Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour la catégorie 'DESSINS ANIMÉS'

Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) – de Gary Trousdale et Kirk Wise – 1996

Posté : 5 janvier, 2015 @ 12:14 dans 1990-1999, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, TROUSDALE Gary, WISE Kirk | Pas de commentaires »

Le Bossu de Notre Dame

Ce « grand classique Disney » marche clairement sur les brisées de La Belle et la Bête, l’une des plus belles réussites du studio, et énorme carton au début de la décennie. Et ce n’est pas un hasard : c’est le même tandem de réalisateurs qui est aux commandes de ce long métrage, produit seulement cinq ans plus tard.

Les recettes sont strictement les mêmes : une histoire célèbre mise à la sauce Disney (avec le happy end de rigueur), une belle et un « monstre », une poignée de chansons, des objets qui s’animent (en l’occurrence, des gargouilles)…

Et c’est plutôt réussi. Vif, drôle et émouvant, ce Bossu de Notre-Dame est un Disney comme on les aime. Mais la magie des précédents longs métrages n’est plus tout à fait là. L’imagination débridée et la richesse infinie des grands chefs d’oeuvre ont laissé la place à une sorte de ronronnement bien agréable, mais sans surprise.

L’air de déjà-vu est tenace. Rien de surprenant à ce que ce long métrage amorce le déclin des grands dessins animés Disney, après le nouvel âge d’or du début de la décennie.

Paddington (id.) – de Paul King – 2014

Posté : 2 janvier, 2015 @ 6:05 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, KING Paul | Pas de commentaires »

Paddington

Il est très mignon, cet ours Paddington qu’on ne connaissait en France à peu près que pour les pots de marmelade sur lesquels il figure. Un ours péruvien au chapeau informe qui débarque à Londres, espérant être adopé par un explorateur qui, bien des années plus tôt, avait fait la connaissance de sa famille dans sa jungle. Ah oui, un détail : Paddington parle, et cela n’étonne pas grand-monde…

On est dans la grande lignée du cinéma pour la jeunesse tel que l’a imaginé tonton Walt, avec tous les clichés que le genre véhicule sans lassitude : l’univers grand bourgeois des beaux quartiers, une famille idéale mais un peu étriquée, l’apparition d’un être différent qui apporte du désordre et de la vie, et révèle les sentiments les plus généreux…

Tous les grands sentiments de rigueur sont là, dans cette ode à la différence. Sauf que, bien sûr, pour être sûr d’attirer le public, il faut que cette différence soit photogénique, et donc « l’intrus » mignon. Un peu limite et agaçant, mais passons…

Reste un vrai plaisir, grâce à une poignée de gags irrésistibles (la séquence-catastrophe de la salle de bain, dans la droite lignée de The Party) et de très belles trouvailles visuelles : cet orchestre qui revient régulièrement comme un choeur antique, soulignant les sentiments de l’ourson. Et puis ces effets magiques : l’intrusion de l’imaginaire et des émotions dans le quotidien. Assez magique.

Il y a quand même un aspect insupportable, dans la version française : Guillaume Galienne, qui prête sa voix à l’ours, et qui surjoue la moindre des émotions dans une sorte d’exercice d’autosatisfaction qui tourne au grotesque. Du genre : « voyez comment on interprète un ours à la Comédie Française ». Aux antipodes des comédiens qui doublent les autres personnages, humbles et parfaitement dans le ton.

Astérix : le domaine des dieux – de Alexandre Astier et Louis Clichy – 2014

Posté : 30 novembre, 2014 @ 4:41 dans 2010-2019, ASTIER Alexandre, CLICHY Louis, DESSINS ANIMÉS | Pas de commentaires »

Astérix le domaine des dieux

Alexandre Astier était fait pour adapter Astérix, forcément. Son Kaamelott reposait déjà sur des ressors strictement identiques à ceux imaginés par Goscinny et Uderzo pour leurs personnages : une reconstitution historique bourrée d’anachronismes, d’humour décalé et de références à la société moderne. Et pouvait-il choisir un autre album que Le Domaine des Dieux, le plus ouvertement politique de tous les Astérix ?

Verdict ? Ce Domaine des Dieux est aussi réussi qu’on pouvait l’espérer. Visuellement surtout, ce long métrage en 3D (mais vu en 2D avec mes enfants) rompt efficacement avec les antiques dessins animés de la saga, avec des lignes plus rondes et plus modernes. Mais Astier et Louis Clichy, réalisateur sorti des studios Pixar, se montrent très respectueux envers leurs prédécesseurs, citant notamment Astérix et Cléopâtre lors de la construction des immeubles. Surtout, ils confient la voix d’Obélix à un sosie vocal de Pierre Tornade, et celle d’Astérix à Roger Carel lui-même, voix officielle du petit Gaulois depuis des décennies.

Le film fourmille de belles idées visuelles, qui donne un beau rythme et pas mal de gags très efficaces (la chasse au sanglier, les discours de César…). Et les dialogues d’Astier font mouche, comme dans Kaamelott. Ses personnages secondaires sont joliement décalés : l’architecte tête-à-clé qui joue sur le débit de Lorent Deutsch qui lui prête sa voix, ou cet esclave intarissable qui ressemble à s’y méprendre (pas physiquement, non) au scribe joué par Edouard Baer dans le Astérix de Chabat.

Le problème, parce qu’il y en a un, quand même, c’est justement que tout est exactement comme on s’y attendait, et surtout les dialogues, qui sont quand même la principale particularité de cet Astérix-là. Alexandre Astier tourne un peu en rond, jusqu’à recycler le fameux « c’est pas faux » de sa série culte. Un clin d’oeil, bien sûr, mais quand même. L’univers d’Astier se résume à quelques trucs de dialoguiste dont on a assez vite fait le tour. On s’en rend compte au bout d’une bonne demi-heure de ce Astérix, en se réjouissant que le talent de Louis Clichy soit si rafraichissant, et si prometteur.

Jack et la mécanique du cœur – de Mathias Malzieu et Stéphane Berla – 2013

Posté : 18 septembre, 2014 @ 2:13 dans 2010-2019, BERLA Stéphane, DESSINS ANIMÉS, MALZIEU Mathias | Pas de commentaires »

Jack et la mécanique du cœur

C’est ce qu’on appelle l’œuvre d’une vie. L’histoire de ce jeune homme né le jour le plus froid du monde, dont le cœur, gelé à la naissance, a été remplacé par une horlogerie fragile qui lui interdit toute sensation forte et toute histoire d’amour, est sortie de l’imagination de Mathias Malzieu. Il en a tiré un roman, avant de l’adapter avec le groupe Dionysos dont il est le leader, dans un album concept assez mémorable, la quintessence de l’univers musical de la formation. Quoi de plus logique, donc, que cette histoire ait droit à une troisième vie, qui prolonge à la fois le livre et l’album…

Le dessin animé qu’il en tire, dont il est à la fois le scénariste, le co-réalisateur et l’acteur principal (prêtant sa voix à Jack), prouve une nouvelle fois la bonne santé du cinéma d’animation français. Chant d’amour au monde du spectacle et au cinéma des premiers temps (l’un des personnages principaux n’est autre que George Méliès, à qui Jean Rochefort donne son timbre de voix inimitable), le film est une évocation visuelle de la folie et de l’imagination sans borne des artistes de music-hall et des pionniers du 7ème art.

D’Edimbourgh à l’Andalousie en passant par Paris, le film propose un voyage d’une carte postale à l’autre, avec un beau sens de l’ellipse (les voyages en train sont étonnants et envoûtants) et une poésie de chaque instant, malgré un ventre creux qui traîne un peu en longueur.

Mais la vraie vedette du film, c’est la musique, et les chansons, dont beaucoup figuraient déjà sur l’album. L’occasion d’entendre le regretté Alain Bashung, l’album étant sorti avant sa mort. Malzieu a conçu un conte musical à l’ancienne, mais avec une musique bien d’aujourd’hui, portée par des interprètes à la personnalité forte, d’Olivia Ruiz à Grand Corps Malade en passant par Arthur H.

• Quelques bonus sympathiques (des interviews des principaux acteurs-chanteurs), et surtout un second disque sur lequel figure la captation d’un concert exceptionnel avec tous les interprètes du film, sur le blue ray édité chez Europa.

Minuscule, la vallée des fourmis perdues – de Thomas Szabo et Hélène Giraud – 2014

Posté : 19 février, 2014 @ 12:54 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, GIRAUD Hélène, SZABO Thomas | Pas de commentaires »

Minuscule

Et si le meilleur film d’animation de ces dernières années était français ? Les créateurs de la géniale série télé Minuscule (à découvrir de toute urgence, que vous ayez ou non des enfants) passent au grand écran et au long métrage avec le même bonheur que celui qu’ils procurent depuis quelques années avec leurs petites pastilles télévisuelles.

Le principe reste le même. Pour ceux qui ne connaissent pas encore : les héros sont des coccinelles ou des fourmis (réalistes mais créées par ordinateur) qui vivent des aventures sans paroles dans des décors réels. Ce premier long métrage reprend le même principe, et ne perd pas une once d’efficacité ou d’inventivité en route. Au contraire, en passant au long, on gagne en profondeur et en possibilités.

C’est l’histoire d’une coccinelle qui, à peine née, se retrouve privée d’une aile et condamnée à vivre au ras du sol avec des fourmis qu’elle sauve d’un terrible lézard. Ensemble, elles tenteront d’acheminer une boîte de sucre oubliée dans la forêt vers leur fourmilière, trésor de guerre que convoiteront les terribles fourmis rouges…

Un vrai conte à l’ancienne : il y a quelque chose du vilain petit canard dans cette petite chose vulnérable qui apprend la vie dans une famille qui n’est pas vraiment la sienne. Mais c’est un conte résolument d’aujourd’hui, qui utilise le langage cinématographique moderne, et se nourrit de la culture populaire.

Voyage initiatique, hymne à la nature (le film est tourné dans les sublimes décors des parcs nationaux du Mercantour et des Ecrins), Minuscule est aussi l’œuvre d’authentiques cinéphiles qui ponctuent le voyage de citations cinématographiques. La fourmilière assiégée et les terribles combats semblent tout droit sortis du Seigneur des Anneaux ; l’attaque du lézard rappelle le King Kong originel ; la poursuite cite La Chevauchée fantastique ; la partie dans la rivière évoque à la fois La Rivière sans retour, Les Dents de la mer et Predator… Plus inattendue encore, la coccinelle suit une araignée dans une petite maison de poupée qui ressemble étrangement à l’inoubliable maison de Norman Bates dans Psychose

Minuscule fourmille de ces références, habilement détournées. Mais c’est aussi, heureusement, un film tout simplement jubilatoire, drôle, émouvant et gentiment effrayant. Un plaisir que l’on partage, sans retenue, quel que soit l’âge. Ce n’est vraiment pas si courant.

L’Apprenti Père Noël et le flocon magique – de Luc Vinciguerra – 2013

Posté : 27 janvier, 2014 @ 5:43 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, VINCIGUERRA Luc | Pas de commentaires »

L'Apprenti Père Noël et le flocon magique

Suite charmante d’un dessin animé pour les plus jeunes sorti il y a trois ans. L’Apprenti Père Noël… part d’un principe original, pour un film destiné à ce public : il n’y a pas un, mais des Pères Noël successifs, chacun étant amené à prendre sa retraite le temps venu. Plutôt gonflé d’aborder le temps qui passe, d’autant plus que certains des « anciens » sont à la limite de la sénilité. Gonflé, mais pas tout de même au point d’aborder la question de la mort.

Le nouveau Père Noël est donc un gamin, choisi dans le précédent long métrage, qui se retrouve du jour au lendemain confronté à des responsabilités qui ne sont pas de son âge. A tel point qu’il perd l’esprit de Noël. Seule solution : se livrer à une introspection, qui a les allures d’un calendrier de l’Avent grandeur nature, qui le conduit dans son passé, dans son présent et dans son avenir. Ça vous fait penser à quelque chose ? Normal, l’esprit de Scroodge (voir aussi ça) n’est pas loin.

Balto, chien-loup, héros des neiges (Balto) – de Simon Wells – 1995

Posté : 20 janvier, 2014 @ 2:43 dans 1990-1999, DESSINS ANIMÉS, WELLS Simon | Pas de commentaires »

Balto

Bon film d’animation « à l’ancienne », typique des productions Amblin (la boîte de Spielberg) des années 80. Comme Fievel et le nouveau monde, grande réussite du genre signée Don Bluth, Balto s’empare du mythe des grands pionniers américains, pour mieux nous montrer l’envers du décor : il y a de la douleur et de la mesquinerie, derrière la beauté de la légende que l’on imprime…

Le film commence et se termine en prises de vue réelles, par des images d’une grand-mère qui raconte à sa petite-fille les exploits d’un chien-loup qui lui a sauvé la vie, lorsqu’elle n’était qu’une enfant, dans une petite ville isolée au cœur de l’Alaska. Au pied d’une statue représentant ce chien à qui elle doit tout, et qui est mort depuis longtemps… Une construction qui n’est pas sans évoquer un certain classique de John Ford, L’Homme qui tua Liberty Valance.

L’histoire en elle-même est un dessin animé tout ce qu’il y a de traditionnel, plein de moments de bravoure, d’humour et d’émotion. Prenant et même franchement bouleversant lorsqu’il s’attarde sur les enfants malades dont les parents ne peuvent qu’attendre, impuissants.

Balto s’inspire d’une histoire vraie : en 1925, la petite ville de Nome, en Alaska, a été touchée par une épidémie de diphtérie qui a menacé la vie des plus faibles, en particulier les enfants. La ville étant alors totalement coupée du monde à cause des intempéries, les médicaments salvateurs ne pouvaient être livrés que par des attelages tirés par des chiens.

Dans les années 80, le film aurait sans doute été un grand succès. Mais au milieu des années 90, alors que les studios Disney sont de nouveau en pleine forme, et alors Pixar et Toy Story révolutionnent le cinéma d’animation, Balto fait figure de curiosité d’un autre temps. Le film est un échec, et marque la fin de la branche animation d’Amblin (remplacée en quelque sorte par celle de Dreamworks, créée la même année). Deux suites sortiront toutefois quelques années plus tard, destinées au marché vidéo.

Wallace et Gromit, le mystère du lapin-garou (Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit) – de Nick Park – 2005

Posté : 26 septembre, 2013 @ 12:20 dans 2000-2009, DESSINS ANIMÉS, PARK Nick | Pas de commentaires »

Wallace et Gromit, le mystère du lapin-garou (Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit) - de Nick Park - 2005 dans 2000-2009 wallace-et-gromit

Pour leur premier long métrage, les plus british des héros en pâte à modeler s’offrent une parodie réjouissante du cinéma d’épouvante de l’âge d’or. Tout ce qui nous a fait adorer Wallace et Gromit dans les courts métrages est bien là : un humour anglais irrésistible, un sens du rythme et du clin d’œil qui fait mouche, et plusieurs niveaux de lecture qui permettent aux  gamins et aux « grands » d’y prendre un plaisir immense, chacun à leur manière.

Mais il y a aussi un vrai parti-pris ici : comme le titre l’indique, le film est une manière pour Nick Park de citer tous les grands classiques du film d’horreur qu’il a vus, revus et complètement assimilés.

Il y a les clins d’œil évidents : la scène du gratte-ciel de King Kong, l’affrontement entre le chasseur et le monstre de la Belle et la Bête (version Disney), mais aussi des scènes de foule qui sortent directement de L’Homme invisible et de Frankenstein

Le film fait gentiment peur, et est surtout très drôle, avec une inventivité de chaque plan. L’animation, « à l’ancienne », est d’une fluidité parfaite. La mise en scène, elle, donne un rythme fou à cette improbable remake potager de Docteur Jekyll et Mister Hyde, ou de la légende du loup-garou…

Les Schtroumpfs 2 (The Smurfs 2) – de Raja Gosnell – 2013

Posté : 8 août, 2013 @ 5:03 dans 2010-2019, DESSINS ANIMÉS, FANTASTIQUE/SF, GOSNELL Raja | Pas de commentaires »

Les Schtroumpfs 2 (The Smurfs 2) – de Raja Gosnell – 2013 dans 2010-2019 les-schtroumpfs-2

On prend strictement les mêmes ingrédients, et on recommence. Même réalisateur et mêmes acteurs (avec Brendan Gleeson transformé en canard en prime) pour cette deuxième aventure « live » des bonshommes bleus imaginés par Peyo, qui débarquent non plus à New York comme dans le premier film, mais à Paris, la ville lumière telle que vue par les Américains, donc pleine de lumières et de romantisme, avec la Tour Eiffel à tous les coins de rue et en toile de fond de toutes les chambres d’hôtel, avec des pavés humides et des jeunes femmes habillées comme Audrey Hepburn.

Mais comme on n’attendait pas du film une étude sociologique, on accepte les clichés de bon cœur. Surtout que le personnage de Gargamel est toujours aussi réjouissant. Hank Azaria lui apporte la folie d’un personnage de Tex Avery, qui aurait débarqué dans le monde réel. C’est la meilleure idée du film : faire de Gargamel, coincé dans le « vrai monde » à la fin du premier film, une véritable star internationale grâce à ses pouvoirs magiques, qui se produit sur la scène de l’Opéra Garnier.

Autre bonne idée, plus convenue quand même : revenir aux origines de la Schtroumpfette, création de Gargamel amenée dans le droit chemin grâce à l’amour. Un message classique du cinéma familial.

• Voir aussi Les Schtroumpfs.

Moi, moche et méchant 2 (Despicable me 2) – de Pierre Coffin et Chris Renaud – 2013

Posté : 7 août, 2013 @ 3:22 dans 2010-2019, COFFIN Pierre, DESSINS ANIMÉS, RENAUD Chris | Pas de commentaires »

Moi, moche et méchant 2 (Despicable me 2) – de Pierre Coffin et Chris Renaud – 2013 dans 2010-2019 moi-moche-et-mechant-2

Après les succès de Moi, moche et méchant et du Lorax, deux des grandes réussites récentes du cinéma d’animation, cette suite attendue tient plutôt ses promesses. « Plutôt », parce que le film suit en partie les mêmes tentations « bondesques » que Cars 2, ratage assez flagrant : l’originalité du premier film n’étant évidemment plus de mise, les scénaristes ont choisi une intrigue de film d’espionnage, tarabiscotée et bourrée de rebondissements. Une manière efficace, à défaut d’être finaude, de compenser le caractère forcément moins intéressant de Gru, le personnage principal.

Le méchant qui volait la lune et s’amusait à éclater les ballons des enfants est devenu un père de famille dévoué et tendre. Alors même si le film lui réserve quelques brefs accès de méchanceté (bien softs), le grand méchant Gru est devenu un vrai héros, romantique et courageux.

Reste que ce Moi, moche et méchant 2 est l’un des meilleurs films d’animation du moment, un pur plaisir drôle et hyper rythmé qui tient en haleine de bout en bout, et qui réussit l’exploit de plaire aux enfants les plus jeunes (dès 4 ans), aux ados et aux parents…

123456...8
 

Kiefer Sutherland Filmographie |
LE PIANO un film de Lévon ... |
Twilight, The vampire diari... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | CABINE OF THE DEAD
| film streaming
| inderalfr