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Slap Happy Lion (id.) – de Tex Avery – 1947

Posté : 4 mai, 2011 @ 10:02 dans 1940-1949, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Slap Happy Lion

Très inspiré, Tex Avery, pour ce petit cartoon tout simple, mais d’une inventivité folle. Le film commence dans un cirque, avec un lion visiblement complètement dépressif, pris de tremblements irrépressibles, qui enchaîne alcool et cigarettes… Pourtant, il n’y a pas si longtemps, il était encore le roi de la jungle, semant la terreur sur son passage. Mais qu’a-t-il pu bien lui arriver ? C’est une souris qui nous l’explique. Figurez-vous que ce brave lion a rencontré… une souris, justement, qui, à l’instar d’un Droopy avec le loup, l’a rendu fou.

Rien de bien nouveau dans l’histoire, donc : Même si la ‘‘victime’’ est un lion, Tex Avery développe une nouvelle fois le thème inépuisable du chat et de la souris. Le film est d’ailleurs estampillé « Tom and Jerry cartoon ».

Mais les gags s’enchaînent à un rythme incroyable, et le maître Tex fait très, très fort. Le film ne dure que sept minutes, mais il a le temps de sortir une trentaine de gags inédits (j’ai compté) dont certains sont à mourir de rire, comme l’autruche qui s’enfuit avec son trou, ou le kangourou qui se cache dans sa propre poche. C’est un petit chef d’œuvre.

Bill joins the WWW’s (id.) – de Edward Dillon – 1914

Posté : 3 mai, 2011 @ 3:14 dans 1895-1919, BROWNING Tod, COURTS MÉTRAGES, DILLON Edward, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Bill joins the WWW's

Ce court métrage d’une série tombée dans un oubli bien mérité n’a à peu près qu’un seul intérêt : celui de nous faire découvrir les premiers pas de Tod Browning au cinéma. Le futur réalisateur de L’Inconnu et Freaks n’était pas encore passé de l’autre côté de la caméra, et se contenter de faire l’acteur pour d’autres.

Il interprète ici le patron du jeune Bill, héros de la série, interprété par Tammany Young, et qui partage ici son temps entre le bureau où il travaille, et un piquet de grève auquel il participe. Mais son patron se laisse tenter par sa petite amie, et l’emmène faire une virée en voiture. Mais il va trop vite, et un policier l’arrête et l’emmène au poste. Il appelle Bill et lui donne le code de son coffre pour qu’il puisse lui apporter la caution. Seulement, le jeune homme oublie le code, et fait appel à un de ses amis qui fait sauter le coffre pour avoir accès à l’argent.

C’est le seul gag de cette comédie pas burlesque, et pas drôle non plus. Il y a tout de même un intérêt vaguement historique : en tournant quelques séquences en extérieur, Edward Dillon nous fait découvrir le Los Angeles de 1914. Ce n’est pas le seul, bien sûr, mais on s’amuse à découvrir la manière dont était filmée la vitesse automobile, il y a près d’un siècle.

Alfred Hitchcock présente : Incident de parcours (Alfred Hitchcock presents : One more mile to go) – d’Alfred Hitchcock – 1957

Posté : 3 mai, 2011 @ 3:10 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, HITCHCOCK Alfred, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

Alfred Hitchcock présente Incident de parcours

Hitchcock signe là l’un des tout meilleurs épisodes de sa série. Ce 67ème court métrage (tourné au court de la troisième saison) est un film passionnant, et un brillant exercice de style, digne des grands films du maître. D’ailleurs, ce jeu du chat et de la souris nocturne sur une route déserte évoque, avec trois ans d’avance, l’une des premières séquences de Psychose.

Tout le début du film est muet. Ça commence par une scène de ménage violente entre un homme et sa femme, dispute dont on n’entendra rien : elle est filmée à travers la fenêtre de leur maison. La caméra ne se rapproche que lorsque l’homme a tué sa femme. Le soudain gros plan sur l’homme (David Wayne, excellent) semble ramener ce dernier à la réalité, comme s’il prenait enfin conscience de ce qu’il a fait.

Ce court métrage est d’une économie de moyen extrême : il ne raconte que la route parcourue par l’homme pour se débarrasser discrètement du corps de sa femme morte, cachée dans son coffre. Uniquement ça, et un petit grain de sable : un feu arrière qui fonctionne mal, et qui attire l’attention d’un policier à moto, bien décidé à faire réparer ce satané feu…

Il ne se dit presque rien au cours de ce voyage nocturne, mais la tension est terrible. Le premier chef d’œuvre télévisuel d’Hitchcock.

Why Daddy ? (id.) – de Will Jason – 1944

Posté : 2 mai, 2011 @ 1:38 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, JASON Will | Pas de commentaires »

Why Daddy

Robert Benchley était une petite vedette dans les années 40, mais une vedette que l’on ne voyait que dans des courts métrages, dont il était l’auteur, le producteur et la vedette. La série des How to…, notamment, était très populaire.

Ici, il interprète un homme tranquille, un peu imbu de lui-même, qui écoute un jeu radiophonique en se disant qu’il ferait bien mieux que les participants. Alors sa femme le pousse à participer, et il se retrouve de l’autre côté du micro, où il est confronté à un gamin qu’il prend gentiment de haut, mais qui finira bien sur par l’humilier…

Le personnage est plutôt amusant, mais le film manque d’un enjeu fort, d’autant plus que la manière dont tourne la confrontation entre Benchley et le gamin est franchement téléphonée. C’est l’ultime court métrage que l’acteur-scénariste tournera pour la MGM. C’est loin d’être le meilleur.

Screwball Squirrel (id.) – de Tex Avery – 1947

Posté : 2 mai, 2011 @ 1:37 dans 1940-1949, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Screwball Squirrel

Un écureuil provoque gratuitement un chien de chasse, pour le simple plaisir d’en découdre. Le Screwball Squirrel n’est pas le plus connu des personnages créés par Tex Avery, loin s’en faut : la série ne compte d’ailleurs qu’une poignée de cartoons. On peut le regretter : cet écureuil à l’air un peu sournois, sorte de faux frères de Bugs Bunny, était plein de promesses.

Ce tout premier dessin animé ne manque d’ailleurs ni de rythme, ni de gags originaux. (le visage du chien qui se retrouve imprimé sur du papier collant, l’écureuil qui regarde le plan suivant du cartoon…). C’est un Tex Avery des grands jours qu’on retrouve ici, à la fois complètement fou et très inspiré….

Alfred Hitchcock présente : Le Secret de Mr. Blanchard (Alfred Hitchcock presents : Mr. Blanchard’s Secret) – d’Alfred Hitchcock – 1956

Posté : 26 avril, 2011 @ 9:10 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, HITCHCOCK Alfred, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

Alfred Hitchcock présente secret de mme blanchard

Difficile de ne pas penser à Fenêtre sur cour, chef d’œuvre réalisé deux ans plus tôt, avec ce court métrage, 52ème épisode de la série Alfred Hitchcock présente (avant-dernier de la deuxième saison), sixième réalisé par Hitchcock. Le point de départ est le même : immobilisée chez elle comme James Stewart dans son loft (parce qu’elle est romancière et femme au foyer), une jeune femme observe ses voisins, et se persuade que l’un d’entre eux à tuer sa femme.

Seulement, Hitch choisit ici le mode comique et parodique, se moquant de lui-même et de son propre chef d’œuvre avec cette héroïne tête-à-claque, femme de lettre à l’imagination galopante qui cache mal sa déception alors que la « victime » ne cesse de réapparaître dès qu’elle échafaude les scénarios les plus macabres.

C’est léger et charmant, une vraie réussite dans le genre.

Alfred Hitchcock présente : Le Cas de Mr. Pelham (Alfred Hitchcock presents : The Case of Mr. Pelham) – d’Alfred Hitchcock – 1955

Posté : 26 avril, 2011 @ 9:10 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, FANTASTIQUE/SF, HITCHCOCK Alfred, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

Alfred Hitchcock présente le cas de mr pelham

Troisième court métrage de la série réalisé par Hitchcock lui-même (c’est le 10ème épisode de la première saison), The Case of Mr Pelham est une curiosité, l’une des très rares incursions du cinéaste dans l’univers fantastiques, plus ouvertement encore que dans Les Oiseaux. Est-ce un film sur la folie, ou sur un dédoublement de la personnalité ? Ne comptez pas sur Hitch pour expliquer les dessous de cette histoire de cauchemar qui aurait d’avantage trouvé sa place dans La 4ème dimension, autre série anthologique, ouvertement fantastique et cauchemardesque celle-là.

Son héros, interprété par Tom Ewell (le séducteur maladroit de 7 ans de réflexion), est un homme à qui tout réussi, avec un bon job, un bel appartement avec majordome, un club accueillant où il côtoie ses amis… Bref, une vie bien rangée, tranquille et confortable, jusqu’à ce que son entourage se mette à le voir à des endroits où il n’était pas. Perdrait-il la mémoire ? Mr Pelham se demande bientôt s’il n’a pas un sosie dans la ville. Mais un sosie maléfique qui saurait tout de ses habitudes, et qui chercherait à lui voler sa vie…

L’histoire est flippante à souhait, mais ce court ne convainc pas tout à fait. Tom Ewell ne parvient pas à atteindre cet état proche de la folie qui aurait porté le film vers le haut. Et Hitchcock lui-même filme ce petit film sans grande inspiration, comme s’il prenait à la légère ce sujet pourtant très sombre.

Alfred Hitchcock présente : Le Crime parfait (Alfred Hitchcock presents : The Perfect Crime) – d’Alfred Hitchcock – 1957

Posté : 26 avril, 2011 @ 9:10 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, HITCHCOCK Alfred, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

Alfred Hitchcock présente : Le Crime parfait (Alfred Hitchcock presents : The Perfect Crime) - d'Alfred Hitchcock - 1957 dans 1950-1959 alfred-hitchcock-presente-le-crime-parfait

81ème épisode de la série Alfred Hitchcock présente, The Perfect Crime est le huitième tourné par Hitchcock lui-même (le second de cette troisième saison). Ce n’est d’évidence pas le meilleur, même si on retrouve une thématique que le cinéaste avait explorée, avec beaucoup plus de réussite, dans La Corde, dix ans plus tôt : celui de la fascination pour ce qui pourrait être un crime parfait (le thème apparaissait aussi en filigrane, avec le jeu innocent mais morbide du père et de son voisin dans L’Ombre d’un doute).

Mais on ne retrouve pas grand-chose du génie d’Hitchcock dans ce long dialogue entre un détective et un avocat, coupé par un tout aussi long flash-back. On cherche en vain cette touche éclatante qui fait de la majeure partie de ses films des monuments du 7ème art.

Le principal plaisir du film consiste à voir Vincent Price interpréter une espèce de Sherlock Holmes moderne, tout aussi sûr de son talent que le héros de Conan Doyle, mais à la part sombre beaucoup plus marquée. Détective infaillible, il reçoit la visite d’un avocat dont le client a été exécuté par la faute du détective, et qui vient avec, affirme-t-il, la preuve que ce dernier a fait une erreur, et a fait condamnée la mauvaise personne. Une preuve que le détective n’est pas prêt à recevoir de bon cœur…

Charlot débute (His New Job) – de Charles Chaplin – 1915

Posté : 26 mars, 2011 @ 10:19 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot débute

• Titres alternatifs (VO) : Charlie’s new job

• Titres alternatifs (VF) : Charlot débute au cinéma, Charlot dans les coulisses, Charlot auteur dramatique

Voilà un film qui porte bien son titre, puisque His new job marque les débuts de Chaplin à la Essanay (la compagnie de Spoor et Anderson), pour laquelle il venait de quitter la Keystone de Mack Sennett, où il avait fait ses débuts exactement un an plus tôt. Pour ses nouveaux débuts, Chaplin est en terrain connu : il choisit de situer son film dans les coulisses d’un studio, comme il l’avait déjà fait à la Keystone avec Charlot fait du cinéma et Charlot grande coquette (il le refera encore dans Charlot machiniste).

On sent que ses ambitions sont à la hausse à la Essanay : plus long, plus riche, plus inventif que ses bandes à la Keystone, His new job est un peu foutraque, certes (il n’y a pas encore le soucis de la construction qu’on verra dans ses chef d’œuvre à venir), mais le film fourmille de gags et d’idées géniales, qui seront pour certaines réutilisées dans d’autres films. C’est notamment dans ce court métrage que Chaplin utilise pour la première fois sa manière inimitable de faire sauter son chapeau alors qu’il fait mine de le remettre sur sa tête.

C’est aussi dans ce film que, malgré le manque visible de scénario, Chaplin devient un vrai cinéaste, qui sort enfin su strict plan fixe théâtral, pour s’essayer à quelques subtilités (discrètes, mais tout de même) de réalisation. On y trouve notamment son premier travelling.

Chaplin a visiblement voulu explorer au maximum les coulisses du cinéma : du figurant qui cherche un emploi à la vedette en tournage, en passant par le machiniste dans l’ombre, son personnage de Charlot passe par toutes les étapes en une demi-heure à peine.

Le meilleur gag ? Sans doute le passage où Charlot, improvisé vedette d’un tournage en costume, prend appui sur une colonne de marbre… en carton-pâte. Chaplin est un pitre génial, et il le prouve une nouvelle fois.

Le film est aussi célèbre pour être le premier dans lequel apparaît Gloria Swanson. D’après les historiens et les dictionnaires de cinéma, parce que j’avoue que je ne l’ai toujours pas reconnue…

Alcoa Premiere : Tacle aux crampons (Alcoa Premiere Theater : Flashing Spikes) – de John Ford – 1962

Posté : 21 mars, 2011 @ 11:27 dans 1960-1969, FORD John, STEWART James, TÉLÉVISION, WAYNE John | Pas de commentaires »

Alcoa Theatre Tacle

C’est le dernier film réalisé par Ford pour la télévision. Le cinéaste n’a jamais fait le bégueule face au petit écran, pour lequel il a signé notamment un court métrage pour la série anthologique Screen Directors Playhouse (Rookie of the Year) et un épisode de la série western Wagon Train, dont la vedette était son acteur fétiche, Ward Bond. Flashing Spikes inaugurait la seconde saison de Alcoa Premiere Theater, un show présenté par Fred Astaire : chaque semaine, l’acteur introduisait un nouveau film de 52 minutes dans un décor approprié.

Curieusement, Flashing Spikes est l’occasion pour Ford de replonger dans l’univers du base ball, le sport national américain, qu’il n’avait vraiment abordé que dans Rookie of the Year, et jamais pour le grand écran. La comparaison ne s’arrête pas là : les deux films mettent tous les deux en scène un jeune joueur à l’avenir prometteur, une ancienne gloire du sport dont la carrière a été brisée par un scandale, et un journaliste qui joue un rôle important.

Le journaliste, ici, c’est Carleton Young, grand acteur fordien des dernières années, scribouillard haineux et détestable (mais Ford s’empresse de préciser que la plupart des journalistes sont des professionnels passionnés et sérieux !), spécialiste du base-ball qui déteste ce sport et ceux qui le pratiquent. Le moteur du film est sa volonté de ruiner la réputation d’un jeune joueur (Patrick Wayne, le fiston), en l’accusant de toucher des pots de vin, et de fricoter avec un ancien champion accusé de s’être lui-même laissé acheter.

Ce vieux briscard, c’est James Stewart, qui s’amuse à se vieillir en chaussant d’immenses lunettes, alors qu’il est déjà visiblement trop vieux pour le rôle. Mais c’est James Stewart, et il est forcément excellent, même si on ne croit à aucun moment en sa culpabilité.

Le récit est cousu de fil blanc, mais sa construction en un long flash back est assez audacieuse : il faut de longues minutes pour qu’on comprenne tous les tenants et aboutissants de cette histoire. Léger et plutôt inconséquent, ce film mineur dans l’immense œuvre fordienne se regarde avec un plaisir gourmand, succession de petits moments savoureux (comme cette apparition surprenante de John Wayne en sergent arbitre odieux d’une partie de base-ball improvisée en pleine guerre de Corée). Après le très sombre L’Homme qui tua Liberty Valance, Ford s’offre une parenthèse sur un thème et un ton bien plus légers. Savourons…

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