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Archive pour la catégorie 'COURTS MÉTRAGES'

Alfred Hitchcock présente : Human Interest Story (Alfred Hitchcock presents : Human Interest Story) – de Norman Lloyd – 1959

Posté : 3 août, 2022 @ 8:00 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, EASTWOOD Clint (acteur), FANTASTIQUE/SF, LLOYD Norman, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

 Alfred Hitchcock présente Human Interest Story 1.jpg - Photos

Après avoir éclusé tous les épisodes de la série anthologique Alfred Hitchcock présente réalisés par le maître lui-même, pourquoi découvrir celui-ci plutôt qu’un autre ? Le choix ne manque pas… Pas tant pour le plaisir de découvrir un Steve McQueen en pleine gloire Au nom de la loi, mais pour peaufiner une intégrale que ce blog consacre à un jeune acteur en passe de devenir la vedette d’une autre série western.

Clint Eastwood apparaît en effet très brièvement au début de cet épisode, ultime apparition anonyme (vraiment anonyme, pour le coup) avant d’être choisi pour tenir le deuxième rôle de Rawhide, ce qu’il fera pendant huit saisons et 217 épisodes, et ce qui lui ouvrira les portes de la gloire. On n’en est pas là : après quelques seconds rôles plus ou moins remarqués dans des films et épisodes de séries plus ou moins remarquables, Clint se contente de jouer les figurants ici.

Alfred Hitchcock présente Human Interest Story 2

Temps de présence à l’écran : 3 secondes ? Le temps de donner une feuille de papier à un autre figurant tout aussi anonyme, dans la salle de rédaction où travaille le jeune Steve McQueen. McQueen en journaliste chargé d’aller dans un bar pour rencontrer un homme qui prétend être un Martien, et qui lui raconte dans le détail comment il est passé de Mars à la planète Terre, où il occupe sans savoir pourquoi le corps d’un homme.

Pas de grands effets ni même de flash back : Norman Lloyd filme à peu près uniquement un long dialogue. Ce pourrait être ennuyeux, mais le réalisateur donne un vrai rythme à ce face-à-face dans un bar, variant les angles et jouant sur la joyeuse propension de Steve McQueen à cabotiner. On n’y croit pas vraiment, mais on se laisse emporter, et même surprendre par le rebondissement final.

Sur un air de Charleston – de Jean Renoir – 1927

Posté : 6 mai, 2022 @ 8:00 dans 1920-1929, COURTS MÉTRAGES, FANTASTIQUE/SF, FILMS MUETS, RENOIR Jean | Pas de commentaires »

Sur un air de Charleston

Comme le titre ne le souligne pas, Sur un air de Charleston est un film muet. Et comme le titre ne le souligne pas non plus, c’est un film de science-fiction. Enfin à peu près. Sur le principe en tout cas : on est en 2028, « quelques années après la prochaine guerre » annonce un intertitre pas très visionnaire. Le film, c’est vrai, est bien moins pertinent dans sa représentation du futur que dans ce qu’il dit de l’époque où il est tourné.

C’est toujours intéressant de découvrir un film de jeunesse d’un grand cinéaste. Celui-ci est signé Jean Renoir, alors on s’y engage avec un certain enthousiasme, qui se heurte vite à une interrogation : qui donc a imaginé ça ? Le délire qui se dégage de ce film m’a en tout cas laissé franchement sur le bord de la route. Ce n’est pas encore ici que l’œuvre muette de Renoir va être réévaluée sur ce blog.

Nous sommes donc dans un futur où l’Europe est en partie recouverte par la glace, et où la civilisation la plus avancée se trouve en Afrique. Un explorateur (noir, donc, mais joué par un blanc maquillé très outrancièrement en noir, comme c’était de bon ton à l’époque) s’envole dans une sphère (pas très aérodynamique, au passage) et atterrit dans un Paris retourné à l’état sauvage. Pas de grands effets ici : on se contente d’un plan sur une tour Eiffel pliée en deux et du décor unique d’une rue abandonnée où se passe toute l’action.

Là, l’explorateur tombe sur une jeune femme très dévêtue (Catherine Hessling, la muse de Renoir fils comme elle a été celle de Renoir père), qui tue le temps en jouant avec un grand singe (un acteur recouvert d’un costume très approximatif) et en dansant le charleston. Que l’explorateur, qui craint d’être mangé par l’autochtone, découvre avec passion et décide d’importer dans son Afrique.

Vous saisissez l’inversion des valeurs ? L’Europe devient une terre de curiosité pour la très civilisée Afrique… Mouais. Curieux projet que ce film de jeunesse, qui dure à peine vingt-cinq minutes dont la moitié consacrée à un court de danse charleston. Oui, dans un film muet. Toute la gageure repose alors sur la capacité qu’a Renoir d’accrocher l’attention en filmant deux personnes se déhanchant. Il s’y essaye en multipliant les ralentis sur sa muse, dont le charme insolent a mal passé l’épreuve du temps.

Content de l’avoir vu, dirons-nous…

Fait-divers – de Claude Autant-Lara – 1923

Posté : 2 mai, 2022 @ 8:00 dans 1920-1929, AUTANT-LARA Claude, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Fait-divers

C’est donc à l’époque du muet que Claude Autant-Lara a commencé sa carrière, avec une poignée de courts métrages dont ce Fait-divers est le tout premier, l’histoire on ne peut plus banale d’un triangle amoureux à Paris : une femme, deux hommes, autant de raisons de titiller les jalousies et les envies de meurtre.

Histoire banale, donc, mais ce Faits-divers s’inscrit dans un courant très en vogue à cette époque : une approche à la fois poétique et expérimentale du cinéma, pour laquelle le langage artistique surpasse et de loin l’intérêt purement narratif.

C’est clairement le cas ici, où toutes les techniques à la disposition du cinéaste sont utilisées. Surimpressions, images ralenties ou accélérées, montage alterné… Les images sont tellement stylisées qu’elles frôlent parfois l’abstraction.

C’est dans le pire des cas curieux, dans le meilleur fascinant. Autant-Lara signe en tout cas un premier film audacieux et plein d’envie de cinéma. Et réussit quelques scènes mémorables, à commencer par une séquence de meurtre fantasmé à l’esthétique traumatisante. Une curiosité, pour le moins.

The Pitch o’chance (id.) – de Frank Borzage – 1915

Posté : 1 novembre, 2021 @ 8:00 dans 1895-1919, BORZAGE Frank, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, WESTERNS | Pas de commentaires »

The Pitch o'chance

Même dans cette petite bande westernienne, soumis aux codes incontournables du genre, Borzage est un réalisateur intéressant. Déjà, doit-on ajouter, parce qu’avec ce film de jeunesse, l’un de ses tout premiers travail derrière la caméra après de brefs débuts en tant qu’acteur, le romantisme du cinéaste est déjà là, omniprésent.

Il est toujours devant la caméra aussi, jeune premier jouant le rôle principal, celui d’un parieur invétéré qui gagne, à la suite d’un pari improbable, la compagne d’un joueur très installé dans la ville. Aidé, il est vrai, par la main agile de la rivale de ladite compagne, qui aimerait gagner le cœur dudit joueur. Une histoire presque classique déjà de rivalité qui finira dans un bain de sang… Les grandes figures du western ont été posées très tôt.

Mais c’est Borzage, et ça se sentà des tas de niveaux. D’abord par la joyeuse insouciance qui se dégage de son propre personnage, pauvre hère visiblement heureux de son sort modeste. Puis par le tour que prend la rivalité entre les deux jeunes femmes. « Toi tu as peur de lui… Moi je l’aime », lance la rivale délaissée, avant d’enlacer la compagne officielle.

C’est beau, déjà, du Borzage. Beau et vrai, avec un rythme imparable et une manière d’utiliser le décor, que ce soit un saloon bondé ou de grands paysages vallonnés et déserts… De cette variété de décors, Borzage sait tirer la matière dramatique, avec une aisance déjà confondante. Ces bandes westerniennes des premiers temps étaient souvent tournées à l’arrache, avec de grosses ficelles et des effets faciles. The Pitch o’chance laisse déjà apparaître le talent naissant mais déjà réel d’un immense cinéaste.

West Point : épisode White Fury (id.) – épisode réalisé par James Sheldon – 1957

Posté : 24 août, 2021 @ 8:00 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, EASTWOOD Clint (acteur), SHELDON James, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

West Point White Fury

On replonge dans les débuts de carrière de Clint Eastwood avec cet épisode d’une série anthologique tombée dans l’oubli (surtout en France, où elle n’a jamais été diffusée), dont les héros sont des élèves de la prestigieuse académie militaire de West Point. A chaque épisode des personnages nouveaux : seul le cadre reste le même, et encore.

Dans l’épisode qui nous intéresse ici, West Point n’apparaît qu’au tout début et à la toute fin. Deux cadets profitent d’une journée d’hiver de repos pour aller skier dans les montagnes voisines. Le père de l’un d’eux, un officier, s’écrase avec son petit avion devant leur nez, loin de tout secours. Les deux jeunes hommes réussiront à prévenir des secours en tripatouillant la radio endommagée, pour envoyer un signal en morse.

L’intrigue est simple, la réalisation est efficace… Pas de gras, pas d’ennui dans les quelque vingt-cinq minutes de cet épisode qu’on n’attendait pas si prenant. James Sheldon, réalisateur ayant fait toute sa carrière à la télévision, se montre même particulièrement inspiré à deux ou trois reprises : avec un panoramique étonnant partant des grandes étendues enneigées pour se terminer dans la chaleur d’une salle de restaurant, ou encore en faisant du climax une succession de très gros plans sur les yeux des deux cadets.

Sergio Leone n’a donc pas été le premier à remplir un écran avec le regard perçant de Clint Eastwood. Sept ans avant Pour une poignée de dollars, c’est James Sheldon qui l’a précédé, filmant le tout jeune Clint (27 ans) dans l’un des rôles principaux de ce White Fury : celui du pote du personnage principal (Jerome Courtland, ça parle à quelqu’un ?), fils du pilote joué par le charismatique Bruce Bennett.

Mais on ne voit que lui, Clint Eastwood. Parce que c’est Clint Eastwood bien sûr, et qu’on sait le destin qui attend cet acteur qui allait alors d’une panouille à l’autre. Mais pas seulement : comme souvent à cette époque formatrice, en tout cas lorsque la taille de ses rôles lui en donne l’occasion, on le sent très impliqué, s’investissant totalement dans ce rôle légèrement en retrait, aussi bien dans les scènes physiques à ski que dans les moments plus intimes de tension.

Après son joli rôle dans un épisode de la série Death Valley Days, quelques mois plus tôt, la télévision réussit décidément bien au jeune Clint Eastwood, qui trouve là des rôles sans doute plus formateurs et en tout cas plus consistants que ses quelques apparitions au cinéma…

It’s your America (id.) – de John Ford – 1946

Posté : 30 janvier, 2021 @ 8:00 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, FORD John | Pas de commentaires »

It's your America

De 1942 à 1945, John Ford a consacré toute son énergie à l’effort de guerre de l’armée américaine, s’engageant physiquement dans le conflit et signant quelques documentaires marquant. Son retour à la fiction sera d’ailleurs une sorte d’aboutissement de cette période : Les Sacrifiés, le meilleur de ses films de guerre.

It’s your America est un film plus obscur, dont la paternité n’est pas absolument certaine. Le générique ne fait mention d’aucun réalisateur, le film n’est pas évoqué dans la précieuse biographie que consacre Joseph McBride à Ford… Mais ce court métrage est souvent attribué au cinéaste, ce qui paraît très raisonnable.

On retrouve le style du Ford de ces années là, sa manière de plonger ses personnages à moitié dans l’ombre, et de filmer les hommes entre eux, avec ce sens immédiat de la camaraderie. On retrouve aussi Preston Foster, que Ford avait dirigé dans Le Mouchard ou Révolte à Dublin.

Le film fait partie de ces œuvres qu’Hollywood enchaînait pendant et juste après la guerre, pour encourager le patriotisme des Américains. Une fiction, certes, mais avant tout une leçon de citoyenneté, très didactique, et très américaine.

Narrateur et personnage principal, Arthur Kennedy apparaît en soldat américain sur le point de rentrer chez lui après plusieurs années sur le front européen. Il raconte : comment il était un Américain comme tant d’autres, et comment la guerre l’a transformé.

Les séquences de flash-back s’enchaînent, c’est un peu grandiloquent, mais c’est aussi un modèle de construction : chaque étape évoque l’un des détails figurant sur une pièce d’un penny. Et à chaque fois, c’est une révélation pour le personnage de Kennedy, qui comprend peu à peu ce que c’est que l’Amérique, et la démocratie.

Entr’acte – de René Clair – 1924

Posté : 20 janvier, 2021 @ 8:00 dans 1920-1929, CLAIR René, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Entr'acte

Une danseuse à barbe, un canon qui se place seul, des hommes et des femmes en grands habits qui courent après un corbillard, un tir aux pigeons sur les toits de Paris, un mort qui sort de son cercueil pour faire disparaître les personnages les uns après les autres…

Les spectateurs de 1924 ont découvert René Clair avec ce court métrage tourné après Paris qui dort, mais sorti avant. Vraie curiosité, premier film à avoir été projeté dans le cadre d’un ballet, Relâche, spectacle dadaïste co-écrit par Francis Picabia, également scénariste de ce court métrage surréaliste.

Clair jour avec le pouvoir de l’image avec, déjà, une vraie maîtrise, utilisation des surimpressions, des plans renversés, des ralentis, et le montage comme l’art de confronter des images sans liens et de leur donner, si ce n’est un sens, au moins un effet.

Dans ce Paris où toutes les situations semblent sorties ou dérivées d’une fête foraine, Erik Satie (le compositeur) et Picabia bondissent (littéralement) autour d’un canon, Marcel Duchamp et Man Ray jouent aux échecs. Clair, lui, joue avec les images, avec une belle liberté.

Fatty bistro (Out West) – de Roscoe Arbuckle – 1918

Posté : 17 janvier, 2021 @ 8:00 dans 1895-1919, ARBUCKLE Roscoe, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, KEATON Buster, WESTERNS | Pas de commentaires »

Fatty bistro

Tout un symbole : Arbuckle quitte New York pour s’installer à Hollywood, où il tourne son premier film, Out West. Et c’est par la vision d’un train se dirigeant vers l’Ouest que s’ouvre son film, un western burlesque.

Et c’est une réussite, à la fois pour la richesse des gags que pour certaines scènes particulièrement bien réalisées : celle du train notamment, avec cette « course immobile » sur le toit ; ou ces plans des cavaliers surplombant le canyon où se trouve le décor principal, celui d’une minuscule ville de western perdue entre les roches.

Arbuckle s’offre un rôle de héros savoureux, vagabond qui se lie d’amitié avec le patron d’un saloon, véritable dur que joue un Buster Keaton surprenant… et hilarant. Lorsque des bandits braquent son saloon et descendent le barman, Keaton, les bras toujours en l’air et alors que le braquage est en cours, prend le temps d’accrocher une pancarte « recherche barman » !

Beaucoup de gags très drôles, parfois surréalistes (les aiguilles de l’horloge qui « lèvent les bras », Fatty qui fait tomber une maison)… mais aussi des aspects très datés, en particulier dans la manière dont Arbuckle met en scène les Indiens, ou surtout le personnage noir très caricatural, gênant.

Fatty à la fête foraine (Coney Island) – de Roscoe Arbuckle – 1917

Posté : 16 janvier, 2021 @ 8:00 dans 1895-1919, ARBUCKLE Roscoe, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, KEATON Buster | Pas de commentaires »

Fatty à la fête foraine

Dernier film tourné à Arbuckle à New York avant qu’il ne s’installe à Los Angeles, Coney Island est aussi le premier où Buster Keaton s’impose non pas comme un simple complice (même génial), mais comme un vrai partenaire. Même si son rôle reste secondaire par rapport à Fatty, Keaton a bien souvent le beau rôle devant la caméra généreuse de son ami, et tous deux apparaissent de plus en plus comme un authentique duo comique.

La meilleure d’entre elle se déroule au bord d’un bassin, où Fatty et la belle que se disputent les personnages (Al St John, aussi) sont tombés à l’eau, et où Buster s’est précipité pour sauver la jeune femme. Une fois au sec, Buster se précipite pour tendre la main à Fatty, qui l’entraîne immanquablement à l’eau avant de sortir lui-même… et de s’éloigner au bras de la belle en jetant un regard à peine intéressé à Buster, toujours à l’eau.

La complicité et la complémentarité entre les deux hommes est flagrante dans cette excellente scène, qui révèlent à la fois le caractère bon enfant et gentiment cruel de leur relation. Tout n’est d’ailleurs pas de ce niveau, et Arbuckle semble souvent manquer d’inspiration devant le décor (réel) immense et intimidant de Coney Island.

Il en a curieusement plus sur cette plage dépouillée de tout ornement où il met en scène une sorte de jeu du chat et de la souris entre Fatty et sa mégère de femme. Une belle idée aussi, très originale, lorsque Fatty se change pour revêtir un costume de bain (de femme) : au moment d’enlever son pantalon, il regarde la caméra et demande au cameraman de remonter le cadre pour ne pas être vu des spectateurs.

Notons que la première fin, coupée depuis les années 20 (mais visible en bonus de l’indispensable coffret Buster Keaton édité par Arte), montre Fatty suivre une femme dans la rue, l’aborder, et faire une grimace de dégoût avant de s’enfuir, en découvrant que la femme est noire. Un « gag » qui pousse à son paroxysme la dérision avec laquelle Arbuckle se moque régulièrement des personnages noirs dans ses comédies (La Noce de Fatty, ou Fatty bistro).

Fatty docteur (Oh Doctor !) – de Roscoe Arbuckle – 1917

Posté : 10 janvier, 2021 @ 8:00 dans 1895-1919, ARBUCKLE Roscoe, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, KEATON Buster | Pas de commentaires »

Fatty Docteur

Dans la série des courts métrages d’Arbuckle qui se moquent de la vraisemblance ou de la cohérence du récit, celui-ci est un cas d’école. Pourquoi Fatty est-il médecin dans ce film ? Le décor et la profession du personnage sont souvent à l’origine des gags. C’est à peine le cas ici, si ce n’est pour la réplique (en inter bien sûr) d’un charlatan, qui promet à ses patients que son remède les fera vivre… jusqu’à leur mort.

C’est d’ailleurs non pas dans son cabinet, mais sur un champ de course qu’on découvre Fatty, avec femme et enfant, l’enfant étant joué par un Buster Keaton qui passe le film à pleurer après s’être pris des coups par son père (on saluera la performance d’une baffe suivie d’une roulade retournée sur une table que Keaton termine assis sur une chaise, assez spectaculaire). Tout une époque, quand même…

Arbuckle reste sur le champ de course le temps de quelques gags amusants (le cheval qui tourne en rond, surtout), puis transforme le couple qu’il a rencontré par hasard en escrocs dangereux, lui-même revêtant la redingote d’un policier, jusqu’à oublier totalement que, oui, il est censé être un médecin. Mais sans oublier de remettre une baffe à son gamin Buster à la première occasion…

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