Charlie Chan à Londres (Charlie Chan in London) – de Eugene Forde – 1934
Dixième d’une longue, très longue série de films consacrés au détective chinois Charlie Chan, et l’un des premiers à avoir survécu. Il n’y a pas une ambition démesurée derrière ces séries B courtes (à peine 75 minutes), ancêtres des séries télés policières d’aujourd’hui.
À chaque épisode, un nouveau décor, de nouveaux personnages, et l’occasion parfois de voir de futures vedettes à leurs débuts. C’est le cas ici avec « Raymond » Milland, qui ne se prénommait pas encore Ray tout court, mais qui avait déjà un charisme dingue, même s’il n’a pas franchement l’occasion de prouver déjà qu’il est un immense acteur.
Charlie Chan, c’est Warren Oland, acteur suédois habitué des rôles d’Asiatiques, plutôt pas mal si on fait abstraction de cette détestable habitude de faire jouer les Asiatiques à des acteurs occidentaux dans le Hollywood de cette époque. Mais le personnage est plutôt rigolo, avec son regard en coin et l’air de celui qui a tout compris.
Soyons franc, et sans vouloir faire le malin : l’identité du vrai coupable m’a paru évidente dès sa première apparition. Du coup, ce whodunnit à quasi-huis-clos (de Londres, on ne verra rien d’autre que des intérieurs et des cours très très propres – vive le studio !) se regarde avec un petit plaisir, à défaut d’être vraiment efficace.
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