Space Jam (id.) – de Joe Pytka – 1996
En 1996, Michael Jordan est revenu au basket après avoir tenté une reconversion dans le base ball qui a laissé à peu près tout le monde dubitatif. De nouveau au sommet, il s’essaye au cinéma avec ce film familial qui surfe sur le succès, encore relativement récent, de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Le voilà donc dans son propre rôle, appelé à la rescousse par Bugs Bunny et l’ensemble des Looney Tunes, qui doivent impérativement gagner un match de basket face à des extraterrestres qui ont volé le talent de joueurs de la NBA. Oui, raconté comme ça, ça a l’air con. Et en fait, eh bien c’est con. Mais c’est à voir en famille, ça ne se prend pas au sérieux, et c’est plutôt rigolo, alors…
Assez amusante, aussi, cette manière dont Michael Jordan s’amuse lui-même de sa propre déconvenue de joueur de base-ball. Cette autodérision rend le bonhomme quand même franchement sympathique. Et puis c’est Michael Jordan, quand même.
Autre bon point: l’apparition d’un Bill Murray en roue libre, comme on l’aime. Lunaire et inattendu, l’air d’en avoir rien à foutre, et simplement génial. Il n’a pas beaucoup de scènes, il disparaît d’une manière aussi inattendue qu’il était apparu, mais sa seule présence est un plaisir qui ne se boude pas.
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