas de commentaires »

So you think you're not guilty

Entre la fin des années 40 et le début des années 50, George O’Hanion a interprété le personnage de Joe McDoakes, Américain moyen à qui les pires catastrophes finissent par arriver, dans une longue série de courts métrages produits par la Warner. Celui-ci est considéré comme l’un des meilleurs de la série : il a d’ailleurs été nommé pour l’Oscar du meilleur court métrage, sans l’obtenir toutefois.

Joe McDoakes est cette fois confronté aux rouages implacables de la justice américaine : arrêté pour avoir grillé un stop devenu fou, il refuse de payer l’amende de deux dollars et décide de faire valoir ses droits devant le tribunal, par principe. Un principe qui le conduit en prison, où il est bientôt embarqué malgré lui dans une évasion qui lui vaut d’être cette fois condamné à de longues années d’incarcération.

Tout finira bien, bien sûr : on n’est pas dans Je suis un évadé, le chef d’œuvre de Mervyn LeRoy, mais dans une petite farce un peu lourdingue, mais assez savoureuse. Un petit plaisir inconséquent, mais bien agréable.

Fièvre printanière (Recreation) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 12 janvier, 2011 @ 2:54 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Fièvre printanière

• Titres alternatifs (VO) : Spring Fever

• Titre alternatif (VF) : Charlot s’amuse

C’est peut-être le plus inintéressant de tous les films de Chaplin. Tourné en quelques heures seulement dans un parc, le film est visiblement totalement improvisé (on voit même encore les tâches de peintures de Charlot artiste peintre, tourné quelques jours plus tôt, sur la défroque de notre vagabond préféré). Pas d’histoire, ni même de trame dans ce film qui se contente de présenter Charlot, sa conquête féminine, son rival, et des policiers, qui se croisent, se toisent, se poursuivent, se disputent… et finissent tous dans le lac.

On a déjà vu ça plein de fois, y compris chez Chaplin, et toujours bien mieux qu’ici. Seules les mimiques de Chaplin parviennent à tirer quelques sourires. Quand on les voit nettement, car le film n’existe plus que dans une copie calamiteuse, dont l’image permet à peine de voir clairement les visages des comédiens.C’est aussi un film très court : bien moins d’une bobine. Le film était à l’origine présenté avec un court film éducatif, intitulé The Yosemite.

Charlot artiste peintre (The Face on the barroom floor) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 12 janvier, 2011 @ 2:36 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot artiste peintre

• Titres alternatifs (VO) : The Ham Artist, The Ham Actor

• Titre alternatif (VF) : Charlot fou, Charlot peintre, Charlot cabotin, Histoire comique

Voilà un court métrage très original : Chaplin signe avec ce petit film d’une bobine l’une des premières parodies d’une œuvre littéraire, en l’occurrence la ballade « The Face upon the Floor », de Hugh Antoine d’Arcy. Un alcoolique raconte à ses camarades de beuverie pourquoi il a sombré dans l’alcool. Il était jadis un grand peintre, spécialisé dans les portraits. Mais un jour, la femme de sa vie est tombée amoureuse de l’un de ses portraits, et est partie avec le modèle. Depuis, il a cessé de peindre et oublie son chagrin dans l’alcool.

Chaplin met en image cette fable avec son personnage de Charlot, qui raconte son passé à grands coups de flash-backs. Le résultat est inégal, mais assez amusant. Le film n’est toutefois pas très drôle, si ce n’est peut-être à la fin, alors que Charlot pète les plombs et se met à dessiner le visage de la femme de ses pensées sur le sol (d’où le titre) : un portrait qui ressemble à un mauvais dessin d’enfant, que notre ivrogne favori se met à dessiner à la chaîne, dans une sorte d’extase incontrôlable. Curieux…

Charlot garçon de théâtre (The Property Man) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 12 janvier, 2011 @ 2:34 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot garçon de théâtre

• Titres alternatifs (VO) : The Roustabout, Getting his goat, Vamping Venius, The Vamping Venius, Props

• Titre alternatif (VF) : Charlot accessoiriste, Charlot dans les coulisses, Charlot monte sur les planches

C’est le premier deux-bobines dont Chaplin peut assumer totalement la paternité. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce court métrage n’est pas sorti sur les écrans dans l’indifférence générale… Plusieurs critiques ont crié au scandale devant le comportement de Charlot, homme à tout faire dans les coulisses d’un music-hall, qui passe son temps à martyriser son second. Ce qui n’est pas unique dans l’œuvre de Chaplin, sauf que l’homme en question est un vieillard un peu voûté, que Charlot s’évertue à rouer de coups, et laisse croupir durant de longues minutes sous une lourde malle. On peut comprendre les réactions des critiques de l’époque : voir ce vieil homme tout frêle s’en prendre plein la tête n’est pas la chose la plus drôle qu’on ait vu dans un film de Chaplin.

De là à crier au scandale, il y a tout de même un fossé. Et puis il faut reconnaître à ce court métrage un rythme trépidant : pas le moindre temps mort dans cette comédie qui se déroule exclusivement dans l’espace étroit d’un théâtre, entre les coulisses et la scène, les deux interagissant souvent. On y retrouve une galerie de personnages qui nous est familière, avec en particulier l’éternel costaud que Charlot finira par dominer, ici à coups d’haltères et de lance d’incendie.

Très rythmé, le film se termine dans un grand n’importe quoi, Charlot se mettant tout le monde à dos (sauf le public du théâtre, hilare, au milieu duquel on retrouve un Mack Sennett à l’air franchement ahuri), et tenant à distance tous ses adversaires à grands coups de jets d’eau.

C’est un peu discutable, mais c’est du travail propre et sans temps mort.

Merlin l’enchanteur (The Sword in the stone) – de Wolfgang Reitherman – 1963

Posté : 12 janvier, 2011 @ 9:41 dans 1960-1969, DESSINS ANIMÉS, DISNEY Walt, REITHERMAN Wolfgang | Pas de commentaires »

Merlin l'enchanteur

C’est le dernier long métrage d’animation que le père Disney verra terminé (il mourra en 1966, avant l’achèvement du Livre de la jungle), et c’est un film d’une étonnante simplicité, qui renoue avec le charme et la modestie de Dumbo, sorti plus de vingt ans plus tôt, après une série de « grands dessins animés » flamboyants et plus spectaculaire.

Ce qui frappe le plus dans ce Merlin, c’est l’absence d’un grand méchant. Face à lui, le petit Arthur ne trouve guère qu’un beau-frère plus bête que méchant, un loup plus maladroit qu’effrayant, et une sorcière curieusement sympathique. Bref, c’est un long métrage bon enfant, sans grand suspense, si enjeu. D’ailleurs, Excalibur, la fameuse « épée dans la pierre » du titre originale, est pour le moins abordée avec légèreté : la séquence au cours de laquelle Arthur retire l’épée de son socle est traitée par-dessus la jambe, comme un passage obligé qui n’intéresse pas vraiment les auteurs du film.

Ce qui les intéressent plutôt, ce sont les possibilités offertes par la magie de Merlin : Arthur transformé en poisson, Arthur en écureuil, Arthur en oiseau… Le film est conçu comme une succession de passages qui pourraient presque être indépendants les uns des autres. C’est ce qui donne un certain charme au film, mais c’est aussi ce qui fait sa limite, et en fait un « mal aimé » parmi tous les longs métrages produits par tonton Walt.

Il y a aussi dans Merlin une faute de goût comme on en a rarement vu dans l’œuvre de Disney : l’enchanteur, fatigué du manque de confiance en soi du jeune Arthur, décide de partir pour Saint Trop, et revient en bermuda et chemise à fleurs… Mouais…

Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) – de George Scribner – 1990

Posté : 10 janvier, 2011 @ 7:46 dans 1990-1999, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, SCRIBNER George | Pas de commentaires »

Le Prince et le pauvre

Cela faisait sept ans qu’on n’avait pas vu Mickey sur un grand écran (depuis Le Noël de Mickey), et pour rattraper le temps perdu, on a droit à deux Mickey pour le prix d’un : la souris est à la fois le prince et le pauvre du titre, deux sosies qui décident d’échanger leur place, parce que la vie de l’autre doit être plus belle. Le prince pense trouver plus de liberté en vivant parmi les pauvres de son royaume, et le pauvre accepte l’échange (timidement, quand même) pensant que la vie de château serait plus douce.

Evidemment, ils se rendront compte que la vérité est bien différente de leurs fantasmes : le prince découvre un peuple exsangue, et le pauvre tombe entre les mains de l’entourage pourri du prince, et assiste à la mort du roi (cruel, cruel…).

Mais le film est une jolie réussite (qui annonce la résurrection du studio en ce début de décennie, après un long passage à vide), qui ne joue pas (trop) la carte du moralisme, mais reste un pur divertissement, joyeux et plein de rebondissements, porté surtout par un Dingo insouciant et chantant.

Après ça, Mickey restera invisible encore plus de cinq ans, avant de revenir dans une étrange tentative de séduire un public jeune dont les goûts ont changé : ce sera Mickey perd la tête (Runaway Brain).

The Tell-Tale Heart (id.) – de Jules Dassin – 1941

Posté : 10 janvier, 2011 @ 5:24 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DASSIN Jules, FANTASTIQUE/SF | Pas de commentaires »

The Tell-Tale Heart

Un homme d’une trentaine d’années vit depuis toujours sous la coupe d’un vieillard tyrannique, qui l’a recueilli lorsqu’il avait 14 ans, et qui le considère comme un esclave, incapable de vivre seul. Totalement dépendant de lui, le jeune homme se laisse dominer et humilier depuis trop longtemps… Un soir, il entre dans la chambre du vieil homme et le tue. Mais le meurtre le hante, et les bruits de la maison lui rappellent sans cesse ceux que faisait son « maître » lorsqu’il était vivant.

C’est grâce à son travail, remarquable, sur ce court métrage (de 20 minutes) que Jules Dassin s’est fait remarquer par les producteurs, qui lui confieront dès l’année suivante les commandes de son premier long métrage, Nazi Agent. C’est incontestable : cette adaptation d’une nouvelle de Poe se distingue nettement des courts métrages de l’époque, souvent faits à la va-vite en guise de simples compléments de programme.

Dassin ne prend pas son sujet à la légère (un sujet qui évoque La Conscience vengeresse, le premier long de D.W. Griffith), loin de là, et signe un beau film d’atmosphère, qui évoque non seulement celle des œuvres de Poe, mais aussi les nouvelles fantastiques de Maupassant. C’est un petit chef d’œuvre à découvrir d’urgence.

The Tell-Tale Heart est proposé en bonus dans le beau coffret métal édité par Warner et regroupant L’Introuvable et ses six suites.

Mickey et le haricot magique (Mickey and the Beanstalk) – de Hamilton Luske et Bill Roberts – 1947

Posté : 10 janvier, 2011 @ 5:18 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, DISNEY Walt, LUSKE Hamilton, ROBERTS Bill | Pas de commentaires »

Mickey et le haricot magique

… Et ça tombe bien (voir la notice précédente) puisque les fêtes de fin d’année et mon rôle de père de famille me font enchaîner avec ce Mickey et le Haricot magique, dont l’histoire est connue, et développée ici sans grande surprise. Pas grand-chose à dire sur ce petit dessin animé bien foutu, sans temps mort, mais sans grande originalité.

Il y a le plaisir de voir ensemble Mickey, Donald et Dingo, et surtout un face à face rigolo entre la souris et l’ogre perché dans son immense château, plutôt bien foutu. C’est sympa comme tout, mais c’est à réserver pour une soirée en famille.

1...3132333435...37
 

Kiefer Sutherland Filmographie |
LE PIANO un film de Lévon ... |
Twilight, The vampire diari... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | CABINE OF THE DEAD
| film streaming
| inderalfr