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Archive pour le 14 novembre, 2024

Longlegs (id.) – d’Osgood « Oz » Perkins – 2024

Posté : 14 novembre, 2024 @ 8:00 dans * Thrillers US (1980-…), 2020-2029, FANTASTIQUE/SF, PERKINS Osgood "Oz" | Pas de commentaires »

Longlegs

« Le meilleur film de serial killer depuis Le Silence des Agneaux », peut-on lire sur la jaquette de Longlegs. Une phrase tirée d’un obscur média, et c’est ça qui est bien avec Internet : vue la profusion de blogs (comme le mien), il est nettement plus facile de trouver des avis dithyrambiques sur n’importe quels films. Allez savoir, peut-être Playitagain sera-t-il un jour immortalisé sur un boîtier de blu ray…

Tout ça pour dire que, non, Longlegs n’est pas « le film le plus effrayant de la décennie », ni même « inoubliable » (autres citations). Mais c’est un petit film d’horreur assez flippant (vous saisissez la nuance?), et plutôt original, qui a un défaut majeur : le malaise assez dense qu’il distille dans ses premières minutes a une sérieuse tendance à se dissiper au fil du métrage. Le choc des dernières images est alors très supportable, voire très attendu.

La référence au Silence des Agneaux, cela dit, est assez évidente (et la comparaison un peu rude pour le film de Perkins). Là aussi, l’héroïne est une jeune agent du FBI qui fait ses débuts sur le terrain, et qui est confrontée à un mystérieux tueur en série sévissant depuis trente ans. Avec un aspect surnaturel assumé d’emblée : la jeune femme a des intuitions de dingue, aussi troublantes que le mode opératoire du tueur, qui semble « téléguider » les crimes, massacres de familles sans histoire.

Dans le rôle principal, Maika Monroe est très intense. Trop, même : le trauma qu’elle trimballe est total, absolu, ne laissant la place à rien d’autre qu’une boule compacte de douleurs que tout son corps traduit constamment. Peu de places pour la nuance, ni même pour la profondeur, d’ailleurs.

Face à elle, les apparitions du tueur sont presque libératrices. Il faut dire que derrière le latex du maquillage, c’est un Nicolas Cage que l’on ne reconnaît que dans la folie de son jeu, too much et génial comme il sait l’être. Faire passer une telle intensité derrière un maquillage aussi épais relève du tour de force.

Original et prenant, pas révolutionnaire et plutôt attendu. Convainquant et intriguant dans sa première partie, le film finit par s’empêtrer dans un mélange des genres (le thriller virant à l’horreur et au film de possession) plus bancal que maîtrisé.

 

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