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Archive pour le 1 mars, 2025

Elle et lui (An affair to remember) – de Leo McCarey – 1957

Posté : 1 mars, 2025 @ 8:00 dans 1950-1959, McCAREY Leo | Pas de commentaires »

Elle et Lui 1957

Le monde se divise en deux catégories, Tuco : ceux qui préfèrent le Elle et Lui de 1939, et ceux qui préfèrent le Elle et Lui de 1957… Le premier est un chef d’œuvre. Celui-ci est mieux. Dans la série des autoremakes, celui de Leo McCarrey est une sorte de phase indispensable, un sommet de romantisme (et de drôlerie, au passage). Bref : une merveille.

Pourquoi ? Le rythme, la musique, les couleurs chaudes, les personnages, et Cary Grant, dont j’ai l’impression de découvrir lentement, et tardivement, l’étendue du talent, jusqu’à penser qu’il pourrait bien être le plus grand acteur de l’histoire d’Hollywood. C’est excessif ? Peut-être, mais je viens de voir Elle et Lui, alors…

Il est en tout cas exceptionnel, dans sa manière de vouloir garder sa superbe en toute circonstance, qu’il s’avoue son amour pour cette femme si loin des séductrices auxquelles il est habitué, qu’il embrasse cette grand-mère aimée dont il sait qu’il ne la reverra pas, ou qu’il feigne la colère en se livrant comme jamais… L’humanité et la fragilité qu’il laisse transparaître derrière une façade si maîtrisée sont bouleversantes.

Deborah Kerr n’est pas mal non plus, dans ce qui semble bien être le rôle de sa vie (elle en a quelques-uns de franchement mémorables, pourtant), pétillante et émouvante en jeune femme qui n’avait assurément pas prévu de tomber amoureuses du séducteur le plus en vue du bottin mondain de New York.

La rencontre se fait sur un bateau de croisière, et c’est sur cette bulle coupée du monde que commence le film, par une longue séquence (la moitié du métrage, à vue de nez) de pure romance, légère, enthousiasmante, et dont tous les tracas du « vrai monde » sont tenus à l’écart.

La partie new-yorkaise du film résonne avec cette longue première partie, parce qu’elle semble devoir tenir la romance à distance indéfiniment. Ne comptez pas sur ce blog pour dévoiler la conclusion, le rôle joué par l’Empire State Building ou par la « French Riviera ».

Mais Elle et Lui, deuxième version, est de ces films qu’on voit et revoit, qui accompagnent tout au long d’une vie. Mieux qu’un chef d’œuvre : un film majeur. The stuff the Great Hollywood is made of…

 

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