Wolverine, le combat de l’immortel (The Wolverine) – de James Mangold – 2013
Wolverine, l’immortel aux lames acérés, vit en reclus depuis qu’il a tué la femme qu’il aimait. Il reprend du service lorsqu’un Japonais, qu’il a sauvé de LA bombe à Nagasaki bien des années plus tôt, l’appelle à son chevet…
Cet enière opus de la saga des X-Men, basé entièrement sur le personnage charismatique de Wolverine (interprété pour la sixième fois – et pas la dernière – par Hugh Jackman), se passe en grande partie au Japon, et c’est une bonne nouvelle : les décors apportent une fraicheur et un sentiment de nouveauté à un genre tellement fréquenté qu’il a bien du mal à surprendre, et les seconds rôles, tenus par des acteurs japonais rares dans les blockbusters américains, parviennent à surprendre.
Cette fois au moins, le scénario est plutôt malin, mariant parfaitement l’action pure (les morceaux de bravoure s’enchaînent sans baisse de régime, et les effets spéciaux sont impressionnants ) et une certaine réflexion sur la mémoire, le temps qui passe et le poids de la responsabilité.
Et puis derrière la caméra, il y a James Mangold, LA raison pour laquelle j’ai eu envie de voir ce film en particulier plutôt qu’un autre X-Men, et dont on retrouve l’incontestable sens du cadre et l’élégance, déjà perceptibles dans les excellents CopLand et 3h10 pour Yuma (le remake).
Tout est parfait, donc. A ceci près que je m’en cogne complètement. La beauté des images suffit à attiser l’attention dans les vingt premières minutes. Mais passé le moment de la découverte, le constat est sans appel : les émois, les doutes et les souffrances de Logan-Wolverine ne m’intéressent pas le moins du monde, et finissent même par m’ennuyer ferme. Rien à reprocher au film, à ceci près qu’il n’est vraiment pas fait pour moi.
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