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Archive pour la catégorie 'COURTS MÉTRAGES'

Amis de combat / Combats amicaux à la japonaise (Wasei kenka tomodachi) – de Yasujiro Ozu – 1929

Posté : 22 février, 2024 @ 8:00 dans 1895-1919, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, OZU Yasujiro | Pas de commentaires »

Amis de combat

14 minutes pour se rendre compte de la qualité d’un film cinq fois plus long… C’est un peu court, mais c’est tout ce qu’il reste d’Amis de combat, long métrage réputé perdu dont on a retrouvé en 1997 une copie «Pathé-Baby », dans un format et avec une durée destinée à la projection domestique.

C’est donc une version très abrégée du film que l’on peut découvrir. Et on en sort avec une envie folle de découvrir le long métrage original, tant ce qui en subsiste semble prometteur. Bien plus que Jours de jeunesse, le précédent film d’Ozu et le plus ancien à avoir survécu dans son intégralité, dont Amis de combat reprend la même trame narrative.

Là aussi, le film suit deux amis qui vivent sous le même toit, et qui tombent sous le charme d’une jeune femme qui finira par partir avec un troisième. Même histoire, même ton léger, mais le décor change : pas d’étudiants en vacances ici, mais des ouvriers de la route vivant dans un baraquement populaire, où l’eau est tirée au puits et les poules sont élevées sur la route…

Ce changement de décor n’a rien d’anecdotique. Même s’il est surtout l’occasion de multiplier les gags, il inscrit mine de rien le film dans une réalité plus rude, plus tangible que les sempiternelles comédies d’étudiants, genre auquel Ozu a souvent apporté sa contribution à ses débuts.

Tout en restant léger, ce film apporte une touche un peu plus grave au regard d’Ozu, plus ancrée dans le réel. Et ce n’est sans doute pas un hasard si on découvre déjà quelques thèmes visuels qui marqueront tout son cinéma : les trains qui passent, le linge qui sèche, et les lignes électriques omniprésentes, qui servent de toile de fond au jeune couple qui vient de se former et qu’Ozu filme de dos.

Bien plus que son film précédent, Amis de combat donne le sentiment d’assister à la naissance d’un grand cinéaste dont l’univers si personnel affleure, sous les attraits de la comédie.

Los Cuatro Golpes – de François Truffaut – 1962

Posté : 14 décembre, 2023 @ 8:00 dans 1960-1969, COURTS MÉTRAGES, TRUFFAUT François | Pas de commentaires »

Los cuatro golpes

C’est bien parce qu’il est signé Truffaut que ce petit film amateur tourné visiblement en une soirée entre personnalités désœuvrées ait droit à une restauration en bonne et due forme. C’est ce qui est arrivé à Los 4 Golpes, dont le titre est un clin d’œil évident aux 400 coups, et que Truffaut a tourné en marge du festival de Mar del Plata en Argentine, où il venait présenter Jules et Jim.

Aucun rapport avec la première apparition d’Antoine Doinel d’ailleurs : ce très court métrage sans son (de ce qu’on peut en juger, le générique annonçant une musique de « Juan Sebastian Bach » est mensonger) n’évoque ni de près ni de loin l’enfance, mais « raconte » (les guillemets sont importants) le meurtre d’une femme d’un certain âge par un homme assez guilleret.

Ce dernier est joué par Truffaut lui-même, et la scène du meurtre est plutôt rigolote, en ce qu’elle brouille la frontière entre la fiction et la réalité, entre le personnage et le cinéaste : Truffaut rejoue le crime en cadrant le plan avec ses mains, puis en donnant des indications au caméraman avant que la victime ne s’effondre en tirant la langue

Difficile de dire à quel point Truffaut a pris cette petite chose au sérieux, mais ces trois petites minutes de film s’ouvrent tout de même sur un générique dans les règles, finalement assez étonnant. Accessoirement, c’est aussi le seul film que Marie Laforêt (dans le rôle d’une complice, qui se contente à peu près de jeter une fleur sur la victime) a tourné sous la direction de Truffaut.

Koza (id.) – de Nuri Bilge Ceylan – 1995

Posté : 12 octobre, 2023 @ 8:00 dans 1990-1999, CEYLAN Nuri Bilge, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Koza

C’est le tout premier film de Nuri Bilge Ceylan, son unique court métrage (21 minutes), et déjà une merveille, d’une puissance qu’il est difficile d’expliquer. Pourquoi ce film, sans un seul mot prononcé, au motif narratif flottant, procure-t-il une telle charge émotionnelle ? Il y a beauté des images d’abord, fulgurante, qui rappelle constamment que Ceylan est aussi un grand photographe.

Sa manière de filmer les visages, ou le vent dans les herbes hautes, les portes qui se referment, les corps qui ne se croisent pas… Dès ce premier film, Ceylan dévoile une incroyable maîtrise de son art, et dont il est le seul maître : réalisateur, scénariste, cameraman, chef opérateur. Pas surprenant que tout, ici, annonce les motifs de ses grands films à venir.

Et puis, comme dans ses deux premiers longs, Kasaba (son seul autre film en noir et blanc) et Nuages de mai, Ceylan dirige ses parents, Fatma et Mehmet Emin, dont les visages creusés par les ans sont la raison d’être de Koza. Il y a bien une vague intrigue : un ancien couple séparé par la vie dont les brèves retrouvailles seront décevantes. Mais le vrai sujet : ce sont ces visages, et ces corps vieillis.

C’est à la fois troublant et bouleversant : la manière dont Ceylan filme le temps passé, la mort qui rode, la vie qui s’accroche, le souvenir, la lassitude, la nostalgie. Chaque plan (tous sublimes) semble capter un moment en suspens, dont l’humanité de ces personnages dont on ne sait rien, qui ne disent rien, apparaît dans toute sa complexité.

Impossible de parler de coup d’essai devant ce premier film qui procure une émotion folle, et dont la moindre image donne envie de s’y arrêter, comme devant un tableau de grand maître. C’est d’ailleurs ce qu’est Ceylan dès Koza : un grand. La suite ne fera que le confirmer.

Torpedo Squadron 8 (id.) – de John Ford – 1942

Posté : 18 avril, 2023 @ 8:00 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DOCUMENTAIRE, FORD John | Pas de commentaires »

Torpedo Squadron 8

Torpedo Squadron 8 est une sorte de complément au documentaire que Ford a consacré à La Bataille de Midway. Le cinéaste était réellement sur place, et a rencontré les hommes à qui il rend hommage dans ce court film. Hommage simple et bouleversant : l’essentiel du film est une succession de courts plans dans lesquels les hommes, qui trouveront tous la mort dans la bataille, prennent la pose devant la caméra, à côté d’un bombardier.

Cette espèce de mausolée animé capte ces (jeunes) soldats dans cet univers que l’on devine de camaraderie. La plupart sont souriants, paraissent plein de vie, et sympathiques. Et c’est avec un énorme pincement au cœur qu’on les voit retenir un rire, dessiner un visage sur la bombe accrochée à l’avion, jeter un œil à un pote hors caméra dont on devine qu’il doit faire le pitre… Un dispositif simple, presque une série de photos, à peine animée, mais la vie est omniprésente.

L’apparition de chaque binôme est précédée par leurs noms. C’est une sorte d’appel aux morts funèbre, beau et digne, que Ford conclue par un beau plan de coucher de soleil sur la mer, sous un ciel bas et chargé. Plan filmé du porte-avion sur lequel se trouvaient les hommes, et pour le coup très fordien.

Sex Hygiene (id.) – de John Ford – 1942

Posté : 12 avril, 2023 @ 8:00 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DOCUMENTAIRE, FORD John | Pas de commentaires »

Sex Hygiene

John Ford fait décidément preuve de pédagogie en ce début de l’engagement américain dans la guerre. Après un premier documentaire didactique dans lequel il livrait aux femmes tous les moyens d’être utile à l’effort de guerre (Women in Defense), le voilà qui s’adresse aux hommes, aux soldats qui seraient tentés par les escapades sexuelles d’un soir, au risque de se choper des maladies vénériennes.

Oui les gars, en vous laissant aller, vous menacer votre propre santé, et vous exposer aussi tout votre bataillon. Autant dire que sur une terre étrangère, loin du foyer américain, le risque est dépeuplé, et que l’armée n’a pas besoin de ça ! Voilà en substance le message martelé par ce documentaire projeté aux soldats de l’oncle Sam engagés dans le conflit. Et s’ils l’ont regardé avec autant d’attention que ceux que l’on voit dans le film, il a dû en faire réfléchir plus d’un.

Parce qu’il est assez remarquable, ce court documentaire, qui réussit le pari d’être à la fois complet, technique et clair, et jamais ennuyeux. Pour cela, Ford utilise plusieurs procédés. Brièvement celui de la fiction, en ouvrant son film avec une scène de genre courte et parlante : alors que des soldats passent la soirée entre eux, jouant au billard pour certains, l’un d’eux s’éclipse contre l’avis des autres, bien décidé à profiter de la soirée « en ville ».

On imagine bien ce que ça veut dire, le regard réprobateur des autres est un peu édifiant, on se dit qu’on va avoir droit à un film lourdement moralisateur… et il l’est d’une certaine façon. Mais le but étant clairement affiché, on ne peut que saluer la manière dont Ford entremêle la fiction et la démonstration, utilisant diagrammes évocateurs et images (d’archives?) d’examens médicaux, avec un grand sens de la pédagogie, et du spectacle.

C’est direct et même assez cru. Et Ford, plutôt prude habituellement dès qu’il s’agit de sexe, nous montre un nombre impressionnants d’hommes nus, de sexes attaqués par la syphilis, la gonorrhée ou d’autres maladies franchement dégueulasses. On a droit aussi aux traitements douloureux, au pus qui sort de l’urètre… L’objectif était d’interpeller les soldats sur les conduites à risques, il est largement atteint dans ce film dur, cru et didactique, et curieusement captivant.

Women in defense (id.) – de John Ford – 1941

Posté : 2 avril, 2023 @ 8:00 dans 1940-1949, COURTS MÉTRAGES, DOCUMENTAIRE, FORD John | Pas de commentaires »

Women in defense

John Ford n’est pas crédité au générique, mais il semble bien qu’on lui doive ce documentaire court et didactique, qui serait donc sa première contribution à l’effort de guerre, et la seule avant l’attaque de Pearl Harbor. Celle qui est créditée en revanche, c’est Eleanor Roosevelt, la première dame des Etats-Unis en personne, qui a écrit les textes que dit Katherine Hepburn en voix off.

Ford, en l’occurrence, n’est pas derrière la caméra, mais à la table de montage, pour assembler des images montrant comment les femmes peuvent participer à la défense de la démocratie. Après tout, « les femmes ont toujours été les gardiennes des maisons et des enfants, qui sont notre avenir », comme le concluent Eleanor et Katherine. Oui, c’est grandiloquent et très américain, très dans l’esprit du patriotisme de cette époque trouble.

Ce petit film a pour vocation d’expliquer comment les femmes peuvent être utiles. Et à quel point leurs qualités propres sont précieuses : ces mains menues qui leur permettent de manipuler les petites pièces indispensables pour les machines que leurs hommes conduiront ou piloteront sur le front, avec une patience qui n’appartient qu’à elles. Usines, hôpitaux, ateliers de couture, dons de sang… les décors s’enchaînent avec musique héroïque de rigueur, histoire de rappeler à quel point chaque femme a envie de s’engager à sa manière.

C’est martial et héroïque, très hollywoodien. Ça montre aussi à quel point la place de la femme dans la société a évolué ces dernières décennies. Bref, ça se remet dans le contexte, et ça se regarde comme une curiosité fordienne. Après tout, c’était pour la bonne cause.

Le Galopin / Un garçon honnête (Tokkan kozo) – de Yasujiro Ozu – 1929

Posté : 14 mars, 2023 @ 8:00 dans 1920-1929, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, OZU Yasujiro | Pas de commentaires »

Un garçon honnête

Il ne subsiste qu’un bon quart de ce moyen métrage qui durait à l’origine une quarantaine de minutes. Le montage pour le moins serré s’en ressent, avec de longues séquences manquantes ou écourtées, mais le film n’en reste pas moins parfaitement compréhensible, et assez charmant. Une pure comédie pour le coup, genre pas si courant dans le cinéma d’Ozu : une histoire d’enlèvement d’enfant que le cinéaste tourne en dérision avec un esprit très slapstick américain.

L’enfant en question est joué par Tomio Aoki, que l’on reverra beaucoup dans le cinéma d’Ozu (dans Gosses de Tokyo notamment), mais aussi chez Naruse (La Rue sans fin) ou plus tard chez Kon Ichikawa (La Harpe de Birmanie). Sa bouille ronde et son air sérieux font merveille dans ce film, où il fait tourner en bourrique l’homme qui l’enlève et celui qui l’emploie… deux « méchants » pas très sérieux pour le coup.

Les premières minutes ont un petit côté étrangement amateur, qu’Ozu rattrape bien vite lorsque la pure comédie se met en place, et que la jeune victime commence à martyriser ses bourreaux. C’est alors vif et drôle, toujours très léger, une petite chose bien sympathique qui n’annonce pas vraiment les grands chefs d’œuvre à venir du cinéaste, mais que l’on découvre avec une curiosité réjouie.

Une histoire d’eau – de François Truffaut et Jean-Luc Godard – 1958

Posté : 10 janvier, 2023 @ 8:00 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, GODARD Jean-Luc, TRUFFAUT François | Pas de commentaires »

Une histoire d'eau

« Toute l’originalité de Pétrarque consiste précisément dans l’art de la digression » aurait rétorqué Aragon à un étudiant de la Sorbonne qui lui aurait demandé d’aller droit au sujet. J’ignore si cette citation est exacte, mais elle illustre parfaitement ce court métrage forcément historique, ne serait-ce que pour une raison, que précise la voix off de Caroline Dim : « Sachez que ce film a été réalisé par François Truffaut et Jean-Luc Godard ».

Ce fait reste quand même largement méconnu eu égard à la place qu’occupent les deux hommes dans l’histoire du cinéma : Godard et Truffaut, que l’on savait amis (à une période de leur vie) avant de ne plus l’être, et collègues (aux Cahiers) avant de ne plus l’être qu’à distance, ont donc signé un film commun. Un court métrage, certes, mais pas n’importe lequel : une espèce de manifeste de La Nouvelle Vague, ultime étape avant leurs premiers longs respectifs (A bout de souffle et Les 400 coups, tournés quelques mois plus tard).

Une histoire d’eau narre la rencontre amoureuse ou sensuelle d’une jeune étudiante (Caroline Dim) qui tente de rejoindre Paris alors que sa banlieue est inondée, sous un mètre d’eau. Elle rencontre un jeune homme (Jean-Claude Brialy, qui a la voix off de Godard lui-même) qui l’embarque dans sa voiture et la séduit. Une histoire toute simple, prétexte donc à un bon millier de digressions pour les pensées de la jeune femme, dans lesquelles on croise Blondin, Wagner, Baudelaire, Degas ou Chandler…

Du beau monde donc, et surtout une liberté, des ruptures de ton, un rythme et une légèreté qui emportent tout, dans la réalisation elle-même que dans le montage et l’utilisation omniprésente de la voix off, qui transforme ces images comme volées à une calme inondation en un tourbillon de pensées intimes ou volatiles, assez irrésistibles.

Gloire soit rendue à Godard, donc, qui a exhumé ces images tournées pendant une inondation par Truffaut qui n’avait pas l’intention d’en faire grand-chose, pour en tirer le montage que l’on connaît. Il a bien fait.

Night Gallery : make me laugh (id.) – série créée par Rod Serling – épisode réalisé par Steven Spielberg – 1971

Posté : 27 septembre, 2022 @ 8:00 dans 1970-1979, COURTS MÉTRAGES, FANTASTIQUE/SF, SERLING Rod, SPIELBERG Steven, TÉLÉVISION | Pas de commentaires »

Night Gallery Make me laugh

Spielberg avait déjà réalisé l’un des segments de l’épisode pilote de cette nouvelle série anthologique de Rod Serling, le créateur de La Quatrième Dimension. C’était même le premier engagement professionnel du jeune réalisateur, et l’occasion pour lui de diriger Joan Crawford. Pas de nouvelle grande star de l’âge d’or d’Hollywood dans Make me laugh, sa seconde participation au show.

En revanche, on retrouve Tom Bosley, acteur sympathique qui incarne ici l’agent d’un humoriste raté, joué par Godfrey Cambridge, dont la vie change radicalement lorsqu’il croise la route d’un authentique magicien, capable de réaliser n’importe lequel de ses vœux. C’est vite trouvé : il veut faire rire tout le monde, tout le temps…

On imagine bien que ce vœu à l’emporte-pièce va déclencher des catastrophes, et ce n’est pas côté scénario que cet épisode marque des points. En revanche, la maîtrise du jeune cinéaste semble déjà s’être affirmée depuis l’épisode précédent. Le regard de Spielberg rompt radicalement avec le tout venant de la télévision globalement assez peu révolutionnaire à cette époque.

Sa manière de filmer en très gros plans le visage ruisselant d’un Godfrey Cambridge superbement dramatique, ou un face-à-face étonnant avec le magicien au turban indien qu’incarne le très américain Jacky Vernon (choix discutable), suffit à donner du corps à cette histoire par ailleurs très anecdotique. Une curiosité, simplement, comme une étape dans la formation d’un cinéaste de génie.

« Cannibal » de Marcus Mumford – clip de Steven Spielberg – 2022

Posté : 16 septembre, 2022 @ 8:00 dans 2020-2029, COURTS MÉTRAGES, SPIELBERG Steven | Pas de commentaires »

Cannibal clip

Steven Spielberg assis sur une chaise de bureau à roulettes que tire sa femme Kate Capshaw… C’est en postant cette photo sur Instagram que le chanteur Marcus Mumford a annoncé que son nouveau clip a été réalisé par le cinéaste. Une première pour ce dernier, qui n’avait encore jamais signé le moindre clip.

La chanson, Cannibal, est sympa. Mais le clip n’a pas dû prendre un temps démesuré à un Spielberg il est vrai sans doute très occupé par son prochain film. En un seul plan filmé au téléphone portable, Spielberg ne fait pas de miracle côté lumière, et se contente grosso modo d’un aller-retour travelling arrière-travelling avant, dans un gymnase sans grand intérêt.

Voilà, voilà. C’est l’occasion de découvrir Marcus Mumford (jamais entendu parler jusqu’à présent). C’est l’occasion aussi d’avoir des nouvelles de Kate Capshaw, qui passe donc ses dimanches à jouer au fauteuil à roulettes avec son mari. C’est enfin l’occasion d’ajouter une ligne à la filmographie de Spielberg qui, musicalement, avait quand même fait nettement plus fort avec West Side Story.

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