Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour juin, 2020

TV Reader’s Digest : Cochise, greatest of the Apaches id.) – épisode réalisé par Harry Horner – 1956

Posté : 10 juin, 2020 @ 8:00 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, EASTWOOD Clint (acteur), HORNER Harry, TÉLÉVISION, WESTERNS | Pas de commentaires »

Cochise greatest of the Apaches

TV Reader’s Digest, comme son titre le laisse penser, est une adaptation télévisée du Reader’s Digest, anthologie de courts films adaptés d’articles parus dans le célèbre magazine. Des histoires vraies donc, qui abordent chacun un fait historique important ou anecdotique, mais réel.

Dans cet épisode consacré à Cochise, les grandes lignes sont authentiques. Trahi par un officier, le chef Indien a mené une guerre contre les blancs pendant une dizaine d’années avant de trouver un accord de paix, grâce à un officier humaniste et à un aventurier chargé de transporter le courrier, et devenu son ami…

On peut quand même avoir des doutes sur la véracité des détails exposés ici. La phrase « There is no peace in war » a beau être grammaticalement correcte, et inattaquable sur le fond… comment dire… Bref, la série prend des raccourcis énormes avec une bienveillance immense et une naïveté, disons, rafraîchissante.

Mais tout ça n’a pas grande importance. Cette série anthologique ne doit sa présence sur ce blog qu’à un détail : l’apparition dans un petit rôle d’un tout jeune Clint Eastwood, alors dans ses années de panouilles. Et même s’il n’apparaît que dans le dernier tiers du métrage, il a droit à son nom au générique et à quelques répliques.

Surtout, ce Cochise, greatest of the Apaches marque la toute première incursion de Clint dans le western. Cette année-là, il aura d’autres occasions de s’illustrer dans le genre : brève apparition dans La Corde est prête, beau gosse tout en sourire dans La VRP de choc ou second rôle émouvant dans un épisode d’une autre série anthologique, Death Valley Days. Mais c’est bien ici qu’il fait ses débuts westerniens.

C’est certes anecdotique, ça ne donne pas un rythme particulier à cet épisode bavard et statique (malgré sa construction en flashs backs), mais ça suffit pour en faire un élément indispensable sur le chemin d’une intégrale Clint Eastwood.

L’Epreuve de force (The Gauntlet) – de Clint Eastwood – 1977

Posté : 9 juin, 2020 @ 8:00 dans * Polars US (1960-1979), 1970-1979, EASTWOOD Clint (acteur), EASTWOOD Clint (réal.) | Pas de commentaires »

L'Epreuve de force

L’affiche originale est une parfaite entrée en matière pour comprendre ce film. On y voit un Clint Eastwood dessiné en haillons, les muscles exagérément saillants, et une Sondra Locke conquise devant un bus criblé de balles. Une véritable couverture de comic-books…

The Gauntlet, qu’Eastwood tourne en pleine gloire Dirty Harry mais après un faiblard troisième volet (The Enforcer, le moins bon des cinq films de la saga), peut être vu au choix comme un anti-Inspecteur Harry, ou comme une parodie des films policiers musclés qui se multipliaient alors.

Quelque chose entre ces deux choix, en fait. Le film est à peu près inclassable, et unique… Ce n’est pas une comédie : on ne rit jamais vraiment. Mais Eastwood prend le parti de renvoyer le réalisme aux vestiaires, de ne s’intéresser ni à la logique, ni l’intellect, ni même à la psychologie de ses personnages, réduits à des caricatures.

Parti-pris radical, comme le personnage que s’offre Clint : un flic alcoolo et bas du front, que son patron corrompu choisit pour escorter un témoin gênant, parce que c’est une épave qui a toutes les qualités pour foirer sa mission. Sauf que l’épave en question a un reste de fierté… Le temps de comprendre la situation (il lui faut quelques dizaines de milliers de coups de feu et quelques guet-apens pour ça), le flic sans envergure va se rebiffer.

Tout n’est pas réussi dans le film. Quelques scènes traînent en longueur, le personnage de Pat Hingle est crispant, la scène d’agression dans le train a un côté complaisant dans sa manière de mettre en scène la violence, tout comme le flic libidineux joué par Bill McKinney. Bref, quelques défauts que l’on retrouve régulièrement dans les Eastwood de ces années-là.

Mais le film a un côté binaire assez réjouissant, limitant l’intrigue à sa plus simple expression, et exagérant avec outrance l’action et la violence. Les fusillades sont énormes, au point de faire s’effondrer une maison. Pourtant, au final, c’est la relation entre le flic Clint et la pute Sondra Locke qui domine le film. Deux stéréotypes, deux archétypes, qui se rencontrent et se retrouvent au cœur d’une action échevelée et débarrassée de tout ancrage réaliste, de toute contrainte.

C’est audacieux, et ça marche plutôt bien. La prestation décomplexée de Clint Eastwood et Sondra Locke n’y est pas pour rien.

Le Bonheur – de Marcel L’Herbier – 1934

Posté : 8 juin, 2020 @ 8:00 dans 1930-1939, L'HERBIER Marcel | Pas de commentaires »

Le Bonheur

Un dessinateur anarchiste tente d’assassiner une célèbre comédienne, cible théorique idéale de son fantasme terroriste. Le procès ne se passera pas comme prévu, et l’apprenti criminel et sa cible finiront par tomber amoureux l’un de l’autre.

Voilà donc une histoire hautement improbable (qui avait donné une pièce de théâtre à succès, qu’interprétait déjà Charles Boyer), dont Marcel L’Herbier tire un film aussi improbable que beau et passionnant.

Pas un grand fan de Gaby Morlay, dont l’interprétation de la grande Clara Stuart est tout de même plein d’emphase, et paraît bien vieillotte aujourd’hui. Mais Boyer est un acteur décidément formidable. Il donne une profondeur étonnante à son personnage d’anarchiste, pourtant relégué à quelques apparitions ou à un rôle d’observateur quasi mutique dans toute la première moitié.

Mais il y a ce regard, froid et définitif, qui se voile lors du procès d’un trouble inattendu. Forcément : l’assassin qui se met à avoir des sentiments partagés pour sa victime…

Grand formaliste, L’Herbier se montre plutôt modeste avec Le Bonheur. Il y a de superbes mouvements d’appareil, de grandes scènes de foules, des décors très art-déco, des travellings savants et une utilisation brillante du montage… Mais la technique se fait discrète, totalement au service du mouvement et de l’émotion.

Quelques ellipses discutables permettent de limiter le métrage, et le film n’est pas exempt de défauts (Michel Simon en grande folle… un cliché assez insupportable aujourd’hui). Mais L’Herbier signe un beau film, très original et très surprenant, et offre à Boyer l’un de ses beaux rôles, la même année que le Liliom de Fritz Lang.

Sur la route de Madison (The Bridges of Madison County) – de Clint Eastwood – 1995

Posté : 7 juin, 2020 @ 8:00 dans 1990-1999, EASTWOOD Clint (acteur), EASTWOOD Clint (réal.) | Pas de commentaires »

Sur la route de Madison

Au sommet, Clint Eastwood, qui enchaîne les chef d’œuvre en cette première moitié des années 1990. Après Impitoyable et Un monde parfait, le voilà qui se met en scène dans un genre a priori improbable pour lui (malgré la réussite, déjà, de Breezy vingt ans plus tôt) : le mélodrame. Et pas n’importe lequel : l’adaptation d’un roman à l’eau de rose taillé pour faire pleurer à grosses larmes.

Résultat : un miracle, un mélo d’une délicatesse et d’une sensibilité incroyables. Eastwood, le grand macho longtemps pourfendu par une partie de la critique, signe le plus féministe de tous les films, le portrait le plus fin et le plus émouvant qu’on puisse imaginer d’une femme confrontée à ses rêves perdus d’amour et de liberté.

Dans Sur la route de Madison, Eastwood filme le désir, le doute, le trouble, et toutes ces questions qui se posent quand une belle rencontre se produit. Il filme aussi le temps : ce temps si court et si précieux qui est accordé aux deux amoureux, et ces minutes et ces heures gâchées, volées par un coup de téléphone, une visite impromptue, un élan de mauvaise humeur…

C’est le genre de films dont on réalise, les rares fois où on reprend conscience, qu’on le regarde avec un large sourire, ou un sanglot in-maîtrisable, parfois les deux en même temps. De ces films qui vous emportent et vous bouleversent, même si on en connaît chaque rebondissement, chaque silence, chaque regard…

Tout est juste, tout est beau dans Sur la route de Madison. Tout est délicat aussi, à l’image de cette musique superbe de Lennie Niehaus, bien dans la manière minimaliste de Clint (qui co-écrit d’ailleurs le bouleversant thème principal).

Mine de rien, il offre à Meryl Streep l’un de ses plus beaux rôles. Cette grande actrice n’a peut-être jamais été aussi bien qu’ici. Aussi sexy aussi, dans ce rôle d’une femme entre deux âges, entre deux vies.

Et Clint lui-même, inoubliable en photographe bourlingueur qui se croit à l’abri des attaches, et dont la vie est bouleversée par ce sentiment qu’il découvre…

« Je ne veux pas avoir besoin de toi.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne peux pas t’avoir. »

C’est d’une délicatesse folle, c’est d’une beauté absolue, c’est une tristesse abyssale. Et pourtant, il y a quelque chose de léger et d’aérien dans ce film, peut-être grâce à la construction en flash-backs, et à l’importance donnée au regard des enfants, qui découvrent la réalité sur leur mère en même temps qu’ils se découvrent eux-mêmes.

Clint Eastwood signe un immense chef d’œuvre. Pas seulement l’un de ses plus beaux films, mais aussi l’un des plus grands mélodrames de l’histoire du cinéma. Tout contradicteur est prié de faire connaître ses arguments. Qui ne seront probablement pas retenus.

Garçon ! – de Claude Sautet – 1983

Posté : 6 juin, 2020 @ 8:00 dans 1980-1989, SAUTET Claude | Pas de commentaires »

Garçon

Sautet est dans une sorte d’entre-deux quand il tourne Garçon !, film charnière entre ses deux grandes périodes : celle de Montand et Dabadie disons, et celle d’Auteuil et Jacques Fieschi.

Pour Garçon !, Montand est toujours là, et Dabadie aussi. Mais le ton n’est plus celui de Vincent, François, Paul et les autres ou des Choses de la Vie. C’est une comédie, enlevée et pleine de moments drôles et légers. Mais une comédie pleine d’amertume, de cette amertume qui marque la fin de quelque chose.

Montand est parfait dans ce rôle d’un ancien danseur de claquettes, reconverti en chef de rang dans une brasserie pour payer ses énormes dettes d’homme aux grandes idées. Un homme dont la vie a toujours été tournée vers ses projets, ses envies, ses désirs. Un homme qui réalise tardivement qu’il ne s’est, au fond, intéressé qu’à lui-même.

Et quand il s’en rend compte, bien sûr, il est bien tard. Garçon ! est le portrait d’un homme arrivé à un tournant de sa vie, vieillissant, et seul, avec ses rêves réalisés, ou derrière lui. Sautet sait filmer l’effervescence de cette vite tout entière dans le mouvement, comme il filme l’effervescence de la brasserie, comme un grand mouvement dans lequel la vie telle qu’elle passe apparaît, comme ce couple que l’on voit se déliter peu à peu, jusqu’à disparaître.

Drôle de comédie quand même, centrée sur un Montand dont la sympathie s’étiole au fur et à mesure que ceux qui l’entourent et dont il profite plus ou moins s’éloignent de lui. Et quel entourage ! Villeret, Nicole Garcia, Rosy Varte, Marie Dubois…

Sautet est entre deux grandes périodes et cherche à se réinventer. Avec Garçon !, il signe un film à part dans sa filmographie, à la fois enthousiasmant et empreint d’une douce tristesse.

Le Train Mongol (Goluboy ekspress) – de Ilya Traubert – 1929

Posté : 5 juin, 2020 @ 8:00 dans 1920-1929, FILMS MUETS, TRAUBERT Ilya | Pas de commentaires »

Le Train mongol

Un mix génial entre Le Cuirassé Potemkine d’Eisenstein et le Snowpiercer de Bong Joon-ho… C’est à ça qu’on peut résumer ce chef d’œuvre immense qu’est Le Train mongol, l’un de ces très grands films de train qui ont marqué l’histoire du cinéma à travers les décennies, et les continents.

En l’occurrence, c’est du cinéma soviétique qu’il s’agit. Le grand cinéma soviétique, celui des glorieuses années 20. Et c’est un film d’une puissance incroyable. Cette force se ressent dès les tout premiers plans, où l’image est au service d’une ironie mordante : ces cartons annonçant les paysages bucoliques de Mongolie, suivis par des gros plans de personnages soumis, cloîtrés derrière des grilles…

Le film se passe intégralement dans une gare, puis dans un train, où on trouve tout ce qui fait cette Mongolie : des autochtones rabaissés à une condition à peine humaine, des militaires qui dont alliance avec de puissants occidentaux, et entre deux une population passive. Éternel thème de la lutte des classes, symbolisée par le train et ses différentes classes.

Quand ces différents mondes se croisent, c’est dans la violence, le sang et la mort. Et ils se rencontreront bien, après un déclencheur bouleversant et remuant : un jeune homme, vieilli prématurément par la vie, contraint de vendre sa sœur et ses petits frères à un esclavagiste, qui va se rebeller après l’humiliation de trop…

L’histoire est forte. La mise en scène et l’utilisation du langage cinématographique sont carrément ébouriffants, d’une intelligence et d’une puissance visuelle et émotionnelle rares. Gros plans plein de symboles, montage syncopé, surimpressions… Le rythme et la vitesse sont entièrement au service de la tension et du message social imparable.
Ilya Trauberg signe là un très, très grand film, l’un des sommets du cinéma russe.

Les Mistons – de François Truffaut – 1957

Posté : 4 juin, 2020 @ 8:00 dans 1950-1959, COURTS MÉTRAGES, TRUFFAUT François | Pas de commentaires »

Les Mistons

« N’ayant pas l’âge d’aimer Bernadette, nous décidâmes de la haïr et de tourmenter ces amours… »

Dès ce premier film, les thèmes chers à François Truffaut sont là. L’enfance, les premiers amours, la découverte de la sensualité… Et formellement : la voix off, les images comme volées, ou l’irruption soudaine du burlesque (« Non monsieur, je ne donne jamais de feu. Jamais ! »).

Truffaut rend aussi un hommage au cinéma des premiers temps : clin d’œil à L’Arroseur arrosé, et puis cet étonnant plan filmé à l’envers, comme dans les courts métrages de Chaplin, avec ce gamin que l’on voit se relever, ou plutôt dé-tomber.

Truffaut filme la sensualité de Bernadette Laffont comme un fantasme d’enfant, ou un souvenir d’enfance trop beau pour être vraiment vrai… Le regard nostalgique d’une enfance envolée, et ce dernier plan, comme un adieu à l’enfance, déchirant…

Le premier film de Truffaut est un film court. Mais c’est déjà un grand film.

Antoine et Colette – de François truffaut – 1962

Posté : 3 juin, 2020 @ 8:00 dans 1960-1969, COURTS MÉTRAGES, TRUFFAUT François | Pas de commentaires »

Antoine et Colette

Trois ans après Les 400 coups (et cinq ans avant Baisers volés), Truffaut retrouve son personnage d’Antoine Doinel, pour le segment français d’un film à sketchs international, L’Amour à 20 ans, qui n’est à peu près connu aujourd’hui que pour sa participation (même si Andrzej Wajda et Marcel Ophüls ont également signé des segments).

Antoine et Colette est un film à la fois très différent du précédent, et qui s’inscrit dans sa continuité, avec plusieurs références directes. Antoine, le gamin en mal d’amour parental, est devenu un ado en quête d’amour, et qui fait face à des problèmes plus universels que ceux qui étaient les siens autrefois : la douche froide de l’amour unilatéral.

Marie-France Pisier, toute jeune, est le pendant féminin de Jean-Pierre Léaud. Même phrasé, même air dégagé. Entre les deux, la rencontre est pleine de promesses, de tensions, et de frustration, sentiment que Doinel expérimente à plein !

Il y a au moins deux aspects formels passionnants dans ce court métrage de vingt minutes à peine. D’abord, la manière dont Truffaut isole constamment ses personnages principaux, y compris dans la foule. Par des gros plans, des allers-retours entre l’un et l’autre, par des caches (procédé désuet qu’il utilise dans une grande partie de ses films), ou par des cadres naturels dans le plan.

Ensuite, la bande-son, exceptionnelle, qui utilise aussi bien des grands airs classiques (Ah ! ce réveil d’Antoine qui ouvre ses fenêtres sur Paris !) que des chansons françaises populaires, dont il ne retient parfois qu’une phrase.

Étape indispensable dans la saga Doinel, Antoine et Colette est aussi un jalon loin d’être anodin dans la filmographie de Truffaut.

Irma la douce (id.) – de Billy Wilder – 1963

Posté : 2 juin, 2020 @ 8:00 dans 1960-1969, WILDER Billy | Pas de commentaires »

Irma la Douce

Il y a Jack Lemmon, irrésistible en agent de police parisien qui perd sa naïveté en même temps que son pucelage. Il y a Shirley MacLaine, craquante en prostituée fleur bleue. Il y a les décors d’Alexandre Trauner, joyeusement clichés.

Il y a aussi quelques belles idées de mise en scène comme cette rangée de têtes de veaux au milieu de laquelle sort celle de Lemmon. Et quelques chouettes répliques : « It’s a hard way to make an easy living »

Mais Irma la douce représente quand même ce que Billy Wilder a fait de moins enthousiasmant, de toute sa belle carrière. L’un de ses grands succès, qui a conforté la relation privilégiée qu’il a eue avec Lemmon dans les années qui ont suivi, et avec son scénariste I.A.L. Diamond, avec Certains l’aiment chaud et La Garçonnière. Mais l’un des rares (le seul ?) dont on peut dire qu’il est long, trop long, et globalement ni fin, ni très drôle, ni même vraiment rythmé.

Il me reste quelques films avant de boucler l’intégrale Wilder, mais Irma la douce se place confortablement en queue de peloton pour le moment, tant la comédie semble tourner en rond au bout de quelques scènes seulement. Même un atout comme le quartier parisien reconstitué par Trauner est un peu gâché par l’utilisation en parallèle de décors réels, avec un contraste franchement pas heureux.

Bien sûr, les acteurs sont formidables (Lemmon surtout, même si le personnage de Moustache est particulièrement réussi). Mais Wilder et Diamond réussissent l’exploit de faire de ce sujet joyeusement casse-gueule une comédie bon enfant jamais dérangeante, toujours confortable. Très loin de Spéciale Première par exemple, film auquel on fait souvent, et injustement, le même reproche de la comédie facile.

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