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La Panthère rose ( The Pink Panther) – de Blake Edwards – 1963

Classé dans : 1960-1969,EDWARDS Blake — 2 mars, 2019 @ 8:00

La Panthère rose

Peter Sellers est un génie. Blake Edwards non. Ou alors ponctuellement, mais pas là, pas pour ce premier film d’une série interminable, qui occupera pourtant le réalisateur jusqu’à la fin de sa carrière, contraint par le succès immense de ce premier opus. Mais La Panthère rose n’est bien un film que partiellement génial, dont on retirerait volontiers une bonne moitié.

A vrai dire, toute la partie centrale, certes indispensable pour l’intrigue, mais comme l’intrigue n’a pas grand intérêt… A vrai dire, toutes les scènes dans lesquelles ne figure pas Peter Sellers, alias l’inspecteur Jacques Clouseau, policier français aussi persuadé d’avoir un flair hors du commun que maladroit et malchanceux, un type aussi touchant qu’irrésistible dont chaque mouvement est un gag, souvent très drôle…

La beauté de Claudia Cardinale et celle de Capucine aident à résister à la tentation de faire « avance rapide » dès qu’il n’est pas à l’écran, tant on se moque des aventures et des quiproquos de David Niven et Robert Wagner, tonton et neveu qui se découvrent une passion commune pour le vol de bijoux. Aussi classes et souriants l’un que l’autre, mais aussi dénué de surprise.

Le problème du film vient en faire du déséquilibre énorme entre le personnage de Clouseau et les autres, traités avec une absence étonnante d’ambition comique. Blake Edwards le comprendra lui-même, faisant de Peter Sellers la vraie star de ses films suivants. Avec raison, tant l’acteur est l’âme et la raison d’être du film, celui qui lui donne ce petit vent de folie qu’on aimerait voir se transformer en tempête.

Pour être honnête, il y a une scène où cette tempête semble s’approcher : cet extraordinaire ballet des voitures se croisant sans cesse autour d’un vieil homme impassible, qui voit débouler dans tous les sens des véhicules conduits par des gorilles, des hommes en uniforme, voire en armure… Là, l’espace de quelques minutes, le film annonce le ton fou et génial de La Party, le chef d’œuvre du tandem Edwards-Sellers.

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