Murder on a honeymoon (id.) – de Lloyd Corrigan – 1935
Hildegarde Withers, vieille fille un peu guindée, institutrice désœuvrée, et détective à ses heures, prend l’avion pour des vacances sans doute méritées. Guess what : à l’atterrissage, on découvre que l’un des passagers est mort, assassiné sans doute. Mais par qui ?
Edna May Oliver incarne pour la troisième fois, la dernière, le personnage créé par Stuart Palmer. Et comme toujours (on se souvient de Murder on a blackboard), c’est elle le principal intérêt de ce pu whodunit. Elle, sa truculence, son physique improbable et sa manière d’occuper l’espace, et le duo qu’elle forme avec Oscar Piper, le policier que joue James Gleason dans tous les films de la série.
Pur whodunit, donc, qui ne s’embarrasse pas de quelque problème de psychologie : il n’y en a aucune trace, juste le plaisir de dénouer le vrai du faux, d’aller d’une fausse piste à une autre, pour résoudre l’énigme au tout dernier moment. Et forcément, c’est du côté du coupable le plus improbable qu’il faut chercher.
Pas de grande surprise, donc, dans ce scénario co-écrit par Robert Benchley (comédien plutôt drôle qui n’apparaît pourtant pas à l’écran), mais une légèreté qui fait mouche, et un rythme impeccable.
* Voir aussi : Murder on a blackboard et Murder on a Bridle Path.