Charlot et le comte (The Count) – de Charles Chaplin – 1916
Titre alternatif (VF) : L’Imposteur ; Soirée mondaine ; Charlot tailleur ; Le Comte
Titre alternatif (VO) : Almost a gentleman
Employé d’un couturier, Charlot est renvoyé après une série de catastrophes. Dans une grande maison bourgeoise où il flirte avec la bonne, il ne tarde pas à se faire passer pour un comte, pour séduire la fille de la maison, Edna.
Le vagabond aux méthodes rustres que l’on confond avec un riche dandy… Le thème inspirera Chaplin à plusieurs reprises jusqu’à son apogée dans Les Lumières de la Ville. Dans The Count, la forme reste assez brouillonne, loin en tout cas de la perfection narrative de ses chefs d’œuvres à venir. Les tableaux, ici, se succèdent sans cet enchaînement imparable qui fait aussi la force de son cinéma.
Pas totalement abouti, donc, ce court n’en est pas moins souvent très drôle, en particulier lorsque Chaplin se dresse avec assurance face à l’imposant Eric Campbell, contrepoint et souffre-douleur parfaits du vagabond. The Count ne manque pas de gags formidables, comme cette séance de prise de mesures qui ouvre le film. Mais le meilleur moment, le plus drôle, est une scène de danse (avec Edna Purviance) où le génie comique de Chaplin, sa gestuelle inimitable, son don unique pour jouer avec les accessoires (son chapeau surtout) se dévoilent pleinement.
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