The Professional (The Hunter’s prayer) – de Jonathan Mostow – 2017
Il n’y avait grosso modo qu’une seule raison qui rendait ce petit direct-to-dvd quelque peu attirant : son réalisateur Jonathan Mostow, porté disparu depuis huit ans, et dont les premiers films avaient révélé un talent rafraîchissant d’héritier des vieilles séries B des années 50. Un auteur modeste et à l’ancienne qui faisait des merveilles avec son tout premier long Breakdown, qui gardait sa spécificité dans la méga production Terminator 3, et qui signait avec Clones un enthousiasmant film de SF.
Alors qu’importe qu’il revienne par la petite porte, si le plaisir est au rendez-vous. Sauf que avec la meilleure volonté du monde, difficile de retrouver la patte du jeune Mostow dans ce thriller d’action qui ressemble à des tas d’autres productions du tout-venant américain. On a constamment l’impression d’avoir vu mille fois cette histoire d’un tueur à gages qui se rachète en prenant sa jeune victime potentielle sous sa protection, et en mieux.
Sam Worthington a une présence évidente, mais il s’en contente en livrant une prestation pour le moins effacée. Le résultat ne manque pas de rythme, et on trouve même quelques éclats d’action assez percutants. Mais rien d’enthousiasmant, rien de neuf, si ce n’est cette forme de road-movie à travers l’Europe, dans des décors sous-exploités. C’est bien peu après une si longue absence.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.