Kalidor, la légende du Talisman (Red Sonja) – de Richard Fleischer – 1985
Il y a des cinéastes qui restent au sommet jusqu’au bout. John Ford, William Wellman ou Stanley Kubrick sont de ceux-là. Et puis il y en d’autres… Oui, j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire : c’est une fin de carrière franchement pas glorieuse que vit Richard Fleischer dans ces années 80 où, visiblement, il n’y a pas grand-chose à sauver.
Après avoir signé un calamiteux Conan le destructeur, voilà que l’ancien grand peintre du Mal sur grand écran nous livre une sorte de nouvelle suite officieuse, qui aurait très bien pu s’appeler Conan 3 si ce n’était la mise en images d’un autre mythe de l’héroic fantasy : Red Sonja. Surtout que l’on retrouve Arnold Schwarzenegger tout aussi musculeux, tout aussi court vêtu, et tout aussi tranchant. Au sens propre.
Son personnage s’appelle donc Kalidor, et les distributeurs français semblent avoir bien compris qu’il était le meilleur atout (le seul à vrai dire) de ce film dont la vedette est censée être Brigitte Nielsen, actrice désastreuse pour faire simple et court. Non pas qu’Arnold livre une grande prestation d’acteur, mais au moins a-t-il cette présence indéniable.
Kalidor est même un cran au dessus de Conan le destructeur. L’histoire est tout aussi con, mais le rythme est plus convainquant, et les scènes d’action plutôt réussies, même si elles ont une fâcheuse tendance à tirer en longueur. On notera aussi la musique généreuse mais oubliable d’Ennio Morricone, ainsi que… eh bien rien. Mais c’est déjà pas si mal.
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