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Archive pour le 18 janvier, 2013

Le Grand Sommeil (The Big Sleep) – de Howard Hawks – 1945

Posté : 18 janvier, 2013 @ 5:35 dans * Films noirs (1935-1959), 1940-1949, BOGART Humphrey, HAWKS Howard | Pas de commentaires »

Le Grand Sommeil (The Big Sleep) – de Howard Hawks – 1945 dans * Films noirs (1935-1959) le-grand-sommeil

Dans l’indispensable biographie de Hawks écrite par Todd McCarthy, un long chapitre est consacré au Grand Sommeil, censé être écrit par un William Faulkner qui passait plus de temps avec sa bouteille de whisky qu’avec sa machine à écrire. Il y a aussi cette fameuse anecdote de l’interrogation quant à l’identité de celui qui a tué le chauffeur. « C’est untel » aurait répondu Chandler lui-même, l’auteur du roman original. « Impossible, untel n’était pas là » lui aurait-on rétorqué. « Alors je ne sais pas… »

Cela pour dire à quel point l’intrigue du Grand Sommeil est complexe. Quasiment impossible d’avoir une vision limpide d’un bout à l’autre de ce qui reste l’un des plus grands films de détective de toute l’histoire du cinéma (avec Le Faucon maltais disons, déjà avec Bogie). D’ailleurs, mieux vaut accepter de se perdre en route, et ne pas chercher à s’accrocher à tout prix aux multiples rebondissements et à l’intrigue à tiroirs : le plaisir n’en est alors que plus grand, de se laisser happer par l’atmosphère oppressante et envoûtante de ce mythique mystère.

La vraisemblance n’est visiblement pas la préoccupation première des scénaristes et de Hawks, qui peuplent L.A. de séductrices magnifiques qui, toutes, craquent pour le détective Marlowe dès le premier coup d’œil. A commencer par les bibliothécaires qui donnent envie de vérifier que sa carte d’abonné est à jour. Pas une femme quelconque à l’horizon, pas de timorée non plus. L’influence du whisky aidant ? Toujours est-il que les allusions sexuelles et les dialogues à double niveau de lecture sont omniprésents.

Je ne vais même pas essayer de résumer l’intrigue, si ce n’est le tout début Marlowe est engagé par un vieux général malade pour libérer sa fille cadette, fofolle allumeuse, d’un maître-chanteur. Ce n’est que la porte d’entrée vers une enquête jonchée de cadavres et de rencontres exquises, notamment avec la fille aînée du général : Lauren Bacall, dans un rôle trouble et troublant.

Les hommes meurent sans qu’on sache toujours pourquoi, les femmes séduisent et se languissent… Et Bogart traverse ce mystère on ne peut plus opaque avec une superbe qui relève du mythe, ne baissant la garde qu’à deux courtes reprises : léger lorsqu’il se déguise en pilier de bibliothèque à lunettes, et grave lorsqu’il avoue enfin éprouver une vraie peur.

Hawks instaure une atmosphère fascinante et multiplie les moments de pure magie cinématographique. Sans esbroufe et avec une économie de moyens remarquables, mais avec des comédiens formidables et des dialogues exceptionnels. Un immense chef d’œuvre, bien sûr…

Drive (id.) – de Nicolas Winding Refn – 2011

Posté : 18 janvier, 2013 @ 5:31 dans * Thrillers US (1980-…), 2010-2019, WINDING REFN Nicolas | Pas de commentaires »

Drive (id.) – de Nicolas Winding Refn – 2011 dans * Thrillers US (1980-…) drive

Avec cette bombe, sa deuxième réalisation américaine, le Danois Nicolas Winding Refn renoue avec une tradition qui remonte à l’âge d’or d’Hollywood, selon laquelle les cinéastes européens qui s’attaquaient au cinéma de genre américain transcendaient ces genres en les respectant profondément, tout en leur apportant leur propre sensibilité.

Drive, sur le papier, est un pur film noir, dont l’histoire tient sur un coin de nappe : un solitaire qui vit de ses talents de conducteur accepte de participer à un braquage pour sauver la jeune femme qu’il aime et le fils de cette dernière. Mais le braquage tourne mal, et le solitaire se retrouve au cœur d’un piège mortel. On a déjà vu 1000 fois depuis les années 40 et l’histoire, ici, n’apporte guère de surprise.

Mais il y a un génie derrière la caméra (qui a d’ailleurs obtenu le prix de la mise en scène à Cannes pour ce film) et forcément, ça change tout. A l’arrivée, Drive est plus qu’un chef d’œuvre et un film déjà culte : c’une expérience sensorielle qui ne ressemble à rien d’autre¸ un voyage en apesanteur dans une ville aliénante (L.A.) et dans l’esprit torturé d’un jeune homme capable de faire face à n’importe quelle difficulté, à l’exception de l’échec de sa propre vie…

La première séquence, quasi-muette, nous mène du côté d’un Michael Mann. Comme son aîné, NWR vise (et réussit) à nous emmener dans un trip sensoriel à travers les rues nocturnes de Los Angeles, quasi-irréelles. Pour Refn, les mots n’ont visiblement pas grand sens, et encore moins d’importance. Les dialogues, rares, ne disent pas grand-chose. Et les personnages eux-mêmes semblent totalement incapables d’aligner plus de deux mots.

Pourtant, les face-à-face entre le conducteur solitaire (Ryan Gossling) et la jeune mère dont il tombe amoureux (Carey Mulligan) sont bouleversants. Un plan qui s’éternise sur des regards trop habitués d’être tristes, une esquisse de sourire… Il n’en faut pas plus à Refn pour déclencher des torrents d’émotion, et nous ouvrir les cœurs de ses personnages.

Dans ce film noir habité par une bande son pop et psychédélique à tomber par terre, tout n’est que mélancolie, soulignée par des ralentis magnifiques, un montage exceptionnel, et une manière bouleversante de filmer les visages. Pardonnons à Refn la surenchère de violence de la dernière partie, qui casse un peu l’envoûtement : Drive est une virée qu’on n’est pas prêt d’oublier…

Daylight (id.) – de Rob Cohen – 1996

Posté : 18 janvier, 2013 @ 4:19 dans 1990-1999, COHEN Rob, STALLONE Sylvester | Pas de commentaires »

Daylight (id.) – de Rob Cohen – 1996 dans 1990-1999 daylight

Un film catastrophe dans la droite lignée de ceux qu’on nous sortait à la chaîne dans les années 70, mais avec les moyens pyrotechniques et les effets spéciaux des années 90 : voilà ce qu’est exactement Daylight. La situation est simple : si vous n’aimez pas le genre, passez votre chemin. Si l’idée de passer deux heures avec un groupe hétéroclite coupé du monde après une catastrophe vous attire, alors il n’y a pas à hésiter. Etant plutôt de la seconde catégorie, c’est avec un plaisir gourmant que je m’étais précipité dans les salles, il y a une quinzaine d’années. Et le plaisir est, aujourd’hui, toujours bien présent.

Inutile de chercher dans Daylight autre chose que ce qu’il est basiquement : un simple survival, qui respecte à la lettre tous les poncifs du film catastrophe. On a donc une première partie (heureusement très courte) qui nous permet de faire connaissance avec tous les protagonistes que le destin (et la catastrophe) va faire se rencontrer. Forcément des gens très différents : une famille au bord de la rupture, un vieux couple et son chien (indispensable, le chien), un groupe de détenus, une jeune femme (jolie, forcément : il faut une ébauche de romance dans la tourmente), un riche homme d’affaires, et le noir sympathique dont on sait dès le générique de début qu’il va s’en sortir.

Puis, la catastrophe elle-même : une gigantesque explosion dans l’un des tunnels reliant New York et le New Jersey. Et une douzaine de survivants pris au piège dans cet enfer qui menace de s’effondrer. Heureusement, Stallone était dans le coin. Ex patron des sauveteurs viré suite à une mauvaise décision, qui décide de rejoindre les survivants pour les aider à trouver une sortie…

C’est en racontant l’histoire qu’on réalise qu’elle est vraiment con comme c’est pas permis. Parce qu’en regardant le film, la crédibilité n’est pas un critère que l’on prend en compte : tout ce qui compte, c’est l’efficacité du film, et le malin plaisir que prend le scénario à enchaîner les catastrophes et les situations critiques. Pas une minute de temps mort dans ce film spectaculaire et oppressant, qui réserve de belles scènes à chacun de ses personnages (notamment à Viggo Mortensen, parfaitement détestable en patron médiatisé vaniteux).

Stallone fait des merveilles en sauveteur de la dernière chance qui doit gérer les peurs des autres, trouver une issue à chaque situation périlleuse, et lutter contre ses propres doutes. Daylight arrivait pour l’acteur à un moment où il cherchait un nouveau souffle. Mais l’échec injuste du film (et celui, encore plus injuste mais plus prévisible, de Copland, l’année suivante) vont précipiter sa chute. Il lui faudra attendre dix ans, et le retour d’un certain Rocky Balboa, pour que le grand Sly retrouve sa place au sommet.

Ambre (Forever Amber) – d’Otto Preminger – 1947

Posté : 18 janvier, 2013 @ 1:52 dans 1940-1949, PREMINGER Otto | Pas de commentaires »

Ambre (Forever Amber) – d’Otto Preminger – 1947 dans 1940-1949 ambre

Difficile de ne pas penser à Autant en emporte le vent en voyant cette adaptation (prestigieuse) d’un classique de la littérature anglaise : une belle ambitieuse qui, à force d’intrigues, s’élève socialement tout en laissant échapper l’homme qu’elle aime, tandis que la grande histoire est en marche. La Fox de Daryl Zanuck a sans aucun doute voulu renouer avec le triomphe de la superproduction de David Selznick.

Mais Ambre n’est pas une pale copie du film de Victor Fleming, et Amber St-Clare est un personnage aussi fort, aussi complexe, aussi tragique que Scarlett O’Hara. Et la mise en scène d’Otto Preminger, flamboyante dans un magnifique technicolor très nuancé, est d’une richesse impressionnante. Il souffle sur ce film le vent des grandes tragédies romantiques hollywoodiennes.

Le scénario, remarquable, condense sur quelques années une histoire qui, dans le roman de Kathleen Winsor, s’étendait sur toute une vie. Le film utilise également de nombreuses ellipses assez gonflées, nous faisant faire un bond d’une année sans transition. Pourtant, le poids du temps qui passe est constamment perceptible, et pèse lourdement sur ses personnages qui passent leur temps à passer l’un à côté de l’autre…

C’est donc l’histoire de Amber, jeune femme élevée chez de pauvres fermiers, et qui ne pense qu’à faire fortune et à rejoindre la cour du roi d’Angleterre. Prête à tour, elle séduit un corsaire dans l’espoir qu’il l’introduira dans les plus hautes sphères, mais tombe sincèrement amoureuse de lui. Mais Amber est hantée par son envie de réussir, et Bruce, le corsaire, a soif de liberté. Tandis que lui reprend la mer, elle joue avec le désir des puissants, se fait remarquer par le roi, épouse un noble, croyant que le pouvoir et la richesse attireront Bruce.

Les deux amoureux se croisent à de nombreuses reprises, et sont séparés aussi souvent. Ils traversent les troubles de l’époque, la grande peste qui frappe Londres (une longue séquence magnifique), et de grands incendies : sans doute la volonté de rivaliser avec le fameux incendie d’Atlanta d’Autant en emporte le vent… En tout et pour tout, ils n’auront qu’une journée de pur bonheur, que ni l’un ni l’autre ne saura saisir.

Preminger n’était pas le premier choix pour ce film, confié dans un premier temps à John Stahl. Appelé en renfort, forcé de recommencer le tournage avec de nouveaux acteurs (Linda Darnell et Cornel Wilde, amants magnifiques), il signe une œuvre constamment inspirée, et le superbe portrait d’une femme extraordinairement complexe. Manipulatrice, amoureuse, égoïste, volontaire, profiteuse, menteuse, courageuse… Un rôle rare que Linda Darnell transcende par une interprétation trouble et bouleversante.

Cette grande fresque, spectaculaire et intime, romanesque et sombre, a été largement oubliée au profit du film de Fleming. Une injustice à réparer de toute urgence !

Blade (id.) – de Stephen Norrington – 1998

Posté : 18 janvier, 2013 @ 1:50 dans 1990-1999, FANTASTIQUE/SF, NORRINGTON Stephen | Pas de commentaires »

Blade (id.) – de Stephen Norrington – 1998 dans 1990-1999 blade

Figurez-vous que les vampires sont parmi nous, depuis la nuit des temps. Et figurez-vous que l’un des leurs est bien décidé à invoquer leur dieu pour dominer le monde et éradiquer la race humaine… Un air de déjà vu plane sur ce film d’action qui a fait beaucoup de bien au compte en banque de Wesley Snipes. En bâtard mi homme-mi vampire, Snipes trouve une rente à vie avec ce rôle qu’il reprendra à deux reprises (un quatrième film n’étant pas exclu, dès qu’il sera sorti de prison…) avec un bonheur variable.

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans cette énième variation sur le thème des vampires, ni pire ni meilleure que beaucoup d’autres. L’accent est davantage mis sur l’action et les combats que sur les frissons. Pourquoi pas, d’ailleurs… Le résultat est plutôt fun et plaisant. Mais la mise en scène de Stephen Norrington manque de rythme, et on finit par s’ennuyer un peu entre deux bastons.

Heureusement, il y a Kris Kristofferson, qu’on a toujours plaisir à retrouver, même lorsqu’il n’a à ce point rien à jouer… Wesley Snipes, lui, semble persuadé que le jeu d’acteur consiste à donner des coups de tatanes. Entre deux bagarres, il se contente de montrer les dents et de bander ses muscles. Disons qu’il y a du second degré, là dedans. Ce qui expliquerait le rôle de la scientifique fragile et apeurée, qui se transforme en deux minutes en une guerrière létale et sexy dont le maillot parvient avec peine à cacher la généreuse poitrine.

A condition d’être bien disposé, ce premier Blade peut se révéler assez fendard. Avec une mention spéciale pour Donal Logue, tordant en vampire qui passe son temps à se faire charcuter par Blade.

• Voir aussi Blade 2.

Des monstres attaquent la ville (Them !) – de Gordon Douglas – 1954

Posté : 18 janvier, 2013 @ 12:49 dans 1950-1959, DOUGLAS Gordon, FANTASTIQUE/SF | Pas de commentaires »

Des monstres attaquent la ville (Them !) – de Gordon Douglas – 1954 dans 1950-1959 des-monstres-attaquent-la-ville

Ça commence de la manière la plus banale : deux flics en uniforme patrouillent dans le désert du Nouveau Mexique, et découvrent une fillette déambulant sans but, totalement hagarde…Et c’est de cette manière simple et réaliste que le film de Gordon Douglas nous entraîne, peu à peu, dans le pire des cauchemars. Car ce que finissent par découvrir les policiers (notamment James Whitmore, éternelle vieille baderne du ciné ricain, ici dans l’un de ses rares rôles de héros), c’est l’existence de fourmis géantes…

Dans les années 50, la mauvaise conscience de l’Amérique après l’utilisation de la bombe atomique bat son plein, tout comme la parano liée à la guerre froide. Ce n’est pas un hasard si les monstres de cinéma sont légion à cette époque, que ce soit en Amérique (Tarantula, sur le même thème) ou au Japon (Godzilla, ses suites et ses dérivés) : fruits de mutations causées par l’arme nucléaire. « Avec l’ère atomique, nous entrons dans un monde inconnu », clame le scientifique du film, résumant le cœur de tous ces films.

Them !, pourtant, n’est pas un film de plus. Son approche réaliste et quotidienne en fait un film plus dérangeant, plus marquant, plus traumatisant que la production habituelle. Parce que l’histoire commence comme un film noir classique, avec une enquête et des personnages crédibles. Parce que la vie humaine a un poids ici, et que les victimes comptent. Et parce que la menace pèse directement sur les foyers des Américains moyens. Les victimes ne trouvent pas la mort dans des cadres menaçants, mais dans le confort d’une boutique, d’une caravane, ou d’une sortie en famille.

C’est la concrétisation tangible de la parano ambiante de cette époque qui prend la forme de fourmis géantes. La première demi-heure est particulièrement réussie, introduisant doucement et intelligemment le fantastique et l’horreur dans l’Amérique quotidienne. La partie centrale du film est un peu plus convenue, avec l’incontournable (et inintéressante) approche scientifique. Mais l’affrontement final dans les égouts de Los Angeles, oppressant et effrayant, apporte son lot de surprises et de sueurs froides.

Ce classique de la série B horrifique, six décennies plus tard, reste un monument de la terreur paranoïaque des années 50.

Red State (id.) – de Kevin Smith – 2011

Posté : 18 janvier, 2013 @ 11:17 dans 2010-2019, SMITH Kevin | Pas de commentaires »

Red State (id.) – de Kevin Smith – 2011 dans 2010-2019 red-state

Cinéaste d’habitude plutôt potache (même si derrière le fun se cache souvent une vision cynique et cruelle du monde), Kevin Smith la joue très, très sombre dans cette satire violente surprenante et crispante. Smith s’inspire d’un véritable prédicateur, Fred Phelps, qui clame à qui veut l’entendre que Dieu déteste tout le monde, et particulièrement les gays. Comme dans toute satire, le trait est forcé, souvent énormément (mais le modèle ne fait pas dans la dentelle). Mais la charge est hyper efficace, et le film très grinçant.

Le prédicateur, ici, est une sorte de patriarche qui règne sur une grande famille, militant aux enterrements de jeunes homosexuels, et se préparant pour le grand affrontement final en emmagasinant un véritable arsenal de guerre. Trois ados en quête d’un plan cul facile tombent dans leurs griffes, et sont emprisonnés pour être exécutés lors d’un prêche. Les choses dégénèrent encore quand les agents de l’ATF (comme le FBI, mais en moins bien) encerclent l’église.

Ce pourrait être un film d’horreur fun et flippant… Smith en fait une folie tendue et glauque, politiquement très incorrecte et dérangeante, d’une efficacité rare, et totalement inconfortable. Aux fondamentalistes religieux complètement flippants, Smith oppose des G-men pourris jusqu’à la moelle, qui tuent un innocent et cherchent à tuer tous les membres de la secte, femmes et bébés compris.

Et le cinéaste ne fait pas les choses à moitié, en confiant les deux rôles principaux à deux acteurs monstrueux. Michael Parks, vieille gloire télévisuelle ressuscitée par Tarantino dans une poignée de films récents, est extraordinaire en prédicateur haineux. Il a le charme dérangeant et la folie dissimulée des grands méchants comme Hannibal Lecter. Sa prestation, assez hallucinante, ne doit pas faire oublier celle de l’immense (dans tous les sens du terme) John Goodman. Dans le rôle du G-man en chef, l’acteur fait une prestation assez géniale.

Très à l’aise dans le côté obscur de la satire, Kevin Smith reste quand même avant tout, peut-être, un formidable directeur d’acteur.

 

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