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Archive pour le 9 décembre, 2022

Avatar (id.) – de James Cameron – 2009

Posté : 9 décembre, 2022 @ 8:00 dans 2000-2009, ACTION US (1980-…), CAMERON James, FANTASTIQUE/SF | Pas de commentaires »

Avatar

Déjà treize ans que le film de Cameron est sorti. Et malgré tout le bien que je pense du cinéaste et d’à peu près tous les films qu’il a fait, cela faisait treize ans… que je n’avais pas envie de voir cet Avatar qui a poussé toutes les cinémas du monde à s’équiper de projecteurs 3D qui ne servent à peu près plus à rien ! Treize ans que l’idée de me plonger dans une planète numérique peuplée par de grands êtres bleus numérisés me faisait fuir. Dont acte, comme on dit.

Mais voilà, j’y ai mis les pieds, sur Pandora, convaincu par mon fiston (un juste retour des choses après toutes les vieilleries avec lesquelles il a été biberonné). Il était temps… Eh bien me voilà conquis. Si. Oh ! Il faut bien un peu de temps pour se laisser emporter dans cet univers, dans cette planète numérique peuplée par de grands êtres bleus numérisés… Disons que les trois premiers quarts d’heures confirment tout le bien que je pense de l’incroyable savoir-faire de Cameron… et mes appréhensions initiales.

Mais le savoir-faire finit par emporter la partie. Et c’est le James Cameron délicat et couillu à la fois que l’on retrouve dans ce film, que l’on pourrait résumer à une rencontre improbable et séduisante entre Danse Avec les Loups et Aliens le retour (Cameron s’inscrit clairement dans l’univers militaire et technologique de son film, jusqu’à invoquer le personnage de Ripley avec Sigourney Weaver filmée brièvement en tee-shirt et culotte), baignée dans un univers à la Miyazaki.

Visuellement, le film est d’une densité folle. Il faut dire que Cameron rêvait de ce film depuis son enfance, paraît-il, et qu’il a eu le temps de peaufiner sa vision : cette planète Pandora où les Na’avi vivaient en parfaite harmonie avec la nature avant que ces bourrins d’humains ne débarquent pour en exploiter les richesses du sous-sol. Ou comment James Cameron signe la première fable écolo à 200 millions de dollars !

Le film se place ouvertement du côté de la fable et du symbole, mais avec ce souffle épique qui n’appartient qu’au cinéaste. Qui d’autre que lui aurait pu imaginer le personnage de Sam Worthington ? Marine paralysé des membres inférieurs choisit un peu par hasard pour infiltrer le peuple na’avi en « pilotant » un avatar, qui lui permet de retrouver l’usage de ses jambes, grâce à ce corps de substitution. Et si vous n’avez rien compris à cette dernière phrase, c’est que je n’étais pas le seul à être passé à côté d’Avatar depuis treize ans.

Ce pourrait être un peu naïf, il se dégage surtout une sensation de pureté et de sincérité qui va droit au cœur. Cameron n’a rien perdu de son sens du spectacle, de son sens de la dramatisation, de son génie pour caractériser des personnages en peu de traits. De Zoë Saldana en na’avi qui fait vaciller le cœur du héros, à Stephen Lang en odieux militaire va-t-en-guerre… Cameron réussit le miracle de faire croire en des personnages qui cochent toutes les cases de ce qu’on en attend. Rien que ça, c’est du grand art.

 

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