Play it again, Sam

tout le cinéma que j’aime

Archive pour le 7 décembre, 2010

Charlot et Fatty sur le ring (The Knockout) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 7 décembre, 2010 @ 2:05 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Charlot et Fatty sur le ring

• Titres alternatifs (VO) : The Pugilist, Counted out

• Titres alternatifs (VF) : Charlot et Fatty dans le ring, Charlot arbitre

Le titre français montre bien à quel point Chaplin était devenu populaire, quelques mois après ses débuts pour la Keystone. Car le héros de ce « deux bobines », c’est bel est bien le gros Fatty Arbuckle (pas dans son meilleur rôle, d’ailleurs) : Chaplin, lui, n’apparaît (sous les traits de Charlot) que dans la séquence du combat de boxe, où il joue l’arbitre durant très exactement… quatre minutes (alors que le film en dure trente).

C’est bien peu, mais c’est le principal intérêt de ce film assez ambitieux, mais plutôt mou du genou : cette histoire de combat truqué (des malfaiteurs montent une arnaque en proposant aux passants de combattre avec un vrai champion de boxe, mais le champion en question arrive inopinément) manque cruellement de rythme et de folie… jusqu’à l’entrée en scène de l’arbitre.

Sous les traits de Charlot, Chaplin est d’un dynamisme sidérant. Il suffit qu’il apparaisse pour que le film devienne enfin très drôle. Son rôle est particulièrement inintéressant, mais il met à profit toutes les possibilités que lui offre le ring pour enchaîner les gags à un rythme vertigineux. Quand il disparaît de l’écran, Sennett parvient à garder le rythme en faisant intervenir les Keystone Cops, mais le film devient beaucoup plus brouillon.

Plus anecdotique, Chaplin apparaît en fait plus longuement dans le film : sur le fronton de la salle de spectacle, on remarque l’affiche de Caught in a cabaret, très gros succès de Charlot.

Le Maillet de Charlot (The Fatal Mallet) – de Mack Sennett – 1914

Posté : 7 décembre, 2010 @ 1:42 dans 1895-1919, CHAPLIN Charles, COURTS MÉTRAGES, FILMS MUETS, SENNETT Mack | Pas de commentaires »

Le Maillet de Charlot

• Titres alternatifs (VO) : The Pile Driver, The Rival Suitors

• Titres alternatifs (VF) : Briseur de crânes, Le Jeu de l’amour et des pavés

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce court métrage d’une bobine, l’un des plus simples (basiques, même) que Chaplin ait tourné durant son année à la Keystone.

L’histoire est simple : deux hommes (Chaplin et Mack Sennett) courtisent la même femme (Mabel Normand), et finissent par se battre à coups de briques… Lorsqu’un troisième homme (l’imposant Mack Swain) séduit la belle, ils s’associent pour s’en débarrasser.

Rien de plus, rien de moins : The Fatal Mallet est un « film de parc » de plus, dans lequel Sennett ne prend aucun risque, en associant ses stars maison. On imagine d’ailleurs facilement qu’il aurait choisi Ford Sterling pour tenir le rôle qu’il joue finalement lui-même, si Sterling n’avait pas quitté la Keystone quelques semaines plus tôt.

Le film ne propose rien d’original, mais il faut lui reconnaître un rythme très enlevé, et une vraie efficacité. Il faut aussi reconnaître que Chaplin crève l’écran : même si Sennett se donne le beau rôle, on ne voit que lui…

Top Cops (Cop Out) – de Kevin Smith – 2010

Posté : 7 décembre, 2010 @ 1:36 dans 2010-2019, SMITH Kevin | Pas de commentaires »

Top Cops

Il faut avoir le courage d’affronter la première demi-heure, qui semble confirmer toutes les craintes que l’on avait face à ce 3452ème buddy movie : humour lourdingue, action paresseuse, sidekick à baffer… To stop, or not to stop the movie, that was the question.

Et puis il a suffit d’une chute dans l’escalier et d’un dialogue tout simple pour renverser la tendance. Le flic Bruce Willis, donc, pénètre dans une maison où sévit un cambrioleur, et se vautre lamentablement dans l’escalier (pas à la manière de John McClane, non, mais une grosse gamelle)… Il se relève et se retrouve bientôt face au cambrioleur qui lui lance : « T’as raté une marche ? ». « Non », répond Bruce Willis avec une petite fierté très infantile.Faut bien reconnaître : le gros dur des films d’action a une vraie puissance comique, d’autant plus efficace qu’il se montre étonnamment sobre. Impassible, même la plupart du temps, et c’est ce contrepoint total avec l’exubérance de Tracy Morgan (et de Seann William Scott) qui fait mouche.  Morgan est le comique du duo, mais c’est Willis qui se révèle le plus drôle, et de très loin.

Avec cette histoire de deux flics un peu ratés qui doivent retrouver une carte de base-ball (qui doit permettre à Bruce Willis de financer le mariage de sa fille), Kevin Smith signe une parodie du genre qui a fait la gloire de sa star (les références sont nombreuses). Pas un film inoubliable, loin de là, mais Willis prouve qu’il est encore capable de ne pas se prendre au sérieux, et ça fait du bien…

Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec – de Luc Besson – 2010

Posté : 7 décembre, 2010 @ 1:27 dans 2010-2019, BESSON Luc | Pas de commentaires »

Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec

Cela faisait des années que je n’avais plus eu envie de voir un film de Luc Besson, mais là, franchement, tout me semblait excitant : l’adaptation d’une BD pas con, le côté « Indiana Jones à la française », Louise Bourgoin dans son premier grand rôle, des seconds rôles plutôt excitants, et surtout l’époque (le Paris de 1912). Mais voilà, ça se confirme : j’aime pas Besson !

Le réalisateur ne sait plus diriger ses acteurs. Et surtout, il ne parvient à aucun moment à donner à son film la folie, le rythme et la magie qu’il faudrait. Adèle Blanc-Sec lorgne évidemment du côté d’Indiana Jones, mais Besson n’est définitivement pas Spielberg.La reconstitution de ce Paris d’il y a cent ans est impressionnante, mais ça ne suffit pas à la réussite d’un film constamment frustrant. Louise Bourgoin est moins belle que sur Canal, et fait ce qu’elle peut, mais les seconds rôles lui volent la vedette, surtout Gilles Lellouche, qui en fait des tonnes, comme tout le monde.L’intérêt s’éveille quand même à deux ou trois reprises, quand Besson rend hommage à Tintin (comme Spielberg aime le faire, tiens…) : en filmant Adèle transformant un cercueil en radeau (comme Tintin dans Les Cigares du Pharaon), en montrant un savant un peu timbré sur une chaise qui s’élève au-dessus du sol (comme Tournesol dans Les 7 boules de Cristal), ou en plaçant une idole à l’oreille cassée dans le décor.

Bref, c’était plein de promesses, mais c’est raté. Le pire, c’est que la fin du film (Adèle s’embarque à bord du Titanic) nous promet une suite qu’on se surprend à attendre avec espoir…

 

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