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Police fédérale Los Angeles (To live and die in L.A.) – de William Friedkin – 1985

Classé dans : * Thrillers US (1980-…),1980-1989,FRIEDKIN William — 3 décembre, 2016 @ 8:00

Police Fédérale Los Angeles

Il y a eu un avant Gil Grissom pour William Petersen : dans les années 80, le charismatique acteur des Experts a été le héros de deux polars qui ont fait très forte impression, le génial Sixième Sens de Michael Mann, et ce Police Fédérale Los Angeles de William Friedkin, qui a fait l’objet d’un petit culte, et dont j’avais gardé un souvenir fort.

Il y a effectivement de belles choses dans ce polar très sombre, qui plonge au cœur d’un trafic de faux billets et de sa violence extrême : une belle noirceur, une vraie ambition de la part de Friedkin de créer une atmosphère, un rythme lancinant ponctué par des éclats de violence extrême… Bref, tout ce qui fera la réussite du film de Michael Mann l’année suivante.

Le personnage de Petersen, flic obstiné et borderline, est intéressant. Les effusions de sang sont percutantes et efficaces. L’incontournable scène de poursuite en voiture est étonnante, parenthèse haletante dans un récit qui sait par ailleurs prendre son temps. Et cette histoire de flics (l’un plus innocent que l’autre) qui tentent d’infiltrer un dangereux gang est assez passionnante.

Mais tout ça ne vous rappelle rien ? Pendant une grande partie, on a cette impression, gênante, que Friedkin, qui enchaîne les échecs à cette époque, essaye de renouer avec le succès de French Connection en retrouvant les mêmes recettes. Et par moments, c’est carrément du copié-collé : même construction, même noirceur, même parenthèse stock-car, mêmes personnages… jusqu’au coup de feu « choc » qui change la donne dans la dernière partie.

Ajoutez à ça un début au suspense téléphoné (le partenaire de William Petersen qui s’apprête à partir en retraite et qui insiste pour boucler seul sa dernière enquête… eh bien oui, il va se faire dessouder), et une musique agressive qui rappelle à elle seule les pires excès des 80s… Alors oui, il y a de belles choses dans ce polar qui se voit avec un certain plaisir. Mais Friedkin nous prend quand même, un peu, pour des idiots.

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