White House Down (id.) – de Roland Emmerich – 2013
Roland Emmerich se prend pour John McTiernan, et signe un remake inavoué de Die Hard. Dans la Maison Blanche, bien sûr, ce lieu qu’il prend un si grand pied à dézinguer depuis Independance Day.
Les références au chef d’œuvre de McTiernan n’en finissent pas : des pseudos terroristes qui prennent un immeuble en otage, des cages d’ascenseur et des sous-sols, un flic un peu raté transformé en héros par hasard et parce que sa fille fait partie des otages, des codes informatiques à casser… Emmerich pille allègrement, et il ne s’en cache même pas.
Il y a, bien sûr, une différence de taille : là où McTiernan imposait un style, un pur travail de réalisateur, Emmerich joue sur la surenchère, les explosions toujours plus énormes, les morts par dizaines, et les CGI plus ou moins convaincants mais de plus en plus spectaculaires. Bref, Emmerich fait ce qu’il sait le mieux faire : il fait tout péter.
C’est con, très con. Les dialogues sont grotesques, les personnages jamais crédibles. Le président, joué par Jamie Foxx, est aussi courageux et encore plus cool que celui joué par Bill Pullman dans Independance Day. Et Channing Tatum est là pour rappeler que tout le monde ne peut pas être Bruce Willis.
En bref : un petit plaisir franchement régressif malgré tout, plutôt agréable quand on a passé les quarante premières minutes d’introduction, interminables (il en fallait trois dans 58 minutes pour vivre !).
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