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Archive pour la catégorie 'DESSINS ANIMÉS'

Screwball Squirrel (id.) – de Tex Avery – 1947

Posté : 2 mai, 2011 @ 1:37 dans 1940-1949, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Screwball Squirrel

Un écureuil provoque gratuitement un chien de chasse, pour le simple plaisir d’en découdre. Le Screwball Squirrel n’est pas le plus connu des personnages créés par Tex Avery, loin s’en faut : la série ne compte d’ailleurs qu’une poignée de cartoons. On peut le regretter : cet écureuil à l’air un peu sournois, sorte de faux frères de Bugs Bunny, était plein de promesses.

Ce tout premier dessin animé ne manque d’ailleurs ni de rythme, ni de gags originaux. (le visage du chien qui se retrouve imprimé sur du papier collant, l’écureuil qui regarde le plan suivant du cartoon…). C’est un Tex Avery des grands jours qu’on retrouve ici, à la fois complètement fou et très inspiré….

Thugs with dirty mugs (id.) – de Tex Avery – 1939

Posté : 25 février, 2011 @ 9:50 dans 1930-1939, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Thugs with dirty mugs

C’est l’un des premiers grands films de Tex Avery, et tout son univers est déjà là. Ce cartoon est évidemment un hommage aux films de gangsters des années 30, et en particulier à Angels with dirty faces (Les Anges aux figures sales, tourné par Curtiz l’année précédente). On y retrouve d’ailleurs l’une des figures majeures du genre avec un personnage de chef de gang qui ressemble étrangement à Edward G. Robinson.

Le seul bémol que l’on peut donner à ce court métrage, c’est l’absence d’un vrai fil conducteur. Thugs with dirty mugs, aussi brillant soit-il, est une succession de gags, très drôles certes, mais sans réels rapports les uns avec les autres.

Mais on aurait vraiment tort de bouder son plaisir : les gags sont hilarants, pour la plupart. Et c’est dans ce film que l’on trouve la version la plus aboutie d’un truc que l’on reverra ailleurs, en moins bien : alors que l’action se poursuit à l’écran, on voit une ombre apparaître, comme si un spectateur se levait dans la salle. Ici, c’est même ce spectateur indélicat, pris à partie par le faux Robinson, qui permettra l’arrestation des gangsters…

Homeless Hare / Lapin sans abri (Homeless Hare) – de Charles « Chuck » Jones – 1950

Posté : 31 janvier, 2011 @ 11:27 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, JONES Chuck | Pas de commentaires »

Homeless Hare

Encore une fois, ce court signé de l’excellent Chuck Jones prouve que c’est avec les histoires les plus simples qu’on fait les meilleurs cartoons. Ici, l’intrigue se résume en une phrase : Bugs Bunny veut sauver son terrier, menacé par la construction d’un gratte-ciel. Les chantiers de gratte-ciel ont très souvent inspiré les créateurs de cartoons : à peu près toutes les séries, qu’elles soient de Tex Avery ou de Walt Disney, se sont pliées à cet exercice dont les possibilités sont infinies.

Ce Homeless Hare est particulièrement réussi. Même si le dessin est curieusement assez laid, on est frappé par la manière dont Jones utilise toutes les dimensions du chantier : c’est un cartoon presque géométrique, qui prouve qu’on n’a pas besoin de la technique 3D pour donner une sensation palpable des trois dimensions.

D’un point de vue un peu plus basique, voir ce chef de chantier aux muscles saillants se prendre les objets les plus lourds et les plus imposants sur la tête est franchement réjouissant…

Merlin l’enchanteur (The Sword in the stone) – de Wolfgang Reitherman – 1963

Posté : 12 janvier, 2011 @ 9:41 dans 1960-1969, DESSINS ANIMÉS, DISNEY Walt, REITHERMAN Wolfgang | Pas de commentaires »

Merlin l'enchanteur

C’est le dernier long métrage d’animation que le père Disney verra terminé (il mourra en 1966, avant l’achèvement du Livre de la jungle), et c’est un film d’une étonnante simplicité, qui renoue avec le charme et la modestie de Dumbo, sorti plus de vingt ans plus tôt, après une série de « grands dessins animés » flamboyants et plus spectaculaire.

Ce qui frappe le plus dans ce Merlin, c’est l’absence d’un grand méchant. Face à lui, le petit Arthur ne trouve guère qu’un beau-frère plus bête que méchant, un loup plus maladroit qu’effrayant, et une sorcière curieusement sympathique. Bref, c’est un long métrage bon enfant, sans grand suspense, si enjeu. D’ailleurs, Excalibur, la fameuse « épée dans la pierre » du titre originale, est pour le moins abordée avec légèreté : la séquence au cours de laquelle Arthur retire l’épée de son socle est traitée par-dessus la jambe, comme un passage obligé qui n’intéresse pas vraiment les auteurs du film.

Ce qui les intéressent plutôt, ce sont les possibilités offertes par la magie de Merlin : Arthur transformé en poisson, Arthur en écureuil, Arthur en oiseau… Le film est conçu comme une succession de passages qui pourraient presque être indépendants les uns des autres. C’est ce qui donne un certain charme au film, mais c’est aussi ce qui fait sa limite, et en fait un « mal aimé » parmi tous les longs métrages produits par tonton Walt.

Il y a aussi dans Merlin une faute de goût comme on en a rarement vu dans l’œuvre de Disney : l’enchanteur, fatigué du manque de confiance en soi du jeune Arthur, décide de partir pour Saint Trop, et revient en bermuda et chemise à fleurs… Mouais…

Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) – de George Scribner – 1990

Posté : 10 janvier, 2011 @ 7:46 dans 1990-1999, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, SCRIBNER George | Pas de commentaires »

Le Prince et le pauvre

Cela faisait sept ans qu’on n’avait pas vu Mickey sur un grand écran (depuis Le Noël de Mickey), et pour rattraper le temps perdu, on a droit à deux Mickey pour le prix d’un : la souris est à la fois le prince et le pauvre du titre, deux sosies qui décident d’échanger leur place, parce que la vie de l’autre doit être plus belle. Le prince pense trouver plus de liberté en vivant parmi les pauvres de son royaume, et le pauvre accepte l’échange (timidement, quand même) pensant que la vie de château serait plus douce.

Evidemment, ils se rendront compte que la vérité est bien différente de leurs fantasmes : le prince découvre un peuple exsangue, et le pauvre tombe entre les mains de l’entourage pourri du prince, et assiste à la mort du roi (cruel, cruel…).

Mais le film est une jolie réussite (qui annonce la résurrection du studio en ce début de décennie, après un long passage à vide), qui ne joue pas (trop) la carte du moralisme, mais reste un pur divertissement, joyeux et plein de rebondissements, porté surtout par un Dingo insouciant et chantant.

Après ça, Mickey restera invisible encore plus de cinq ans, avant de revenir dans une étrange tentative de séduire un public jeune dont les goûts ont changé : ce sera Mickey perd la tête (Runaway Brain).

Mickey et le haricot magique (Mickey and the Beanstalk) – de Hamilton Luske et Bill Roberts – 1947

Posté : 10 janvier, 2011 @ 5:18 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, DISNEY Walt, LUSKE Hamilton, ROBERTS Bill | Pas de commentaires »

Mickey et le haricot magique

… Et ça tombe bien (voir la notice précédente) puisque les fêtes de fin d’année et mon rôle de père de famille me font enchaîner avec ce Mickey et le Haricot magique, dont l’histoire est connue, et développée ici sans grande surprise. Pas grand-chose à dire sur ce petit dessin animé bien foutu, sans temps mort, mais sans grande originalité.

Il y a le plaisir de voir ensemble Mickey, Donald et Dingo, et surtout un face à face rigolo entre la souris et l’ogre perché dans son immense château, plutôt bien foutu. C’est sympa comme tout, mais c’est à réserver pour une soirée en famille.

Le Noël de Mickey (Mickey’s Christmas Carol) – de Burny Mattinson – 1983

Posté : 10 janvier, 2011 @ 5:17 dans 1980-1989, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, MATTINSON Burny | Pas de commentaires »

Le Noël de Mickey

En adaptant le fameux Noël de Scrooge de Dickens, les studios Disney signent tout simplement, et de loin, leur plus beau dessin animé de la décennie. Il ne s’agit que d’un court métrage (à peine trente minutes), mais d’une grande beauté visuelle. Le film condense et simplifie nettement l’histoire originale, mais le résultat reste très fort, et surtout très émouvant.

Ce n’est pas la première fois que les studios Disney utilisent des « stars maisons » pour camper des personnages de contes célèbres, mais cette fois, les noms originaux imaginés par Dickens sont tous conservés à l’identique, et le dessin animé se contente d’utiliser au mieux les caractéristiques de ses héros : Mickey, Donald, Dingo, Picsou, et même l’ogre de Mickey et le haricot magique

Vaillant, pigeon de combat (Valiant) – de Gary Chapman – 2003

Posté : 10 janvier, 2011 @ 5:02 dans 2000-2009, CHAPMAN Gary, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Vaillant pigeon de combat

Voilà un petit dessin animé sympathique, en ces fêtes de fin d’année. Rien de bien original, si ce n’est l’idée de départ : mettre en valeur le rôle des animaux, et en particulier des pigeons voyageurs, durant la seconde guerre mondiale. L’idée est bien traitée, et l’imagerie « films de guerre » est parfaitement retranscrite, de la France en ruines (Il faut sauver le soldat Ryan) aux batailles aériennes (tendance Les Têtes brûlées) en passant par la forteresse nazie imprenable (Quand les aigles attaquent), les références sont nombreuses et variées, et suffisent à assurer l’intérêt, pour les adultes en tout cas.

Pour les enfants, le cahier des charges est rempli, avec pas mal d’humour, de l’héroïsme, et un personnage principal dans lequel les plus jeunes peuvent facilement se reconnaître. Ça mange pas de pain, mais ça mérite d’être vu en famille.

Robin des Bois (Robin Hood) – de Wolfgang Reitherman – 1973

Posté : 12 octobre, 2010 @ 6:39 dans 1970-1979, DESSINS ANIMÉS, REITHERMAN Wolfgang | 1 commentaire »

Robin des Bois (Robin Hood) - de Wolfgang Reitherman - 1973 dans 1970-1979 robin-des-bois-73

Après avoir découvert le Robin des Bois version Ridley Scott, petite plongée nostalgique, pour faire plaisir à mes deux fils (2 ans et 5 ans si ça intéresse quelqu’un), avec cette version Disney, initiée par le grand Walt lui-même avant sa mort (en 1966). Eh bien il faut reconnaître qu’il a plutôt bien vieilli, ce dessin animé très rythmé, et bourré d’humour. On est bien sûr aux antipodes du film de Scott, même si Wolfgang Reitherman n’hésite pas à forcer le trait de la misère et de la souffrance, dans quelques scènes assez dures, qui ont le mérite de montrer au jeune public que l’injustice touche les plus faibles. Robin des Bois serait-il un film politique ? On n’ira pas jusque là…

Il y a en tout cas de belles idées dans ce long métrage, à commencer par le ménestrel qui donne un rythme particulier au film (ça change du sempiternel livre de contes dont on tourne les pages au fur et à mesure que l’intrigue avance…), et par le très beau générique de début. Le duo de méchants est aussi une grande réussite : le prince Jean qui souffre d’avoir été mal aimé par sa maman, et son âme damnée le triste Sire, serpent persifleur à qui on le film fait subir toutes les misères du monde.

Robin des Bois est une vraie réussite, qui allie à la fois la richesse visuelle des grands classiques comme Blanche Neige ou de La Belle et la Bête, et le charme un peu désuet des productions plus modestes comme Dumbo.

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