Wallace et Gromit, le mystère du lapin-garou (Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit) – de Nick Park – 2005
Pour leur premier long métrage, les plus british des héros en pâte à modeler s’offrent une parodie réjouissante du cinéma d’épouvante de l’âge d’or. Tout ce qui nous a fait adorer Wallace et Gromit dans les courts métrages est bien là : un humour anglais irrésistible, un sens du rythme et du clin d’œil qui fait mouche, et plusieurs niveaux de lecture qui permettent aux gamins et aux « grands » d’y prendre un plaisir immense, chacun à leur manière.
Mais il y a aussi un vrai parti-pris ici : comme le titre l’indique, le film est une manière pour Nick Park de citer tous les grands classiques du film d’horreur qu’il a vus, revus et complètement assimilés.
Il y a les clins d’œil évidents : la scène du gratte-ciel de King Kong, l’affrontement entre le chasseur et le monstre de la Belle et la Bête (version Disney), mais aussi des scènes de foule qui sortent directement de L’Homme invisible et de Frankenstein…
Le film fait gentiment peur, et est surtout très drôle, avec une inventivité de chaque plan. L’animation, « à l’ancienne », est d’une fluidité parfaite. La mise en scène, elle, donne un rythme fou à cette improbable remake potager de Docteur Jekyll et Mister Hyde, ou de la légende du loup-garou…
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