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Archive pour la catégorie 'DESSINS ANIMÉS'

Wallace et Gromit, le mystère du lapin-garou (Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit) – de Nick Park – 2005

Posté : 26 septembre, 2013 @ 12:20 dans 2000-2009, DESSINS ANIMÉS, PARK Nick | Pas de commentaires »

Wallace et Gromit, le mystère du lapin-garou (Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit) - de Nick Park - 2005 dans 2000-2009 wallace-et-gromit

Pour leur premier long métrage, les plus british des héros en pâte à modeler s’offrent une parodie réjouissante du cinéma d’épouvante de l’âge d’or. Tout ce qui nous a fait adorer Wallace et Gromit dans les courts métrages est bien là : un humour anglais irrésistible, un sens du rythme et du clin d’œil qui fait mouche, et plusieurs niveaux de lecture qui permettent aux  gamins et aux « grands » d’y prendre un plaisir immense, chacun à leur manière.

Mais il y a aussi un vrai parti-pris ici : comme le titre l’indique, le film est une manière pour Nick Park de citer tous les grands classiques du film d’horreur qu’il a vus, revus et complètement assimilés.

Il y a les clins d’œil évidents : la scène du gratte-ciel de King Kong, l’affrontement entre le chasseur et le monstre de la Belle et la Bête (version Disney), mais aussi des scènes de foule qui sortent directement de L’Homme invisible et de Frankenstein

Le film fait gentiment peur, et est surtout très drôle, avec une inventivité de chaque plan. L’animation, « à l’ancienne », est d’une fluidité parfaite. La mise en scène, elle, donne un rythme fou à cette improbable remake potager de Docteur Jekyll et Mister Hyde, ou de la légende du loup-garou…

Les Schtroumpfs 2 (The Smurfs 2) – de Raja Gosnell – 2013

Posté : 8 août, 2013 @ 5:03 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, GOSNELL Raja | Pas de commentaires »

Les Schtroumpfs 2 (The Smurfs 2) – de Raja Gosnell – 2013 dans 2010-2019 les-schtroumpfs-2

On prend strictement les mêmes ingrédients, et on recommence. Même réalisateur et mêmes acteurs (avec Brendan Gleeson transformé en canard en prime) pour cette deuxième aventure « live » des bonshommes bleus imaginés par Peyo, qui débarquent non plus à New York comme dans le premier film, mais à Paris, la ville lumière telle que vue par les Américains, donc pleine de lumières et de romantisme, avec la Tour Eiffel à tous les coins de rue et en toile de fond de toutes les chambres d’hôtel, avec des pavés humides et des jeunes femmes habillées comme Audrey Hepburn.

Mais comme on n’attendait pas du film une étude sociologique, on accepte les clichés de bon cœur. Surtout que le personnage de Gargamel est toujours aussi réjouissant. Hank Azaria lui apporte la folie d’un personnage de Tex Avery, qui aurait débarqué dans le monde réel. C’est la meilleure idée du film : faire de Gargamel, coincé dans le « vrai monde » à la fin du premier film, une véritable star internationale grâce à ses pouvoirs magiques, qui se produit sur la scène de l’Opéra Garnier.

Autre bonne idée, plus convenue quand même : revenir aux origines de la Schtroumpfette, création de Gargamel amenée dans le droit chemin grâce à l’amour. Un message classique du cinéma familial.

• Voir aussi Les Schtroumpfs.

Moi, moche et méchant 2 (Despicable me 2) – de Pierre Coffin et Chris Renaud – 2013

Posté : 7 août, 2013 @ 3:22 dans 2010-2019, COFFIN Pierre, DESSINS ANIMÉS, RENAUD Chris | Pas de commentaires »

Moi, moche et méchant 2 (Despicable me 2) – de Pierre Coffin et Chris Renaud – 2013 dans 2010-2019 moi-moche-et-mechant-2

Après les succès de Moi, moche et méchant et du Lorax, deux des grandes réussites récentes du cinéma d’animation, cette suite attendue tient plutôt ses promesses. « Plutôt », parce que le film suit en partie les mêmes tentations « bondesques » que Cars 2, ratage assez flagrant : l’originalité du premier film n’étant évidemment plus de mise, les scénaristes ont choisi une intrigue de film d’espionnage, tarabiscotée et bourrée de rebondissements. Une manière efficace, à défaut d’être finaude, de compenser le caractère forcément moins intéressant de Gru, le personnage principal.

Le méchant qui volait la lune et s’amusait à éclater les ballons des enfants est devenu un père de famille dévoué et tendre. Alors même si le film lui réserve quelques brefs accès de méchanceté (bien softs), le grand méchant Gru est devenu un vrai héros, romantique et courageux.

Reste que ce Moi, moche et méchant 2 est l’un des meilleurs films d’animation du moment, un pur plaisir drôle et hyper rythmé qui tient en haleine de bout en bout, et qui réussit l’exploit de plaire aux enfants les plus jeunes (dès 4 ans), aux ados et aux parents…

Les Croods (The Croods) – de Kirk De Micco et Chris Sanders – 2013

Posté : 19 avril, 2013 @ 1:07 dans 2010-2019, DE MICCO Kirk, DESSINS ANIMÉS, SANDERS Chris | Pas de commentaires »

Les Croods (The Croods) – de Kirk De Micco et Chris Sanders – 2013 dans 2010-2019 les-croods

Quand L’Âge de glace rencontre Avatar, cela donne Les Croods, une folie animée (joliment) où la tectonique des plaques prend des allures d’héroïque fantasy, où un monde tout de pierre disparaît pour laisser la place à un univers peuplé d’animaux improbables : un croisement entre une souris et un éléphant, des essaims d’oiseaux carnivores, une baleine à quatre pattes…

C’est, franchement, du grand n’importe quoi, la jungle ressemble à celle d’Avatar, la fin de ce monde évoque les catastrophes planétaires à la Emmerich… Mais il y a dans ce film une vraie folie (due en partie à l’ex Monty Python John Cleese, qui a travaillé sur l’histoire) assez réjouissante.

Comme dans L’Âge de glace, le film évoque donc la fin d’une ère : celle de l’homme des cavernes, représentée par une famille de primates qui perpétue la tradition des cavernes, mais doit prendre la fuite pour survivre aux tremblements de terres, chutes de météorites et autres cataclysmes. Ils croiseront un jeune homme qui représente l’avenir, apprendront à maîtriser le feu, et quitteront définitivement l’obscurité des cavernes et la peur omniprésente.

Comme à peu près tous les dessins animés, celui-ci parle de la famille, de l’apprentissage, de l’héritage… Ce n’est pas toujours très fin, mais cette famille-là, menée par un père bas du plafond, est franchement drôle, et l’émotion point même à quelques moments. Et puis c’est mené à un tel rythme que les limites du scénario et les quelques incohérences n’ont pas grand intérêt.

La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) – de Gary Trousdale et Kirk Wise – 1991

Posté : 22 mars, 2013 @ 1:39 dans 1990-1999, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, TROUSDALE Gary, WISE Kirk | Pas de commentaires »

La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) – de Gary Trousdale et Kirk Wise – 1991 dans 1990-1999 la-belle-et-la-bete

En renouant avec les adaptations prestigieuses de grands contes populaires, les studios Disney renouaient avec le succès, après des années 80 marquées par une série d’échecs. Mieux : La Belle et la Bête (ainsi qu’Aladdin et Le Roi Lion, les deux dessins animés suivants) représentent un deuxième âge d’or, pour l’animation traditionnelle made in Disney, après les grands classiques des années 30 à 50. Celui-ci, en particulier, est un petit chef d’œuvre pour lequel j’avoue une affection toute particulière.

Perfection de l’animation, profondeur des décors, richesse de l’intrigue, seconds rôles inoubliables, suspense, humour, musique et magie… Tout ce qu’on attend d’un Disney est là, et d’une qualité exceptionnelle. Toutes les belles valeurs et les bons sentiments sont là aussi, bien sûr, mais l’héroïne, Belle, n’a rien d’une tête à claque, et la Bête est vraiment effrayante, même si on ne tarde pas à deviner un petit cœur qui bat derrière cette boule de poil.

Surtout, les chansons qui gâchent bien des dessins animés par une propension appuyée à la guimauve, sont assez formidables. Qu’elles soient mélancoliques (Belle qui rêve à une autre vie, perdue dans son livre), revanchardes (l’affreux Gaston qui se prépare à affronter la Bête) ou festives (le formidable ballet des objets du château, clin d’œil à Maurice Chevalier), la réussite est la même, totale.

Bref, un vrai chef d’œuvre, spectaculaire, drôle, effrayant et émouvant, qui fut d’ailleurs le premier film d’animation nommé pour l’Oscar du meilleur film tout court. Depuis, Disney a abandonné l’animation traditionnelle avant d’essayer d’y faire un retour peu convaincant. Le monstre, c’est un comble, s’est laissé dévorer par l’esprit Pixar, et se contente pour son propre esprit maison de recycler les succès d’hier avec des suites à moindre coût, à moindre risque et à moindre imagination, souvent destinées au marché vidéo.

La Belle et la Bête, par exemple, aura droit à deux suites très dispensables. Une autre époque, je vous dis…

Brisby et le secret de NIMH (The Secret of NIMH) – de Don Bluth – 1982

Posté : 13 janvier, 2013 @ 3:27 dans 1980-1989, CARRADINE John, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Brisby et le secret de NIMH (The Secret of NIMH) – de Don Bluth – 1982 dans 1980-1989 brisby-et-le-secret-de-nimh

Présenté comme le nouveau Walt Disney dans les années 80 et 90, Don Bluth a signé une série de petits chef d’œuvre qui n’ont pas pris une ride, comme Fievel et le nouveau monde, son gros succès, et ce Brisby, qui marche sur les mêmes brisées.

Il y est une nouvelle fois question de famille, de survie, de curage, d’entraide. Mais il y a ici une ambition assez rare dans le cinéma d’animation grand public, à la fois dans la narration (le film s’ouvre avec un narrateur dont on ne connaîtra l’identité que tardivement), et dans la noirceur du sujet.

Pour une fois, le héros n’est pas un enfant pur et innocent (à l’image de Fievel), mais une mère de famille, veuve de surcroît, avec quatre enfants à charge dont un est malade de pneumonie. Sur le papier, c’est juste impossible d’accepter une telle héroïne.

Pourtant sa fonctionne merveilleusement bien, avec ce qu’il faut d’humour (surtout grâce au sidekick, un corbeau maladroit) et de frissons (un grand méchant rat, un hibou effrayant), et de messages aussi subtils qu’audacieux : l’ouverture aux autres et le respect des différences (les rats ne sont pas forcément des ennemis), et même une critique des pratiques inhumaines de certains laboratoires.

C’est assez gonflé, et c’est d’une efficacité redoutable : le film, à plusieurs niveaux de lecture, plaît aussi bien aux adultes qu’aux enfants (les miens, de 4 et 7 ans, ont adoré).

Les Cinq Légendes (Rise of the Guardians) – de Peter Ramsey – 2012

Posté : 12 janvier, 2013 @ 6:57 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, RAMSEY Peter | Pas de commentaires »

Les Cinq Légendes (Rise of the Guardians) - de Peter Ramsey - 2012 dans 2010-2019 les-cinq-legendes

Ça doit être la période qui veut ça… Le Père Noël est également l’un des personnages de ces Cinq Légendes, aux côtés du Lapin de Pâques, de la Fée des dents (l’équivalent américain de notre petite souris, qui apparaît d’ailleurs dans un caméo charmant), du marchant de sable, et surtout de Jack Frost, la légende que personne ne connaît : celui qui amène le froid et la neige, et que personne ne prend vraiment au sérieux. Cette fois, c’est pour mon fils de 7 ans que j’y suis allé, et là encore, c’est une bien belle surprise.

Intelligent, le film réussit la prouesse de marier traditions et modernité. Les cinq légendes qui donnent leur titre au film font partie de l’imaginaire des enfants depuis toujours, mais cette production Dreamworks parvient à en faire de vrais personnages de films bien d’aujourd’hui, tout en échappant aux effets de modes les plus agaçantes. Et puis Jack Frost, gamin trop seul qui ne parvient pas à exister parce qu’il ignore tout de son passé, est un personnage très émouvant, et très original.

Le film est également émaillé de scènes d’action très impressionnantes et joliment réalisées. Il y a, dans ces productions animées, une ambition de la forme et du fond qui est décidément une bonne nouvelle pour les parents…

Niko le petit renne 2 (Niko 2, Lentäjäveljekset) – de Kari Juusonen et Jorgen Lerdam – 2012

Posté : 12 janvier, 2013 @ 6:57 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, JUUSONEN Kari, LERDAM Jorgen | Pas de commentaires »

Niko le petit renne 2 (Niko 2, Lentäjäveljekset) - de Kari Juusonen et Jorgen Lerdam - 2012 dans 2010-2019 niko-le-petit-renne-2

Petit intermède animé pour faire plaisir à mes enfants. Celui de 4 ans, pour commencer, avec cette suite d’un dessin animé (Niko le petit renne, donc), qu’il avait beaucoup aimé, et que je n’avais pas vu. Mais j’ai quand même compris ce n°2 ! Et je dois dire que c’est un bien joli film qui, sur de nombreux aspects, est une production très classique : de belles images, une belle histoire qui associe tendresse, humour, suspense et bons sentiments…

Avec une surprise, toutefois : car le vrai sujet du film, c’est la difficulté pour un enfant d’accepter la recomposition de sa famille. Niko est le fils (volant) d’un renne du Père Noël. Mais ce père est un type totalement inconséquent, séparé de la mère depuis des plombes. On se dit que, forcément, le papa va murir, et qu’il va retrouver le cocon familial. Mais non : la mère se pointe avec un nouveau copain et un demi-frère que Niko aura bien du mal à accepter.

C’est donc la bonne nouvelle : le cinéma d’animation a réalisé que le monde a changé, et que le modèle familial traditionnel ne veut plus dire grand-chose pour beaucoup de jeunes spectateurs.

Pour le reste, je ne vous dévoilerai pas toute l’histoire. Mais il y a de méchants aigles, un Noël menacé, une maman qui se ronge les ongles (enfin, les sabots), un vieux renne à moitié aveugle… C’est mignon tout plein et pas bête du tout.

Kirikou et les hommes et les femmes – de Michel Ocelot – 2012

Posté : 16 octobre, 2012 @ 5:09 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, OCELOT Michel | Pas de commentaires »

Kirikou et les hommes et les femmes

Troisième long métrage pour le minuscule bambin africain créé par Michel Ocelot, et je dois tout de suite avouer que je n’ai pas vu les deux autres. Mais la surprise est bonne : l’œuvre d’Ocelot vaut tout le bien qu’on en dit. Ce long métrage est en fait un ensemble de cinq courts indépendants aux sujets variés, et tous passionnants. Avec même deux pépites à ne pas rates…

Dans l’ordre : Kirikou et sa mère accueillent une voisine un rien acariâtre ; Kirikou part à la recherche d’un vieux villageois disparu ; Kirikou rencontre un touareg égaré que les villageois rejettent parce qu’il est différent ; Kirikou découvre l’art du griot ; Kirikou apprend à jouer de la flûte…

Ce sont ces deux derniers segments qui sont, et de loin, les plus réussis. Parce que ce sont celles où l’art d’Ocelot s’approche le plus de l’épure et de la simplicité des sentiments et des émotions. Kirikou est un personnage passionnant quand il représente l’innocence la plus pure.

Ce sont les moments les plus anodins qui touchent le plus au cœur : une veillée autour d’un feu, le regard impénétrable d’un homme touareg, la mère de l’enfant qui apparaît jouant de la flûte, Kirikou s’allongeant près de sa mère endormie…

Michel Ocelot est plus qu’un dessinateur inspiré : c’est un vrai cinéaste qui sait créer l’émotion à partir de petits riens, tout en assénant mine de rien des messages de tolérance et d’ouverture d’esprit pas idiot et pas lourdingue.

Sammy 2 (Sammy’s Adventures 2) – de Ben Stassen et Vincent Kesteloot – 2012

Posté : 19 septembre, 2012 @ 10:09 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, KESTELOOT Vincent, STASSEN Ben | Pas de commentaires »

Sammy 2

La suite d’un petit succès du cinéma d’animation. Dans la série des détails qui n’intéressent que moi : c’est la première sortie au cinéma de mon fils de 3 ans, et c’est absolument charmant. Très inspiré par Le Monde de Némo, le déjà classique de Pixar, ce Sammy 2 ne manque ni d’humour, ni de rebondissements.

Sammy, grand-père tortue, est enlevé par des pêcheurs avec son vieil ami et leurs petits-enfants, pour aller enrichir la collection d’un immense aquarium de Dubaï (ils sont partout !). Ils n’ont plus qu’un objectif : s’évader, et emmener avec eux les centaines de créature qui peuplent ce faux paradis touristiques.

C’est pêchu, intelligent, mignon tout plein, ça fait gentiment peur… Parfait pour un après-midi au cinoche avec un jeune enfant.

 

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