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Archive pour le 13 janvier, 2016

Charlot pompier (The Fireman) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 13 janvier, 2016 @ 9:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot pompier

Titre alternatif (VF) : Le Pompier

Titres alternatifs (VO) : A Gallant Fireman ; The Fiery Circle

Pour son deuxième film à la Mutual, Chaplin reste dans le slapstick pur, avec une comédie au rythme trépidant, l’un de ces films entièrement basés sur le métier de Charlot. Pompier, donc.

Son personnage passe de l’hyperaction à l’indifférence, de la mesquinerie à l’héroïsme, sans logique apparente. Normal : là encore, seul le gag et son effet intéressent un Chaplin entièrement tourné vers le mouvement. Le réalisateur s’offre d’ailleurs un beau plan assez impressionnant dans une voiture à cheval lancée à toute vitesse. Quant à l’acteur, il a droit à une cascade digne du Harold Lloyd de Safety Last : l’escalade sans trucage d’une façade d’immeuble haute de trois étages.

Pour le reste, on est clairement en terrain connu, avec Edna Purviance en belle à secourir et Eric Campbell en brute, avec les coups de pied aux fesses et les personnages maculés de nourriture. Mais la comédie fonctionne parfaitement, avec quelques belles trouvailles, comme ces chevaux attelés en marche arrière grâce à la pellicule projetée à l’envers.

The Fireman s’inscrit clairement dans la lignée de ses premières comédies, mais la maîtrise de Chaplin a fait un bond de géant depuis l’époque de la Keystone, à peine deux ans plus tôt.

Charlot chef de rayon (The Floorwalker) – de Charles Chaplin – 1916

Posté : 13 janvier, 2016 @ 8:00 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS | Pas de commentaires »

Charlot chef de rayon

Titre alternatif (VF) : Le Chef de rayon

Titre alternatif (VO) : Shop !

Chaplin fait ses premiers pas à la Mutual avec ce court métrage plutôt classique sur le fond : un décor fort dont il tire tous les ressors comiques imaginables. En l’occurrence un grand magasin. Une formule qui lui a souvent réussi, et qui lui permet de prendre ses marques dans ce nouveau studio où sa liberté créatrice sera plus grande encore qu’à la Essanay ou, plus tôt, à la Keystone.

Un film assez classique, donc, et dénué de la fibre sociale et de l’émotion dont il a déjà commencé à teinter son cinéma : on est ici dans la comédie la plus pure, avec courses poursuites, coups de pied dans les fesses, catastrophes qui s’enchaînent… Du slapstick, du vrai. Mais tout ça est mené à un rythme qui ne mollit pas une seule seconde. Les gags s’enchaînent, et Chaplin lui-même semble lancé dans un mouvement ébouriffant, jouant notamment avec l’omniprésent escalator, qui donne quelques scènes irrésistibles.

L’intrigue est anecdotique : les deux patrons du magasin ont décidé de se faire la malle avec l’argent de la caisse. Mais l’idée originale est d’avoir fait de l’un de ces escrocs le quasi-sosie de Charlot. Leur rencontre est particulièrement drôle, géniale variation sur le fameux thème du faux miroir, dont Max Linder, son maître revendiqué, fera l’une des meilleures adaptations dans 7 ans de malheur.

Ce film permet aussi à Chaplin de découvrir l’un de ses méchants préférés : Eric Campbell, qui sera de presque tous ses courts métrages à la Mutual. Jusqu’à sa mort prématurée en 1917.

 

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