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Dick Tracy contre Cueball (Dick Tracy vs Cueball) – de Gordon Douglas – 1946

Classé dans : * Films noirs (1935-1959),1940-1949,DOUGLAS Gordon — 24 août, 2010 @ 13:58

Dick Tracy contre Cueball (Dick Tracy vs Cueball) - de Gordon Douglas - 1946 dans * Films noirs (1935-1959) dick-tracy-contre-cueball

Les quatre films de série B que la RKO consacre au personnage créé par Chester Gould entre 1945 et 1947 ne sont pas des œuvres impérissables, loin de là. Mais s’il faut n’en voir qu’un seul, alors que ce soit celui-là. Dick Tracy vs Cueball est le deuxième de la série (après Dick Tracy, détective), et le dernier interprété par Morgan Conway, qui remplaçait celui qui était considéré alors comme l’incarnation vivante de Dick Tracy à l’écran : Ralph Byrd. Byrd avait déjà joué le policier dans plusieurs serials à la fin des années 30, s’apprêtait à reprendre son rôle dans les deux films suivants, et interpréterait encore le détective dans une série télévisée au tout début des années 1950. Pourquoi lui ? Mystère : Byrd m’a toujours paru totalement antipathique, au contraire de Morgan Conway, acteur certes limité, mais bénéficiant d’un certain charisme, et apportant une petite aura de danger à ce flic très populaire.

On est loin du film que Warren Beatty réalisera en 1990, et qui réussira le miracle de donner une vraie forme cinématographique à la bande de Gould. Mais ce Dick Tracy vs Cueball est sans aucun doute le meilleur des quatre films (je ne me prononcerai pas sur les serials, que je n’ai encore jamais vus). Gordon Douglas, qui connaîtra son heure de gloire dans les années 60 en réalisant une série de polars avec Frank Sinatra (dont le fameux Tony Rome est dangereux), parvient même par moments à installer une belle atmosphère, et notamment autour du Dripping Dagger, bar louche tenu par une vieille femme peu recommandable mais haute en couleurs (Esther Howard). Deux (courts) passages semblent même sortir tout droit du crayon de Gould : l’apparition de Cueball au tout début du film, avec ce fondu enchaîné entre le dessin du générique et le visage de l’acteur Dick Wessel ; et un geste très fugace de « Vitamine » (Ian Keith, qu’on avait vu en Saladin dans Les Croisades de De Mille, et en Moray dans le Mary Stuart de Ford) qui avale ses incontournables pilules en cassant son poignet d’un mouvement très « cartoonesque ».

Pour le reste, le film ne fait pas toujours dans la dentelle, et la mise en scène manque parfois cruellement d’imagination. Mais ce métrage qui n’excède pas une heure a l’avantage de la concision et de la rapidité.

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