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Archive pour le 20 septembre, 2016

Extrême Préjudice (Extreme Prejudice) – de Walter Hill – 1987

Posté : 20 septembre, 2016 @ 8:00 dans * Thrillers US (1980-…), 1980-1989, HILL Walter, WESTERNS | Pas de commentaires »

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Sa filmographie le prouve, du Gang des frères James à Wild Bill, Walter Hill aime le western. Avec Extrême Préjudice, il aurait mieux fait de se cantonner au cœur de son sujet, à savoir un western contemporain qui reprend un thème incontournable du genre : celui des frères ennemis, qui ont chacun choisi un côté de la loi, et dont le différent doit finir par un duel.

Ici, les frères ennemis ne sont pas vraiment frères, mais amis d’enfance. Qu’importe. Nick Nolte, dans le rôle du shérif, et Powers Boothe, dans celui du proche qui a mal tourné, nous offrent un face-à-face formidable qui renoue avec la sécheresse et l’honnêteté des grands westerns d’antan. Dans cette partie-là, Hill tient toutes ses promesses : celui d’un film d’action décomplexé, une série B brutale et réjouissante.

La scène post-générique renvoie ainsi d’emblée aux grands classiques du genre, Rio Bravo en tête, le shérif cherchant son homme dans un bar (un saloon) rempli de clients hostiles. La fusillade qui suit donne le ton : Extrême Préjudice n’est pas un pop-corn movie typique des années 80, mais un film hard boiled au premier degré assumé. Tant mieux.

Sauf qu’avant le générique, il y a eu une autre scène d’introduction, nettement moins convaincante et pour tout dire assez crispante : la présentation d’un groupe de soldats laissés pour morts des années plus tôt, et en fait bien vivants, dont on ne sait pas trop quel est le rôle. On le saura plus tard dans le film, et pour tout dire, malgré la présence dans cette équipe de Michael Ironside, Clancy Brown ou William Forsythe (autant de gueules qu’on aime bien), on s’en fichera un peu.

Non seulement cette séquence, avec son montage impossible, renvoie aux pires nanars de la décennie (du genre Portés Disparus), mais elle est portée par une musique horripilante, signée pourtant Jerry Goldsmith. Sa partition reste l’un des points faibles de cette série B. Elle reste fort heureusement très discrète la plupart du temps, et ne gâche pas le plaisir simple et brutal que l’on prend à voir Nick Nolte aussi raide et inflexible que l’étaient John Wayne, Randolph Scott ou Gary Cooper.

 

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