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Archive pour la catégorie 'FILMS MUETS'

Trois sublimes canailles (Three bad men) – de John Ford – 1926

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:31 dans 1920-1929, FILMS MUETS, FORD John, WESTERNS | Pas de commentaires »

Trois sublimes canailles

Ford s’était déjà imposé comme l’un des grands cinéastes du muet, avec Le Cheval de Fer. Avec Trois sublimes canailles, il fait encore mieux, dans la même veine : un habile mélange d’histoires intimes et de grande fresque historique, de comédie et de drame. Génial western, ce film raconte, comme souvent chez Ford, la création d’une sorte de famille de substitution : après que son père a été tué, la jeune Lee rencontre un cow-boy irlandais charmant et insouciant, Dan, et trois bandits recherchés par toutes les polices, qui s’attachent à la jeune femme et décident de s’occuper d’elle. C’est ensemble qu’ils prendront le départ de la grande course de 1877, pour l’ouverture du Dakota, territoire sur lequel de l’or a été découvert.

Cette grande course historique donne l’une des séquences les plus spectaculaires de toute l’œuvre de Ford. Avec des milliers de figurants, des centaines de chariots, de chevaux, et une caméra virtuose qui plonge littéralement au cœur de cette course effrénée (et un bébé oublié là sur lequel foncent une horde de chevaux, dans un plan mémorable, inspiré d’après Ford lui-même d’un épisode authentique de cette ruée vers le Dakota).

Tout l’univers de Ford est déjà là, dans cette alternance de passages très spectaculaires, et de moments plus intimes, avec une galerie de personnages pittoresques, que l’on retrouvera dans la plupart de ses films. On trouve déjà l’un de ces Irlandais rigolards et bagarreurs, qui peupleront toute son œuvre, ces gueules patibulaires mais sympathiques, ce goût pour les amitiés viriles et alcoolisées, et même un journaliste qui préfigure trente-six ans plus tôt celui de L’Homme qui tua Liberty Valance.

Olive Borden et George O’Brien forment un couple charmant, mais c’est bien sûr les trois canailles du titre qui sont les plus intéressants : Bull, gros dur à la recherche de sa sœur (qu’il ne trouvera que lorsqu’il sera trop tard pour la sauver), et ses deux acolytes alcooliques (notamment J. Farrell Mac Donald, figure incontournable des films de Ford), cautions humoristiques, qui révéleront au fil du film un cœur gros comme ça, jusqu’au sacrifice final, séquences de poursuite originale, impressionnante et bouleversante, traitée sans le moindre pathos. Du grand art.

Après ce chef d’œuvre, Ford délaissera curieusement le western pendant treize ans : il n’y reviendra qu’en 1939, avec La Chevauchée fantastique, un autre chef d’œuvre.

Quand j’étais mort / Où est mon chéri ? (Als ich tot war / Wo ist mein schatz ?) – de Ernst Lubitsch – 1916

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:25 dans 1895-1919, FILMS MUETS, LUBITSCH Ernst | Pas de commentaires »

Quand j'étais mort

Ne cherchez pas la fameuse « Lubitsch touch » dans ce film de jeunesse, on n’en trouve aucune trace. Le futur réalisateur de Rendez-vous n’a alors que 24 ans, et son passé d’homme de théâtre se ressent encore très fortement. Vaudeville pas très original, ni très drôle, Quand j’étais mort n’est pas réellement du « théâtre filmé » : il y a là un vrai montage, et une utilisation assez habile des gros plans. Mais tout ça reste très rudimentaire, à des années-lumière de L’Eventail de Lady Winderme par exemple, autre adaptation muette d’une célèbre pièce de théâtre, pour laquelle Lubitsch utilisera à merveille, quelques années plus tard, toutes les finesses du langage cinématographique.

On en est très loin, ici, y compris dans le jeu d’acteur. Lubitsch lui-même, qui foulait depuis son adolescence les planches des théâtres, interprète le rôle de ce bourgeois mis à la porte de sa maison par sa femme qui pense à tort être cocue, et qui s’introduit de nouveau dans la maison en se faisant passer pour un serviteur. Lubitsch en fait des tonnes, prenant le public à témoin, face caméra. Si la « Lubitsch touch » est marquée par la finesse et l’élégance, elle n’est même pas présente à l’état embryonnaire.

Pourtant, ce petit film (il dure moins d’une heure) possède un certain charme, lié sans doute à la curiosité de découvrir l’œuvre de jeunesse d’un futur monstre du cinéma mondial.

Charlot et les saucisses (Mabel’s busy day) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 23 décembre, 2010 @ 12:09 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Charlot et les saucisses

• Titres alternatifs (VO) : Hot Dogs, Charlie and the sausages, Love and lunch, Hot Dog Charlie

• Titres alternatifs (VF) : Mabel marchande ambulante, Le Flirt de Mabel

Décidément, ce n’est pas avec Mabel Normand que Chaplin a tourné ses meilleurs films à la Keystone. L’actrice n’y est d’ailleurs pas pour grand-chose : elle est souvent drôle et apporte un dynamisme et une vraie fraîcheur à ses films. Mais ces comédies sont souvent réalisées par Mack Sennett, amoureux transi de sa belle, patron efficace et inspiré, mais sans doute installé dans une sorte de routine que Chaplin, lorsqu’il sera véritablement maître de ses films, évitera comme la peste. Pour Sennett, les recettes d’une bonne scène comique sont immuables. Et si ça manque de pêche, il suffit de faire intervenir les Keystone Cops…

C’est une nouvelle fois la limite de ce court métrage par ailleurs plutôt sympathique, qui ne sort du lot que lorsque Chaplin parvient à trouver des petits espaces d’improvisations. Mais tout ça reste assez brouillon, et on sent bien que Chaplin n’a pas eu le temps de peaufiner ses idées comiques. Comme Kid Auto Race at Venice et Madame Charlot, ce Mabel’s busy day est filmé en quelques heures seulement en décor réel, à l’occasion d’une vraie manifestation populaire : en l’occurrence une course automobile au Ascot Park Speedway (le 17 mai 1914). L’histoire est plus développée que pour les deux précédents, mais elle n’est qu’un prétexte pour mettre en valeur les deux stars maison.

Charlot et Fatty sur le ring (The Knockout) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 7 décembre, 2010 @ 2:05 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Charlot et Fatty sur le ring

• Titres alternatifs (VO) : The Pugilist, Counted out

• Titres alternatifs (VF) : Charlot et Fatty dans le ring, Charlot arbitre

Le titre français montre bien à quel point Chaplin était devenu populaire, quelques mois après ses débuts pour la Keystone. Car le héros de ce « deux bobines », c’est bel est bien le gros Fatty Arbuckle (pas dans son meilleur rôle, d’ailleurs) : Chaplin, lui, n’apparaît (sous les traits de Charlot) que dans la séquence du combat de boxe, où il joue l’arbitre durant très exactement… quatre minutes (alors que le film en dure trente).

C’est bien peu, mais c’est le principal intérêt de ce film assez ambitieux, mais plutôt mou du genou : cette histoire de combat truqué (des malfaiteurs montent une arnaque en proposant aux passants de combattre avec un vrai champion de boxe, mais le champion en question arrive inopinément) manque cruellement de rythme et de folie… jusqu’à l’entrée en scène de l’arbitre.

Sous les traits de Charlot, Chaplin est d’un dynamisme sidérant. Il suffit qu’il apparaisse pour que le film devienne enfin très drôle. Son rôle est particulièrement inintéressant, mais il met à profit toutes les possibilités que lui offre le ring pour enchaîner les gags à un rythme vertigineux. Quand il disparaît de l’écran, Sennett parvient à garder le rythme en faisant intervenir les Keystone Cops, mais le film devient beaucoup plus brouillon.

Plus anecdotique, Chaplin apparaît en fait plus longuement dans le film : sur le fronton de la salle de spectacle, on remarque l’affiche de Caught in a cabaret, très gros succès de Charlot.

Le Maillet de Charlot (The Fatal Mallet) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 7 décembre, 2010 @ 1:42 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Le Maillet de Charlot

• Titres alternatifs (VO) : The Pile Driver, The Rival Suitors

• Titres alternatifs (VF) : Briseur de crânes, Le Jeu de l’amour et des pavés

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce court métrage d’une bobine, l’un des plus simples (basiques, même) que Chaplin ait tourné durant son année à la Keystone.

L’histoire est simple : deux hommes (Chaplin et Mack Sennett) courtisent la même femme (Mabel Normand), et finissent par se battre à coups de briques… Lorsqu’un troisième homme (l’imposant Mack Swain) séduit la belle, ils s’associent pour s’en débarrasser.

Rien de plus, rien de moins : The Fatal Mallet est un « film de parc » de plus, dans lequel Sennett ne prend aucun risque, en associant ses stars maison. On imagine d’ailleurs facilement qu’il aurait choisi Ford Sterling pour tenir le rôle qu’il joue finalement lui-même, si Sterling n’avait pas quitté la Keystone quelques semaines plus tôt.

Le film ne propose rien d’original, mais il faut lui reconnaître un rythme très enlevé, et une vraie efficacité. Il faut aussi reconnaître que Chaplin crève l’écran : même si Sennett se donne le beau rôle, on ne voit que lui…

Aelita (id.) – de Jakov Protazanov – 1924

Posté : 6 décembre, 2010 @ 2:54 dans 1920-1929, FANTASTIQUE/SF, FILMS MUETS, PROTAZANOV Jakov | Pas de commentaires »

Aelita

Aelita est resté dans l’histoire comme ‘‘le premier film de science fiction réalisé en URSS’’. Seul problème : les séquences purement SF, qui se passent sur la planète Mars (des scènes de rêve et de fantasme, en fait : Aelita n’a, au fond, rien d’un film de SF) sont d’une kitscherie insupportable aujourd’hui. A l’époque, ce devait être novateur et hyper tendance (les décors ont d’ailleurs un petit quelque chose du Voleur de Bagdad). Aujourd’hui, c’est laid, vide, et franchement ridicule. Dès le début, on se désintéresse totalement de ces séquences sur Mars. Très vite, on finit par les redouter, tant elles sont longues et ennuyeuses.

Derrière ses faux airs de SF, Aelita est en fait un film de propagande comme le jeune cinéma soviétique en produisait des masses. C’est aussi un film qui ne manque pas de qualités : la partie ‘‘réaliste’’ et terrestre du film se regarde avec un vrai plaisir, mélange de comédie, de drame et de suspense plutôt heureux. Malgré tout.

Madame Charlot (A busy day) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 6 décembre, 2010 @ 2:40 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Madame Charlot

• Titres alternatifs (VO) : Lady Charlie, A militant suffragette, Busy as can be

• Titres alternatifs (VF) : La Jalousie de Charlot

Le film dure moins d’une bobine, et ressemble à s’y méprendre à Charlot est content de lui, en tout cas dans sa première partie : Chaplin y incarne une nouvelle fois un personnage qui trouble le tournage d’un documentaire lors d’un événement populaire (ici, un grand défilé). Et ici aussi, le film prend pour décor un événement réel : la cérémonie d’inauguration après les travaux d’agrandissement du port de Los Angeles. Peu importe, d’ailleurs, tout ce qui compte, ce sont les mimiques de Chaplin, qui s’en donne à cœur joie. On sent bien, toutefois, qu’il n’y a aucun scénario précis derrière ce petit film, à peine plus élaboré que Charlot est content de lui.

La vraie particularité du film est que Chaplin n’y joue pas Charlot, mais la femme de Mack Swain. Chaplin se déguisera plusieurs fois en femme au cours de sa carrière, mais c’est, me semble-t-il, la seule fois où il joue réellement une femme, et non un homme déguisé. Une femme de caractère, qui plus est…

Charlot et la somnambule (Caught in the rain) – de Charles Chaplin – 1914

Posté : 6 décembre, 2010 @ 2:38 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot et la somnambule

• Titres alternatifs (VO) : At it again, Who got stung ?, In the park

• Titres alternatifs (VF) : Un béguin de Charlot, Charlot est encombrant

C’est le premier film dont Chaplin peut assumer totalement la paternité. Après Charlot et le chronomètre, son coup d’essai plutôt prometteur, et Charlot garçon de café, qu’il co-signe avec Mabel Normand, Charlot et la somnambule est entièrement écrit et mis en scène par Chaplin. De là à dire que le film marque la vraie naissance d’un auteur génial, il y a un large fossé que je me garderai bien de franchir : c’est une étape importante dans la carrière de Chaplin, certes, mais pas plus qu’une demi-douzaine d’autres films tournés au cours des premiers mois de cette années 1914, à la Keystone.

Cette petite comédie est drôle et enlevée, et bourrée de charme, mais on sent que Chaplin n’a pas voulu prendre de risque, et prouver que Sennett pouvait continuer à lui confier les clés de ses futurs films. Le film commence ainsi dans un parc (comme Charlot et le chronomètre, et beaucoup de films burlesques : le film de parc est un genre en soi, à cette époque), et se termine dans un hôtel (comme Charlot à l’hôtel).

Entre temps, Charlot aura profité de la première occasion pour descendre quelques verres… et Chaplin aura profité de la première occasion pour jouer ce que tout le monde attendait de lui : l’ivrogne. Avant même d’être engagé par Sennett, alors qu’il n’était qu’un comédien de music-hall, Chaplin s’était taillé une réputation flatteuse en jouant (comme personne) ce type de personnages.

Charlot garçon de café (Caught in a cabaret) – de Charles Chaplin et Mabel Normand – 1914

Posté : 11 novembre, 2010 @ 7:48 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, NORMAND Mabel | Pas de commentaires »

Charlot garçon de café (Caught in a cabaret) - de Charles Chaplin et Mabel Normand - 1914 dans 1895-1919 charlot-garcon-de-cafe

• Titres alternatifs (VO) : The Jazz Waiter, Charlie and the waiter, Faking with society, The Waiter

• Titres alternatifs (VF) : Charlot l’imposteur, L’Imposture de Charlot

Chaplin, désormais star à part entière, est de nouveau associé à Mabel Normand dans cette excellente comédie en deux bobines, l’un des films les mieux écrits de sa période Keystone. Charlot y est un serveur dans un bar miteux, qui se fait passer pour un ambassadeur grec afin de séduire une riche jeune femme. Mais le fiancé de cette dernière découvre que le riche soupirant est en fait un sans-le-sou, et décide de démasquer l’imposteur…

Le film est un petit bonheur, qui se regarde avec un sourire qui ne retombe jamais. Il n’y a rien de vraiment très original dans cette comédie, et ce n’est pas la première fois que Chaplin fait passer son personnage pour un homme au-dessus de sa classe : il le faisait dès son tout premier film, Making a living. Mais ce Caught in a cabaret, qui fut l’un des plus gros succès Keystone de l’année, fourmille de petits gags réjouissants, et de coups d’éclat de Charlot.

Qu’il vide les verres de ses clients ou qu’il se transforme en héros pour sauver la belle ; qu’il assomme un dur-à-cuire avec un maillet ou qu’il imite les manières d’un noble grec… il est tout simplement génial. Mais le moment le plus drôle du film, sans doute, est celui où, habillé en serveur, il découvre que c’est sa belle qui est à la table qu’il doit servir. D’un mouvement, il fait disparaître son tablier sous ses vêtements, et affiche un petit sourire gêné qui se fige lorsqu’il voit arriver son patron du coin de l’œil. C’est du grand art.

Enfin traités à égalité, Mabel Normand et Charles Chaplin forment par ailleurs un très beau couple de cinéma, qui préfigure celui que Chaplin formera avec Edna Purviance à partir de l’année suivante. Mais ça, c’est une autre histoire…

Charlot et le chronomètre (Twenty minutes of love) – de Charles Chaplin et Joseph Maddern – 1914

Posté : 11 novembre, 2010 @ 7:35 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, MADDERN Joseph | Pas de commentaires »

Charlot et le chronomètre (Twenty minutes of love) - de Charles Chaplin et Joseph Maddern - 1914 dans 1895-1919 charlot-et-le-chronometre

• Titres alternatifs (VO) : He loved her so, Love friend, Cops and watches

Après les déboires rencontrés sur son précédent film, Mabel au volant, Chaplin gagne enfin le droit de diriger ses propres films. Twenty minutes of love est sa toute première réalisation, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces débuts sont modestes : pour son déflorage, Chaplin, qui est aussi responsable du scénario, choisit l’extrême simplicité, en tout cas en apparence, avec un nombre de personnages limités, et un décor que l’on voit très souvent dans les productions burlesques mineures de cette époque, à savoir un parc public. Chaplin le disait d’ailleurs : il n’y a pas besoin de gros moyens pour faire une bonne comédie, juste d’un banc, d’une jolie demoiselle, et d’un ou deux trouble-fêtes. Et c’est bien la recette qu’il choisit d’accommoder pour ce film.

On a l’air de mépriser ce premier film signé Chaplin, mais ce n’est pas du tout le cas, bien au contraire : il y a dans Twenty minutes of love un sens du rythme déjà très marquant, et des gags irrésistibles. Il y a aussi une sorte de « macguffin » avant l’heure, en l’occurrence une montre à gousset qui passe de main de voleur à main de voleur (une sorte de variation réussie sur le thème de Between showers) en dépit de tout esprit de logique. Il y a surtout une manière unique de filmer les corps en mouvement, et un personnage de vagabond qui, en toute discrétion, commence à prendre de l’ampleur.

A la fois odieux et princier, courageux et minable, Charlot occupe l’écran d’une manière incroyable, sans jamais en faire trop. Jusqu’à une véritable « partie de billard » à hauteur d’hommes, au cours de laquelle Charlot, par une accumulation de bousculades plus ou moins contrôlées, éjecte toute la distribution en dehors de son terrain de jeu, directement dans le lac (incontournable dans tout film de parc). Seuls restent le vagabond et la belle (Minta Durfee), qui s’en vont bras dessus bras dessous, comme dans tant d’autres films de Chaplin…

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