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Archive pour la catégorie 'DESSINS ANIMÉS'

La Voie lactée (The Milky Way) – de Rudolf Ising (1940)

Posté : 26 janvier, 2012 @ 12:03 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, ISING Rudolf | Pas de commentaires »

La Voie lactée

Trois petits chatons ont perdu leurs mitaines, et sont envoyés au lit sans dîner. De leur chambre, ils voient la voie lactée et cherchent à l’atteindre, utilisant un panier et des ballons gonflés à l’hélium. Ils y découvrent un véritable paradis où le lait coule à flot.

Rudolf Ising a réussi un véritable exploit avec ce dessin animé de la MGM : The Milky Way est le premier cartoon non produit par Walt Disney à avoir décroché l’Oscar du meilleur court métrage d’animation, mettant ainsi fin à une domination sans faille de « l’oncle Walt ». Et cet Oscar est pour le moins mérité : charmant, drôle et très original, le film est une totale réussite, un conte de Noël plein de magie qui présente une vision de la voie lactée qui a fait rêver plus d’une génération d’enfants…

Un Monstre à Paris – de Eric Bergeron – 2011

Posté : 10 novembre, 2011 @ 12:13 dans 2010-2019, BERGERON Eric, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF | Pas de commentaires »

Un monstre à Paris

Joli dessin animé, basé sur une histoire très, très classique, vaguement inspiré du mythe de Frankenstein (deux gentils maladroits s’amusent avec des produits chimiques, qui transforment une mite en un monstre qui sème la terreur à Paris ; sauf que le montre est gentil), mais rehaussé par un style visuel très séduisant. Eric Bergeron donne vie au Paris du siècle dernier, et plus précisément celui de 1910, l’année des grandes inondations dans la capitale. Voir la Seine déborder de son lit n’est pas juste un clin d’œil nostalgique au Paris de l’avant-guerre : ce fait historique est plutôt habilement intégré à l’histoire, puisque le « monstre » est vu par les autorités comme une opportunité pour divertir l’opinion publique, furieuse contre ses dirigeants…

Le meilleur, dans ce long métrage français qui vaut bien mieux que tous les derniers Disney réunis, c’est l’atmosphère « villageois » de Montmartre, joliment rendu par le beau coup de crayon de Bergeron.

C’est, aussi, le casting vocal, impeccable et intelligent. Les acteurs ne sont pas simplement choisis pour pouvoir mettre leur nom sur l’affiche : ils sont l’essence même de leurs personnages. Gad Elmaleh est irrésistible en frimeur au grand cœur ; mais c’est surtout Vanessa Paradis qui séduit, dans le rôle de l’ange de Montmartre, chanteuse de cabaret à la voix envoûtante, qui forme bientôt un duo scénique avec le monstre, qui chante et joue de la guitare comme Mathieu Chédid. Normal, c’est lui qui prête sa voix, et on regrette simplement que le réalisateur n’ait pas laissé davantage de place aux numéros musicaux.

On se console avec les clins d’œil rigolos à la culture française dans tous ses états, de la fameuse coiffure de M au « C’est mon vélo ! » d’un gendarme qui a les traits et la voix de Bourvil.

Le Dinosaure et le chaînon manquant (The Dinosaur and the Missing Link) – de Willis O’Brien – 1915

Posté : 4 novembre, 2011 @ 10:20 dans 1895-1919, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, FILMS MUETS, O'BRIEN Willis | Pas de commentaires »

Le Dinosaure et le chainon manquant

Ce court court-métrage est une date dans l’histoire du cinéma d’animation : il est considéré comme le tout premier film animé entièrement image par image, pratique dont Willis O’Brien fut le premier maître : c’est à lui, notamment, qu’on doit les créatures, toujours impressionnantes, du Monde Perdu, le film de Harry Hoyt adapté de Conan Doyle en 1925.

Cela étant dit, The Dinosaur and the Missing Link n’a pas grand intérêt autre qu’historique, d’autant plus qu’il a énormément souffert des outrages du temps (en tout cas dans la copie utilisée pour le très sympathique coffret DVD « les dinosaures attaquent », édité chez Artus Films, et qui propose en bonus quatre courts métrages de O’Brien des années 10).

Sous-titré « une tragédie préhistorique », le film est un marivaudage en peau de bête, dont le point culminant est un combat entre un grand singe et un dinosaure (traité sur le mode comique), qui préfigure une scène mythique que Willis O’Brien animera lui-même quelque dix-huit ans plus tard, dans l’immense King Kong, de Cooper et Schoedsack.

Cars 2 (id.) – de Brad Lewis et John Lasseter – 2011

Posté : 21 août, 2011 @ 8:04 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, LASSETER John | Pas de commentaires »

Cars 2

Le premier Cars avait été une espèce de miracle, heureux mélange d’humour, d’émotion et d’aventures pour un dessin animé dont tous les personnages étaient des voitures. La suite de cet énorme succès est le premier film Pixar franchement décevant.

Visuellement, rien à dire : Cars 2 est impressionnant. Le tour du monde qu’il propose (les Etats-Unis, le Japon, l’Italie et la Grande-Bretagne) donne aux réalisateurs l’opportunité de créer des univers visuels aussi différents que magnifiques. Mais on sent que le second degré habituelle de Pixar est sacrifiée au profit de ces cartes postales.

Le scénario, à vrai dire, semble tout droit sorti des productions Disney des années 70. C’est un mélange d’humour, de dépaysement et d’espionnage d’un autre temps, trop compliqué pour les enfants (qui passent totalement à côté du message écolo de l’histoire), et trop premier degré pour des adultes habitués depuis quelques années à des films d’animation plus ambitieux.

Cela dit, mon fils de 6 ans a adoré ça. En l’occurrence, c’est ça le plus important…

Slap Happy Lion (id.) – de Tex Avery – 1947

Posté : 4 mai, 2011 @ 10:02 dans 1940-1949, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Slap Happy Lion

Très inspiré, Tex Avery, pour ce petit cartoon tout simple, mais d’une inventivité folle. Le film commence dans un cirque, avec un lion visiblement complètement dépressif, pris de tremblements irrépressibles, qui enchaîne alcool et cigarettes… Pourtant, il n’y a pas si longtemps, il était encore le roi de la jungle, semant la terreur sur son passage. Mais qu’a-t-il pu bien lui arriver ? C’est une souris qui nous l’explique. Figurez-vous que ce brave lion a rencontré… une souris, justement, qui, à l’instar d’un Droopy avec le loup, l’a rendu fou.

Rien de bien nouveau dans l’histoire, donc : Même si la ‘‘victime’’ est un lion, Tex Avery développe une nouvelle fois le thème inépuisable du chat et de la souris. Le film est d’ailleurs estampillé « Tom and Jerry cartoon ».

Mais les gags s’enchaînent à un rythme incroyable, et le maître Tex fait très, très fort. Le film ne dure que sept minutes, mais il a le temps de sortir une trentaine de gags inédits (j’ai compté) dont certains sont à mourir de rire, comme l’autruche qui s’enfuit avec son trou, ou le kangourou qui se cache dans sa propre poche. C’est un petit chef d’œuvre.

Screwball Squirrel (id.) – de Tex Avery – 1947

Posté : 2 mai, 2011 @ 1:37 dans 1940-1949, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Screwball Squirrel

Un écureuil provoque gratuitement un chien de chasse, pour le simple plaisir d’en découdre. Le Screwball Squirrel n’est pas le plus connu des personnages créés par Tex Avery, loin s’en faut : la série ne compte d’ailleurs qu’une poignée de cartoons. On peut le regretter : cet écureuil à l’air un peu sournois, sorte de faux frères de Bugs Bunny, était plein de promesses.

Ce tout premier dessin animé ne manque d’ailleurs ni de rythme, ni de gags originaux. (le visage du chien qui se retrouve imprimé sur du papier collant, l’écureuil qui regarde le plan suivant du cartoon…). C’est un Tex Avery des grands jours qu’on retrouve ici, à la fois complètement fou et très inspiré….

Thugs with dirty mugs (id.) – de Tex Avery – 1939

Posté : 25 février, 2011 @ 9:50 dans 1930-1939, AVERY Tex, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Thugs with dirty mugs

C’est l’un des premiers grands films de Tex Avery, et tout son univers est déjà là. Ce cartoon est évidemment un hommage aux films de gangsters des années 30, et en particulier à Angels with dirty faces (Les Anges aux figures sales, tourné par Curtiz l’année précédente). On y retrouve d’ailleurs l’une des figures majeures du genre avec un personnage de chef de gang qui ressemble étrangement à Edward G. Robinson.

Le seul bémol que l’on peut donner à ce court métrage, c’est l’absence d’un vrai fil conducteur. Thugs with dirty mugs, aussi brillant soit-il, est une succession de gags, très drôles certes, mais sans réels rapports les uns avec les autres.

Mais on aurait vraiment tort de bouder son plaisir : les gags sont hilarants, pour la plupart. Et c’est dans ce film que l’on trouve la version la plus aboutie d’un truc que l’on reverra ailleurs, en moins bien : alors que l’action se poursuit à l’écran, on voit une ombre apparaître, comme si un spectateur se levait dans la salle. Ici, c’est même ce spectateur indélicat, pris à partie par le faux Robinson, qui permettra l’arrestation des gangsters…

Homeless Hare / Lapin sans abri (Homeless Hare) – de Charles « Chuck » Jones – 1950

Posté : 31 janvier, 2011 @ 11:27 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, JONES Chuck | Pas de commentaires »

Homeless Hare

Encore une fois, ce court signé de l’excellent Chuck Jones prouve que c’est avec les histoires les plus simples qu’on fait les meilleurs cartoons. Ici, l’intrigue se résume en une phrase : Bugs Bunny veut sauver son terrier, menacé par la construction d’un gratte-ciel. Les chantiers de gratte-ciel ont très souvent inspiré les créateurs de cartoons : à peu près toutes les séries, qu’elles soient de Tex Avery ou de Walt Disney, se sont pliées à cet exercice dont les possibilités sont infinies.

Ce Homeless Hare est particulièrement réussi. Même si le dessin est curieusement assez laid, on est frappé par la manière dont Jones utilise toutes les dimensions du chantier : c’est un cartoon presque géométrique, qui prouve qu’on n’a pas besoin de la technique 3D pour donner une sensation palpable des trois dimensions.

D’un point de vue un peu plus basique, voir ce chef de chantier aux muscles saillants se prendre les objets les plus lourds et les plus imposants sur la tête est franchement réjouissant…

Merlin l’enchanteur (The Sword in the stone) – de Wolfgang Reitherman – 1963

Posté : 12 janvier, 2011 @ 9:41 dans 1960-1969, DESSINS ANIMÉS, DISNEY Walt, REITHERMAN Wolfgang | Pas de commentaires »

Merlin l'enchanteur

C’est le dernier long métrage d’animation que le père Disney verra terminé (il mourra en 1966, avant l’achèvement du Livre de la jungle), et c’est un film d’une étonnante simplicité, qui renoue avec le charme et la modestie de Dumbo, sorti plus de vingt ans plus tôt, après une série de « grands dessins animés » flamboyants et plus spectaculaire.

Ce qui frappe le plus dans ce Merlin, c’est l’absence d’un grand méchant. Face à lui, le petit Arthur ne trouve guère qu’un beau-frère plus bête que méchant, un loup plus maladroit qu’effrayant, et une sorcière curieusement sympathique. Bref, c’est un long métrage bon enfant, sans grand suspense, si enjeu. D’ailleurs, Excalibur, la fameuse « épée dans la pierre » du titre originale, est pour le moins abordée avec légèreté : la séquence au cours de laquelle Arthur retire l’épée de son socle est traitée par-dessus la jambe, comme un passage obligé qui n’intéresse pas vraiment les auteurs du film.

Ce qui les intéressent plutôt, ce sont les possibilités offertes par la magie de Merlin : Arthur transformé en poisson, Arthur en écureuil, Arthur en oiseau… Le film est conçu comme une succession de passages qui pourraient presque être indépendants les uns des autres. C’est ce qui donne un certain charme au film, mais c’est aussi ce qui fait sa limite, et en fait un « mal aimé » parmi tous les longs métrages produits par tonton Walt.

Il y a aussi dans Merlin une faute de goût comme on en a rarement vu dans l’œuvre de Disney : l’enchanteur, fatigué du manque de confiance en soi du jeune Arthur, décide de partir pour Saint Trop, et revient en bermuda et chemise à fleurs… Mouais…

Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) – de George Scribner – 1990

Posté : 10 janvier, 2011 @ 7:46 dans 1990-1999, COURTS MÉTRAGES, DESSINS ANIMÉS, SCRIBNER George | Pas de commentaires »

Le Prince et le pauvre

Cela faisait sept ans qu’on n’avait pas vu Mickey sur un grand écran (depuis Le Noël de Mickey), et pour rattraper le temps perdu, on a droit à deux Mickey pour le prix d’un : la souris est à la fois le prince et le pauvre du titre, deux sosies qui décident d’échanger leur place, parce que la vie de l’autre doit être plus belle. Le prince pense trouver plus de liberté en vivant parmi les pauvres de son royaume, et le pauvre accepte l’échange (timidement, quand même) pensant que la vie de château serait plus douce.

Evidemment, ils se rendront compte que la vérité est bien différente de leurs fantasmes : le prince découvre un peuple exsangue, et le pauvre tombe entre les mains de l’entourage pourri du prince, et assiste à la mort du roi (cruel, cruel…).

Mais le film est une jolie réussite (qui annonce la résurrection du studio en ce début de décennie, après un long passage à vide), qui ne joue pas (trop) la carte du moralisme, mais reste un pur divertissement, joyeux et plein de rebondissements, porté surtout par un Dingo insouciant et chantant.

Après ça, Mickey restera invisible encore plus de cinq ans, avant de revenir dans une étrange tentative de séduire un public jeune dont les goûts ont changé : ce sera Mickey perd la tête (Runaway Brain).

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